Bridel : In Erwartung neuer Nachbarn
In Erwartung neuer Nachbarn
100 Bürger wohnen Versammlung mit Minister Jean Asselborn zur neuen Flüchtlingsunterkunft in Bridel bei
In Erwartung neuer Nachbarn
100 Bürger wohnen Versammlung mit Minister Jean Asselborn zur neuen Flüchtlingsunterkunft in Bridel bei
„Wir brauchen frisches Blut“
Wie der „Lëtzebuerger Flüchtlingsrot“ auf den Weltflüchtlingstag blickt
Drei Fragen an Sérgio Ferreira, Sprecher der „ Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés“ (ASTI), die derzeit das Sekretariat des „Lëtzebuerger Flüchtlingsrots“ innehat.
D’Reorganisatioun vum Accueil an der Integratioun vu Flüchtlingen dierft d’Aarbecht um Terrain net affektéieren, fuerdert de Marc Piron. De Staatsrot plädéiert dofir déi momentan Struktur z’erhalen.
Migration : Non-working class
Le Luxembourg doit bouger sur la question de l’accès au marché du travail pour les demandeurs et bénéficiaires d’asile, insiste le « Flüchtlingsrot ».
Autorisations de travail pour réfugié-e-s : Pas d’empressement
Les autorisations d’occupation temporaires (AOT) pour demandeurs-euses de protection internationale (DPI) ne sont pas adaptées au terrain et bureaucratiques. Pourtant le gouvernement ne semble pas vouloir simplifier les procédures.
„Und die EU schweigt“
Weltflüchtlingstag: Luxemburger Flüchtlingsrat wiederholt seine Forderungen an die europäischen Regierungen
Réfugiés : une Europe peu hospitalière
Le nombre de réfugiés baisse en Europe, mais augmente dans le reste du monde. Preuve d’une politique de plus en plus réfractaire à leur accueil sur le sol européen. Des associations dénoncent un manque d’humanité.
Le nombre de personnes déracinées à travers le monde dépasse les 70 millions
Le chef du HCR appelle à « renforcer » la solidarité, alors que le rapport statistique annuel Tendances mondiales montre que les déplacements ont doublé en 20 ans.
Une fois encore, les guerres, la violence et les persécutions ont généré un niveau record de déplacements de populations à travers le monde, selon le tout dernier rapport statistique annuel publié ce jour par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Rapport de l’UNHCR sur les grandes tendances
Un aperçu des projets d’intégration en Union européen
Interview mit Georges Lentz, “chef” de la Brasserie Nationale dans le Luxemburger Wort du 19 juin 2019
A la question de ce qu’il ferait s’il était Ministre des Sports, de répondre que tous les réfugiés rejoignent un club sportif
«Les gens sont prêts à l’accepter»
Très contestée au départ, la structure d’accueil pour réfugiés du quartier Neudorf devrait pouvoir ouvrir en toute quiétude ses portes en août.
Bereit für die neuen Nachbarn
Im August sollen die ersten Einwohner ins Flüchtlingsheim am Quai Neudorf in Esch einziehen
Déi nei Struktur zu Esch kéint scho Mëtt August opgoen an ass fir 150 Leit. Um Briddel kënnen 42 Persounen en neit doheem fannen.
Déi nei Struktur zu Esch op der Kräizung vun de Stroossen Neiduerf an Buerggronn ass am Prinzip fäerdeg. Et muss nach un Detailer geschafft ginn. Beim Office de l’accueil et de l’intégration rechent ee mat Mëtt August, bis déi éischt Awunner an déi 75 Duebelzëmmer kënnen eraplënneren. Duerno huet de Quartier Neiduerf zu Esch 150 Awunner méi.
Le tigrigna est une langue parlée essentiellement au nord-est de la Corne de l’Afrique. Elle est la langue officielle de l’Érythrée et la quatrième la plus parlée en Éthiopie. Ce dictionnaire constitue un outil important pour l’intégration des demandeurs et bénéficiaires de la protection internationale (DPI et BPI) originaires de cette région.
Le Dictionnaire peut être commandé au MENJE ou téléchargé du site de l’ASTI
Interview mam Emile Eicher, Präsident vum Syvicol um 100komma7 den 14. Juni 2019
Asyldemandeure besser integréieren
De President vum Syvicol huet och een Appell lancéiert fir méi kleng Strukture fir Asyldemandeuren ze schafen. Hien ass mat der Propos vum Ausseminister averstane fir iwwer d’Land verdeelt kleng Strukture vu maximal 33 Persounen ze schafen. “Dat wier natierlech eng ganz aner Diskussioun, wéi wann een der 150-200 huet.”
Den Emile Eicher ass der Meenung, datt wann een et géif fäerdeg brénge fir d’Asyldemandeure méiglechst gutt iwwer dat ganzt Land ze verdeelen a se net ze konzentréieren op e puer Plazen, “dann hätten déi Leit och eng reell Chance fir op deene Plazen, wou si herno sech fir d’éischt néierloossen, do och ze bleiwen”.
DIEKIRCH: Une classe préparatoire aux études d’hôtellerie-restauration, composée de neuf élèves bénéficiaires de la protection internationale, a été ouverte.
En novembre 2018, un partenariat a été mis en place entre Caritas Luxembourg et l’École d’hôtellerie et de tourisme du Luxembourg, située à Diekirch.
De nombreux bénéficiaires de protection internationale (BPI) avaient manifesté leur intérêt pour travailler dans la restauration, mais reprendre le cursus scolaire «classique» luxembourgeois s’avérait difficile pour eux, en raison de la barrière linguistique, puisque c’est un domaine où le français et l’anglais sont nécessaires.
Pour de bonnes conditions de travail
Après avoir rencontré la direction de l’école et avoir fait un appel aux différentes associations travaillant de près ou de loin avec des BPI, une classe préparatoire
composée de neuf élèves a été lancée, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, du Ministère du Travail via l’Agence pour le développement de l’emploi et du ministère de la Famille via le Fonds national de solidarité et l’Office national d’inclusion sociale.
L’objectif principal de ce projet pilote est de mettre les élèves de cette classe préparatoire dans les meilleures conditions pour apprendre.
Le but étant qu’ils puissent par la suite réintégrer le système scolaire «habituel» au terme d’une année scolaire de mise à niveau, tant pour les langues (français et anglais), que pour les mathématiques, la culture générale, ou la pratique en restauration. Une évaluation des aptitudes et compétences permettra en fin d’année d’orienter ces élèves, soit vers une formation débouchant sur un diplôme d’aptitude professionnelle (cuisinier, cuisinier concomitant, restaurateur, hôtelier- restaurateur), soit vers une formation débouchant sur un diplôme de technicien (hôtellerie, tourisme).
Le Quotidien 5 juin 2019
Pour Omer Shatz et Juan Branco, l’UE aurait « orchestré l’interception et la détention de 40 000 personnes » qui cherchaient à fuir le pays.
Deux avocats accusent l’Union européenne et ses Etats membres de crimes contre l’humanité pour meurtre, torture, traitements inhumains et déplacements forcés, commis à l’encontre de migrants tentant de fuir la Libye. Dans une plainte, qui devrait être transmise lundi 3 juin à la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, ils dénoncent des politiques « visant à enrayer à tout prix les flux migratoires vers l’Europe, y compris par le meurtre de milliers de civils innocents fuyant une zone de conflit armé ». L’issue de la plainte est incertaine. La procureure n’est légalement pas tenue par les communications reçues d’individus ou d’organisations non gouvernementales (ONG).
Pour Omer Shatz, membre du Global Legal Action Network (GLAN – Réseau mondial d’action juridique), une ONG qui a déjà engagé plusieurs procédures au nom des victimes de la politique migratoire de l’UE, et Juan Branco, avocat et polémiste, et ancien assistant du premier procureur de la CPI, la politique migratoire de l’Union européenne « a ignoré le sort des migrants en détresse en mer, afin de dissuader les personnes se trouvant dans une situation similaire de rechercher un refuge sûr en Europe ». Depuis 2016, l’UE aurait, en outre, par son soutien aux garde-côtes libyens, « orchestré, directement et indirectement, l’interception et la détention des 40 000 personnes qui avaient réussi à échapper à l’enfer que la Libye était devenue pour elles ».
La plainte analyse cinq années de politique migratoire européenne, dans laquelle toutes les mesures prises viseraient, selon eux, un objectif unique : dissuader ceux qui veulent rejoindre l’Europe. Omer Shatz et Juan Branco n’ont pas enquêté et n’apportent pas de nouvelles preuves à la procureure de la CPI, mais analysent des dizaines de déclarations publiques, de décisions et de rapports émanant de l’UE elle-même et de ses responsables. Ainsi, en 2014, la police européenne des frontières, Frontex, prévoyait que la fin de l’opération de sauvetage italienne »Mare Nostrum », aurait un impact tel qu’il pourrait « constituer un moyen de dissuasion pour les réseaux de facilitation et les migrants (…) compte tenu du fait que le bateau doit maintenant naviguer pendant plusieurs jours avant d’être sauvé ou intercepté ». Au début de 2015, l’opération « Triton » lancée par Frontex, censée remplacer « Mare Nostrum », visait à protéger les frontières de l’Europe, plus qu’à sauver les migrants.
L’UE aurait fourni aux garde-côtes libyens « des informations telles que la localisation des bateaux de migrants en détresse »
Sous couvert d’aide à la reconstruction de la Libye, l’UE a décidé, en 2017, de renforcer les garde-côtes libyens. « Grâce à une combinaison complexe d’actes législatifs, de décisions administratives et d’accords formels », l’UE leur a fourni un soutien matériel – des bateaux notamment –, et les a entraînés sur les bâtiments même de l’opération militaire européenne « Sophia » et sur le sol européen, en Grèce, en Espagne, en Italie et à Malte. L’UE donne des instructions directes aux garde-côtes, « en leur fournissant des informations telles que la localisation des bateaux de migrants en détresse ».
Pour les deux avocats, en permettant le refoulement des migrants en Libye, les responsables de l’UE se seraient rendus complices « d’expulsion, de meurtre, d’emprisonnement, d’asservissement, de torture, de viol, de persécution et d’autres actes inhumains, [commis] dans des camps de détention et les centres de torture libyens ». Or, soulignent les deux avocats, les garde-côtes libyens ne sont pas tous sous le contrôle du gouvernement de Tripoli. Certains émargent aux seins de milices armées, ou nourrissent les réseaux de trafiquants. En juin 2018, un comité de l’Organisation des Nations unies (ONU) avait d’ailleurs critiqué le rôle de certains garde-côtes et ordonné des sanctions à leur encontre.
Les deux avocats laissent à la procureure Fatou Bensouda le soin de désigner les responsables, mais ciblent néanmoins les chefs d’Etat de l’Union européenne et les fonctionnaires de Bruxelles. La CPI, qui enquête depuis février 2011 sur les crimes commis en Libye, après en avoir été saisie par le Conseil de sécurité des Nations unies, travaille déjà sur les crimes commis contre les migrants dans les camps de détention libyens, lorsqu’ils sont en lien avec le conflit armé en cours, mais ne cible pas l’UE. Parallèlement, elle a mis sur pied un réseau d’échange de renseignements entre plusieurs agences de l’UE et certains gouvernements européens, sur la poursuite des trafiquants d’êtres humains.
La plainte destinée à la CPI vient s’ajouter aux nombreux rapports établis par des ONG et aux dénonciations répétées de responsables des Nations unies. En décembre 2018, l’ONG allemande Mission Lifeline, avait déposé un dossier devant la Cour accusant Frontex d’aider les garde-côtes libyens à localiser les embarcations de migrants. Mais « la CPI n’a jamais rien fait à ce jour, et n’a pas même répondu à notre demande, mais nous continuons néanmoins à envoyer des informations », explique Axel Steier, cofondateur de l’ONG.