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Freiwilliges Engagement mit Geflüchteten als Beitrag zur Integration in Kommunen

Das Projekt “Perspektive Teilhabe”

– Unterstützung von Ehrenamtlichen in der Flüchtlingsarbeit – Ermöglichung von gesellschaftlicher Teilhabe für Geflüchtete« wird von Minor

– Projektkontor für Bildung und Forschung seit April 2016 umgesetzt und ar- beitet bis Sommer 2019.

Durch Analysen, Schulungen und Vernetzungsaktivitäten werden die Potenziale des Konzeptes der gesellschaftlichen Teilhabe und der politischen Bildung für Freiwillige in der Arbeit mit Geflüchteten entwickelt. »Perspektive Teilhabe« wird durch die Bundeszentrale für politische Bildung und die Robert Bosch Stiftung gefördert.

Hier das Papier

Mehr Informationen unter https://minor-kontor.de/de/projekte/perspektive-teilhabe.

Thema Integration im “Fluter” der BZPB

Die Bundeszentrale für politische Bildung brint das Thema INTEGRATION in ihrem Heft Fluter zu Sprache.

Man kann  Fluter kostenlos abonnieren

 

Einwanderungsland Deutschland.

Mehr als 19 Millionen Menschen mit Migrationshintergrund leben hier.

Zeit für eine selbstbewusste Bestandsaufnahme: Wo ist Integration gelungen, worauf lässt sich aufbauen, wo ist eine Neubestimmung nötig? Probleme sollen nicht kleingeredet werden.

Die Frage ist: Wollen wir eine homogene geschlossene Gesellschaft oder eine offene vielfältige, die Konflikte auszutragen lernt? Und wer ist das überhaupt, „wir“?

Fluter

Integration durch Kultur

Fördergeld für „Mir wëllen Iech ons Heemecht weisen“

Luxemburg. Zur Begrüßung ging es heimatbezogen zu – mit „Quetschekraut“ und „Quetschentaart“, worauf dann Serge Tonnar die erste Strophe vom „Feierwon“ anstimmte. Damit wollte er den Namen der Vereinigung „Mir wëllen Iech ons Heemecht weisen“ erklären – ein Vers aus dem nationalistisch-patriotischen Lied, das man auf keinen Fall den Nationalisten und selbst ernannten Patrioten überlassen möchte, gab dem Verein, der sich um die Flüchtlinge bemüht, den Namen.

2015, als viele syrische und irakische Flüchtlinge nach Luxemburg kamen, und daher die Anlaufstellen dermaßen überfordert waren, dass die nicht mal die Anrufe freiwilliger Helfer, die eine Hand anpacken wollten, beantworten konnten, hat der Musiker Serge Tonnar „Mir wëllen Iech ons Heemecht weisen“ gegründet. Das Ziel des Vereins: Mithelfen bei der Integration von Menschen auf der Flucht, dies vor allem mit Musik, Gesank und Kinderprogrammen, aber auch mit einigen großen kulturellen Projekten für ein besseres gegenseitiges Verständnis, wie etwa die „Love Letters from Luxembourg“.

Unterstützt wurden Tonnar und seine Mannschaft zunächst von der „Oeuvre Grande-Duchesse Charlotte“, da man aber der Meinung war, die Gesellschaft müsse die Kosten für die Integration der Flüchtlinge tragen und nicht alleine die Philanthropie, hat Tonnar diese Hilfe abgelehnt, bekam zwischendurch Geld von der Stiftung Losch und der Stadt Luxemburg und wird nun seit Ende Juli über eine Konvention mit dem Kulturministerium gefördert. 20 000 Euro für 2018, 30 000 für 2019 und 50 000 Euro für 2020.

„Wir kümmern uns vor allem um Flüchtlinge, die neu ins Land kommen“, so Tonnar, und auch wenn die Begrüßung von Flüchtlingen nicht mehr medial von der Politik in Szene gesetzt wird, so seien die Flüchtlingsheime immer noch gefüllt: Viele kämen heutzutage aus Afrika, Eritrea, dem Sudan, sagte Tonnar. Die Vermittlung von Arbeit sei noch immer ein schwieriges Thema, man versuche deshalb auch, über die Kulturszene Flüchtlingen Arbeit zu vermitteln.

Das Programm der weiteren Veranstaltungen der Vereinigung findet man auf deren Webseite. mt

www.onsheemecht.lu

Luxemburger Wort 11. September 2018

Réfugiés: il n’y a pas de problèmes

Le Quotidien 11.09.1018 

Arrivée de 5 DPI depuis Malte dans le cadre de la relocalisation

Le dimanche, 9 septembre 2018, cinq demandeurs d’asile – quatre Erythréens et un Somalien – sont arrivés au Luxembourg depuis Malte dans le cadre de la relocalisation.

Il s’agit de l’aboutissement d’une opération de relocalisation menée en réponse à l’appel à solidarité exprimé par la République de Malte suite à l’arrivée, le 15 août 2018, de 141 migrants à bord du navire humanitaire Aquarius au port de La Valette. Le Luxembourg, à l’instar de cinq autres Éats-membres de l’Union européenne, a répondu favorablement à cet appel, en s’engageant à accueillir cinq migrants de l’Aquarius.

Des représentants de la Direction de l’Immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes et de l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI), administration sous tutelle du ministère de la Famille et de l’Intégration, ont accueilli les personnes à l’aéroport. Préalablement, au cours du mois d’août, des représentants de la Direction de l’Immigration s’étaient déplacés à Malte pour y mener des entretiens, afin d’identifier les migrants ayant manifestement besoin d’une protection internationale.

Il est prévu que les demandeurs de protection internationale relocalisés parcourent au Luxembourg la procédure d’asile telle que prévue par la loi du 18 décembre 2015 relative à la protection internationale et à la protection temporaire.

L’OLAI s’occupera de l’accueil et de l’encadrement social de ces personnes et les soutiendra dans leurs démarches de la vie quotidienne tout au long de la procédure de leur demande de protection internationale.

 

Communiqué par la Direction de l’immigration / ministère des Affaires étrangères et européennes 

9 septembre 2018

Les passeurs de migrants sont souvent des fonctionnaires

Les passeurs de migrants sont souvent des fonctionnaires

Pour Jean-Hervé Bradol, de Médecins sans frontières, l’implication massive des Etats dans la gestion des migrants explique que les passeurs ne sont presque jamais arrêtés

De Daniel Cohn-Bendit à Marine Le Pen, en passant par Emmanuel Macron, nombreux sont les -politiques qui dénoncent une prétendue collusion entre les organismes d’aide aux migrants (des humanitaires) et les passeurs (des criminels). Les uns exercent leurs activités en pleine lumière, les autres agiraient dans l’ombre, mais tous s’asso-cieraient pour faire franchir en toute illégalité les frontières.

Passeur est donc un terme qui mérite clarification. Pour ouvrir une frontière à un candidat à l’exil, encore faut-il en avoir le contrôle. Dans ces zones frontalières, disputées et parfois dangereuses, les no man’s land n’existent pas et ceux qui y exercent le pouvoir le font les armes à la main. Qui détient les armes ? Les membres des forces de l’ordre, régulières (douane, gendarmerie, police, armée…) ou irrégulières (milices ou bandes armées pour les pays, comme la Libye, où l’Etat est faible). Nous ne nions pas qu’il existe des artisans du contournement des postes-frontières qui échappent au contrôle des fonctionnaires ou des miliciens. Mais comparée aux centaines de milliers de personnes qui empruntent les ” autoroutes migratoires ” contrôlées par les autorités, cette pratique est marginale.

Comment savons-nous que les passeurs sont le plus souvent des fonctionnaires et non de mystérieux criminels ? Parce que les Médecins sans frontières (MSF) parcourent ces routes de l’exil depuis plus de quarante ans. Dans les situations où il ne nous a pas été possible d’obtenir les autorisations préalables, ces frontières, nous ne les avons jamais franchies seuls. A chaque fois, nous avons formulé notre demande aux représentants locaux des forces de l’ordre. Dans certains cas, nous les avons soudoyés.

En effet, le passage de frontière est une activité pour laquelle il existe un marché. Le plus souvent, des intermédiaires, qualifiés à tort de passeurs, proposent leurs services d’entremetteurs entre les voyageurs et ceux, les véritables passeurs – en grande majorité des fonctionnaires –, qui ont le pouvoir de les laisser poursuivre leur périple. Les services de ces intermédiaires ne sont pas ceux d’un passeur. Ils sont ceux d’un courtier.

N’en déplaise à Matteo Salvini, le ministre italien de l’intérieur, c’est bien la marine italienne qui amène en Italie la majorité des personnes qui traversent la Méditerranée. L’entrée des navires affrétés par les ONG dans les ports des pays riverains de la mer Méditerranée est quant à elle soumise à l’accord des autorités. Et ce sont bien des fonctionnaires italiens qui, à Vintimille et dans les Alpes du Sud, facilitent les départs pour la France.

Mais dans ce domaine, l’exemple le plus frappant est sans conteste celui de l’année 2015, qui a vu la Turquie ouvrir le passage vers l’Europe à près de un million de personnes. Nous avons assisté ensuite à la création de voies de migration de masse pour que ces populations en mouvement puissent arriver dans les Etats disposés à les accueillir. Puis les portes se sont refermées à la suite de décisions prises par les Etats concernés, en commençant par la Turquie, puis les pays de transit des Balkans et, enfin, les Etats constituant les destinations finales. Cette implication massive des fonctionnaires des Etats dans la gestion des vagues de migrations explique que les passeurs ne soient presque jamais arrêtés. Quand un réseau est démantelé, les affaires continuent ou reprennent vite. Les passeurs réels que sont les forces de l’ordre remplacent vite un intermédiaire, un -courtier, par un autre.

Manipulation démagogiqueEn réalité, les passages clandestins -contournant les postes de douane sont rares parce que les Etats qui contrôlent leurs frontières en font un double commerce, économique et politique. Comment pourraient-ils dédaigner les retombées financières qu’une telle activité génère ? Si les soi-disant passeurs touchent des centaines de milliers d’euros, les Etats, eux, brassent des milliards de subventions pour réguler les passages. Ce marché porte un nom : le trafic d’êtres humains. Les bénéfices n’en sont pas uniquement financiers. Et les résultats des élections en Europe montrent que la manipulation démagogique des migrations est devenue un bon moyen d’accéder à la tête de l’Etat.

Les perdants de ces petits jeux de pouvoir sont ceux qui meurent en chemin. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), entre le 1er  janvier 2014 et le 30  juillet 2018, on a comptabilisé 11 089 personnes disparues en Méditerranée. Ainsi les pays de départ, de transit et d’installation peuvent-ils optimiser ce qu’ils perçoivent comme les gains que leur participation à l’économie politique de ce trafic d’êtres humains leur octroie.

Jean-Hervé Bradol

© Le Monde  11 septembre 2018