Integration in Luxemburg – Lust oder Frust?
Wie Parallelwelten vermieden werden können
Paul Galles in Luxemburger Wort 27. Februar 2021 Analyse und Meinung
Wie Parallelwelten vermieden werden können
Paul Galles in Luxemburger Wort 27. Februar 2021 Analyse und Meinung
90 neue Sprachpaare
Freundschaften ausdrücklich erwünscht
Le 38e Festival des Migrations des Cultures et de la Citoyenneté, pandémie oblige passe online
De nombreuses conférences aborderont les sujets suivants:
Le programme complet et l’inscription pour les conférences sur le site du CLAE
Les conférences seront retransmises sur le canal Youtube du CLAE.
Idem pour les discours officiels
Le volet musical se passera sur es ondes de Radio Latina
Nach früheren Differenzen will man beim Conseil national des étrangers einen Neuanfang wagen
Le Centre for Ecological Learning Luxembourg et l’ASTI, avec la participation du CNE -Conseil National pour Étrangers invitent à un forum virtuel « Les tiers-lieux au Luxembourg : faire ensemble pour mieux vivre ensemble ». Le but est de discuter de la nécessité d’enrichir la vie en communauté par le biais de ce qu’on appelle les « tiers-lieux ».
L’avenir se base sur une responsabilité partagée, nous avons donc besoin de lieux inspirants pour envisager des solutions aux défis sociétaux qui se posent. Imaginez des citoyens en contact par des réseaux sociaux ‘live’ ! La force d’un tiers-lieu -aussi attrayant que possible – est de devenir l’âme visible, le phare de l’engagement durable au niveau local.
Trois rendez – vous:
Mardi, 23.02.21 | 12h15 en ligne : qu’est un tiers-lieu et en quoi c’est intéressant. Seront présentés des exemples en Europe et au Luxembourg, le tout suivi d’une séance de discussion avec le public pour réfléchir ensemble à la mise en place de tels lieux au grand-duché.
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Mercredi 24.02.21 14h30 | en ligne. Le tiers-lieu, un instrument pour responsabiliser et mobiliser les citoyens
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Jeudi 25.02.21 I 19.00 I en ligne . Comment mettre en place un tiers lieu avec mes voisins,
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Raymond Weber, note de lecture Brennpunkt 3. Welt
– La « crise » des réfugiés » et le « problème » des migrations continuent, même en ce début d’année 2021, où la crise du coronavirus reste omniprésente dans la presse, à occuper la Une des journaux : morts en Méditerranée, conditions de vie scandaleuses dans les camps en Grèce (Moria) ou en Bosnie-Herzégovine (Lipa), destruction de campements à Paris et à Calais. Nous nous trouvons ici devant un « shutdown de l’humanité en Europe » (Heribert Prantl dans la Süddeutsche Zeitung) : c’est une situation indigne d’une Europe, Prix Nobel de la Paix 2012 et d’une Communauté/Union qui se veut garante de « valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’état de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme », comme le précise l’article 2 des Traités de l’Union Européenne.
Elles étaient nombreuses (dans la limite imposée par les restrictions sanitaires) à être venues entendre les précieux conseils de ces femmes qui ont réussi à s’imposer.
Afin d’aider ces femmes à reprendre leur pouvoir et à oser mettre en œuvre leur projet entrepreneurial, l’association féministe et antiraciste Lëtz Rise Up a donc décidé de lancer le «Peanut Project», une série de conférences destinée à permettre aux femmes racisées d’échanger avec des entrepreneuses à succès issues des minorités ethniques et raciales.
Après une première session sur le thème «Confiance et leadership au féminin» en novembre dernier, une deuxième s’est tenue samedi à la Chambre de commerce de Luxembourg, cette fois-ci sur le thème «Femmes, pouvoir et argent». Au programme, des retours d’expérience d’intervenantes de marque : la femme d’affaires maroco-britannique Najwa El Iraki, fondatrice de AfricaDev Consulting et représentante pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest du marché d’assurance Lloyd’s of London; Ahoua Eve Bakayoko, la créatrice de Miss Bak, marque de soins corporels naturels et éthique; et l’entrepreneuse, animatrice et chroniqueuse de télévision Hapsatou Sy.
Manque de confiance en soi
Régularisation exceptionnelle
Sergio Ferreira attire toutefois l’attention sur le fait que le besoin est toujours présent. « Il y a toujours des gens qui s’adressent à nous. Nous allons faire notre possible pour les aider. Nous avons lancé des appels aux dons auprès des entreprises, mais sans grand succès jusqu’à présent. Le fait que ce sont des sans-papiers fait peur. Mais derrière ce terme, il y a des gens, des familles, des drames. »
Mais dans le fond, plus qu’une prolongation de l’accès aux épiceries sociales et à l’aide alimentaire, l’ASTI souhaiterait une régularisation exceptionnelle de ces sans-papiers. « Ils pourraient être régularisés sans que cela représente une charge déraisonnable. Au contraire, ils pourraient devenir des contribuables. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux cotisent déjà pour l’assurance maladie volontaire. »
Quant au fait que ces aides et une régularisation puissent créer un «appel d’air», comme l’affirment les opposants, Sergio Ferreira balaie d’un revers de la main cet argument : « L’appel d’air est un mythe. Les précédentes régularisations n’ont pas créé une ruée. Il faut que l’Europe développe des voies légales d’immigration pour éviter les passeurs et la précarité. Mais surtout, nos législations, notre ouverture ou notre fermeture face à l’immigration, ont un impact extrêmement ténu sur les flux migratoires. Car ce qui est déterminant, ce ne sont pas les conditions d’accueil, mais la situation dans le pays d’origine. »
T. S.
Défi relevé pour Irène Jamsek, coordinatrice des épiceries sociales Caritas, et ses équipes : les Caritas Buttek ont su rester ouvertes depuis le début de la crise sanitaire.
Juste à côté des frigos, des étagères mettent en avant les produits entièrement gratuits du moment : du lait, quelques gels douche, du papier-toilette. Et aussi des masques, si indispensables en ces temps de pandémie. « Une fois par mois, nous proposons des articles gratuits financés par le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD). Ils peuvent être pris en plus des 25 euros hebdomadaires alloués aux bénéficiaires. »
Vingt-cinq euros par semaine
Une assistante sociale analyse la situationfinancièredeséventuelsbénéficiaires. « Elle va regarder le montant qui rentre et tout l’argent qui sort. Si au final une personne seule dispose de moins de 400 euros, celle-ci pourra avoir accès à l’épicerie sociale », explique Irène Jamsek. Elle se verra alors accorder une carte d’accès d’une validité de trois mois maximum, renouvelable si nécessaire.
Le montant alloué est le même pour tout le monde: 25 euros par personne et par semaine. Cela peut paraître peu, mais en fait, « ces 25 euros équivalent à 75 euros dans une grande surface du fait du prix moins cher des produits », indique Irène Jamsek. Une réduction rendue possible grâce au travail de la «Spëndchen», la centrale d’achat des épiceries sociales de Caritas (ainsi que celles de la Croix-Rouge), qui a la charge de négocier les prix au plus bas avec les fournisseurs.
Au passage en caisse, deux possibilités pour les bénéficiaires : soit ils payent en espèces, soit, pour ceux qui n’ont absolument plus de moyens, le montant est enregistré et sera refacturé aux services sociaux, toujours à hauteur de 25 euros hebdomadaires. « On encourage les personnes à venir chaque semaine , précise Irène Jamsek. Si une famille de cinq personnes décide de venir une fois avec l’équivalent de trois semaines de bons, nous n’aurons plus de marchandise pour les autres! »
Voilà plus de dix ans maintenant que les Caritas Buttek viennent en aide aux plus défavorisés. Elles sont quatre dans le pays, Luxembourg donc, mais aussi Esch, Diekirch et Redange. À l’image de la capitale, le multiculturalisme est très visible ici. Ce qui a poussé Caritas à adapter un peu les produits. « On ne peut pas faire du cas par cas bien sûr, mais on essaie d’avoir plus de poulet et de fruits et légumes par exemple. »
Seul fait établi dans ce public très diversifié qui se rend à l’épicerie sociale : en général, les personnes âgées sont bénéficiaires sur le long terme, ce qui est moins le cas pour les plus jeunes, comme l’explique Irène Jamsek: « On peut supposer que la situation d’un individu plus jeune pourra évoluer, soit parce qu’il trouve du travail ou un travail mieux rémunéré, soit parce qu’il trouve un conjoint .»
Derrière l’image d’un pays riche, il y a donc beaucoup de gens qui peinent à s’en sortir. « Ce n’est pas évident pour les familles monoparentales par exemple. Beaucoup de nos bénéficiaires travaillent, mais n’arrivent pas à joindre les deux bouts, notamment à cause des loyers. » C’est le cas de Nilzete, une Brésilienne qui vit depuis treize ans au Luxembourg. Cette maman solo de 39 ans travaille, mais ne gagne pas assez pour couvrir ses besoins et ceux de sa fille de trois ans. « Le loyer est cher! Venir ici me soulage énormément, surtout pour les couches. »
Rachel, elle, a 52 ans. La vie n’a pas épargné cette Luxembourgeoise mère de trois enfants aujourd’hui adultes, divorcée de son conjoint. « Je viens ici depuis que j’ai le RMG. Je travaillais dans le nettoyage, mais il y a cinq ans, j’ai fait une dépression nerveuse et comme j’étais en période d’essai, j’ai été licenciée. J’ai touché le chômage, puis pendant un an et demi, j’ai vécu sans rien, quasiment comme une SDF. » Depuis qu’elle a eu accès à l’épicerie, Rachel vient toutes les semaines se fournir en aliments de base, mais aussi trouver un peu de chaleur humaine « Déjà, ça m’aide beaucoup, mais en plus j’adore venir ici, car les bénévoles sont super sympas, on discute toujours un peu », ajoute-t-elle, les yeux qui brillent.
Plus qu’une simple épicerie, c’est aussi en effet un moment de réconfort. Même si la pandémie est venue y mettre son grain de sel: « Avant, nous avions un café Stuff, c’était vraiment l’occasion pour les personnes isolées de trouver de la compagnie. On organisait aussi des ateliers parents-enfants, couture, informatique, cuisine… Nous avons dû tout mettre en suspens» , déplore la coordinatrice.
La pandémie a aussi eu un impact sur les ressources humaines, puisque les épiceries étaient tenues par des bénévoles dont beaucoup étaient âgés ou à risque, et qui se sont donc écartés le temps de la crise. Mais Caritas a malgré tout réussi à rester ouvert, en ayant notamment recours au personnel sous contrat ou sous convention, pour le plus grand soulagement d’Irène Jamsek. « C’est une fierté d’avoir pu rester tout le temps ouvert, on touche du bois pour que ça continue! »
La démission des trois assistants ne vous a pas mis la puce à l’oreille?
En tant que présidente du parti, je ne m’occupe pas des assistants parlementaires, ni à Bruxelles ni à Luxembourg, car nous avons une séparation stricte entre la fraction et le parti. Je pense que les assistants qui ont démissionné ont bien fait de se plaindre des faits de harcèlement auprès des instances du Parlement européen.
Que s’est-il passé entre l’instant où le secrétaire général du DP, Claude Lamberty, annonce que la lettre d’excuses de Monica Semedo clôt l’affaire et la convocation une semaine plus tard d’un comité des sages appelé à juger si elle peut encore prétendre être membre du parti?
L’affaire était close à ce moment-là parce que l’on attendait que les organes du parti se réunissent. On est dans un pays démocratique avec des lois. On est un parti démocratique qui a des statuts avec un bureau exécutif et un comité directeur qui se réunissent tous les mois. Il était évident que ce n’était pas au secrétaire général seul ou à la présidente seule de prendre une décision. Il appartient aux organes du parti de le faire en respectant les statuts.
Depuis, Monica Semedo a démissionné du DP et vous souhaiteriez récupérer son mandat…
On m’a posé la question, effectivement, et j’ai répondu que oui. J’ai eu Monica au téléphone et elle m’a dit qu’elle comptait le conserver et c’est son droit. C’est son mandat, c’est son siège, mais je ne vais pas dire que le parti n’aimerait pas le récupérer.
L’opposition vous reproche votre inertie dans la gestion de la pandémie au sein des maisons de soins et de retraite et l’absence d’un plan national pour les accompagner pendant cette crise. Que lui répondez-vous?
C’est complètement faux. Nous travaillons tous les jours afin de trouver le juste équilibre entre protection contre le virus et liberté individuelle. Nous avons fait et faisons des tas de choses, aussi bien pour les personnes âgées que pour les personnes vulnérables et celles en situation de handicap.
Nous travaillons étroitement avec la Copas, les acteurs sur le terrain. Nous vivons une crise sanitaire, et nous avisons par rapport aux situations, aux évolutions de la recherche et surtout par rapport aux personnes concernées. Nous travaillons étroitement aussi avec la direction de la Santé. Si parfois des maisons de retraite se sont fermées vers l’extérieur, c’était justement pour ne pas enfermer les résidents négatifs dans leurs chambres. Lors du premier confinement, la situation était terrible à vivre pour les familles qui n’avaient plus accès aux leurs.
Nous travaillons énormément, notre souci n’est pas l’organisation de conférences de presse. D’ailleurs, lorsqu’on fait des conférences de presse, on nous reproche de trop nous mettre en avant, et quand on n’en fait pas, on nous accuse de ne pas travailler. Moi je vois qu’énormément de choses ont été faites et par le ministère et surtout par les personnels dans les maisons de soins et de retraite. Je pense aussi au stock de médicaments dans les établissements, aux médecins généralistes qui assurent désormais des gardes permanentes, aux équipes mobiles pour les tests et les vaccins, etc.
Vous avez cité la Copas, qui est l’organisation faîtière des établissements de retraite et de soins. Souhaitait-elle l’élaboration d’un tel plan?
Il y avait surtout la demande de ne pas avoir un plan valable pour tous ou des recommandations standard, car on ne peut pas enfermer des gens à Vianden parce qu’il y a des gens contaminés à Differdange.
Que retenez-vous de la façon dont la crise a été gérée dans les maisons de retraite? Aurait-il fallu œuvrer différemment?
Je pense qu’il faut travailler au cas par cas. Les besoins, les désirs des personnes âgées ne sont pas tous les mêmes. Il y en a qui comprennent très bien les gestes barrières, d’autres sont complètement dépendantes ou démentes et ne comprennent pas les gestes barrières, etc. Quand on vit dans une communauté, on est responsable pour soi-même mais aussi pour les autres. Il faut éviter par tous les moyens que le virus ne se propage dans un établissement et éviter d’abord qu’il y entre.
Autre sujet d’actualité qui entre dans vos compétences : la réforme de la loi sur l’intégration. Que souhaiteriez-vous changer?
On travaille effectivement sur une nouvelle loi relative à l’intégration qui doit remplacer celle de 2008 devenue désuète. Le vivre-ensemble a changé depuis au Luxembourg et il faut réviser par exemple la façon dont fonctionnent les commissions d’intégration ou encore le Conseil national pour étrangers, qui lui ne fonctionne pas du tout pour l’instant.
Comment donner au Conseil national pour étrangers la place qui doit lui revenir dans un pays composé pour moitié de non-nationaux?
Il faut redéfinir ses missions et revoir sa composition. La composition d’après les nationalités n’est plus d’actualité et il faut faire remonter les missions du terrain. Je pense particulièrement aux communes, car c’est là que le nouvel arrivant est accueilli en premier lieu. On peut lui remettre les clés de l’intégration en lui indiquant par exemple toutes les activités de son nouveau lieu de résidence, lui donner la liste des clubs sportifs, etc. L’intégration, ça se fait au quotidien, mais ne doiton pas parler plus justement de vivre-ensemble?
Nous travaillons énormément, notre souci n’est pas l’organisation de conférences de presse
Vous dites que le vivre-ensemble a changé depuis 2008. Dans quel sens?
Nous sommes aujourd’hui à presque 50 % de non-Luxembourgeois, la double nationalité a été introduite, nous avons quelque 23 000 nouveaux habitants chaque année, c’est énorme. Nous avons aussi plus de frontaliers, notre attitude vis-à-vis d’eux a changé et j’aimerais clairement que dans cette nouvelle loi nous incluions les frontaliers, qui font partie de notre quotidien. Ils ne viennent pas seulement travailler au Luxembourg, ils viennent aussi pour leurs loisirs, pour leurs achats et autres. Les entreprises sont donc aussi un acteur important dans l’organisation du vivre-ensemble.
«Le vivre-ensemble a changé au Luxembourg et il faut réviser par exemple la façon dont fonctionnent les commissions d’intégration ou encore le Conseil national pour étrangers, qui lui ne fonctionne pas du tout pour l’instant.»
Quel serait selon vous le fonctionnement idéal du Conseil national pour étrangers?
Il faut qu’il soit une émanation des commissions consultatives de l’intégration et qu’il leur vienne en aide pour le vivre-ensemble. Je ne suis pas d’avis qu’il doive aviser les lois, puisqu’elles sont les mêmes pour tout le monde, Luxembourgeois ou pas, fort heureusement. Les syndicats et les chambres professionnelles, qui jusqu’ici sont toujours représentés au sein du CNE, se chargent déjà d’aviser les lois. Je mène une grande discussion sur la future loi sur l’intégration et donc aussi le rôle futur du CNE. Nous avons questionné toutes les communes, associations et autres acteurs pour avoir leur avis sur le vivre-ensemble et sur le besoin d’un cadre légal. Nous avons reçu 70 avis qui sont consultables sur le site internet du ministère. Il y a des groupes de travail qui planchent sur le sujet et nous espérons pouvoir bientôt aller sur le terrain pour discuter avec les gens. Avec la pandémie, ce n’est pas simple actuellement.
Une autre actualité vous place encore sur le devant de la scène. Elle concerne le récent arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne qui a jugé discriminatoire la réforme sur les allocations familiales qui exclut les enfants non biologiques des travailleurs frontaliers. Comment comptez-vous rectifier le tir?
Nous avons analysé cet arrêt et mis sur papier différents scénarios. En ce moment, nous pensons qu’il n’y en a qu’un qui nous permette d’être en règle avec le droit européen. Ce n’est pas simple. Cette solution consisterait à relier l’octroi de l’allocation au travailleur affilié à la sécurité sociale et non plus à l’enfant. Mais je suis ouverte à toute suggestion, nous sommes en pleine discussion et si quelqu’un a une meilleure idée, elle est la bienvenue. Les députés sont encore en train d’étudier les tenants et les aboutissants de ce dossier.
En quoi était-ce compliqué de continuer à verser les allocations aux enfants non biologiques, comme c’était le cas avant la réforme de 2016?
Comment pouvons-nous avoir la preuve que le travailleur subvient à l’entretien de l’enfant qui habite sous son toit mais qui n’a aucun lien de parenté avec lui?
Ni même avec le conjoint parfois. C’est peut être plus facile à vérifier avec nos pays voisins, mais comment fait on pour tous les autres pays? C’est très compliqué. En France, en plus, les enfants peuvent avoir plusieurs adresses différentes.
La ministre à la Grande Région que vous êtes a-t-elle un idéal quant à l’avenir de ce territoire?
Le Luxembourg est le seul pays qui fait partie de la Grande Région. Lorsque les frontières ont été brutalement fermées lors du premier confinement, beaucoup de gens ont réalisé à quel point c’était difficilement vivable. Il ne s’agit pas seulement des travailleurs frontaliers, mais aussi des familles qui étaient séparées de part et d’autre d’une frontière. Mon rêve de Grande Région, c’est de mener encore plus de projets concrets ensemble et de faire en sorte que les citoyens vivent encore mieux dans cette grande région à laquelle ils s’identifient. Nous avons dans notre région des avantages par rapport à d’autres agglomérations, à commencer par quatre pays qui se chevauchent. Cela est notamment intéressant pour les start-up qui se lancent et qui peuvent directement toucher quatre pays différents. Nos importants projets dans notre Grande Région sont, à côté de la pandémie et des questions de santé, l’éducation, le transport, la culture, l’intelligence artificielle ou encore les technologies propres. Nous parlons de projets très concrets.