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“La prise en charge mentale des migrants est absolument vitale”

Wilma van den Boogaard est infirmière, coordinatrice médicale pour Médecins sans frontières et chercheuse opérationnelle au sein de LuxOR (Luxembourg Operational Research), l’unité de recherche opérationnelle de MSF qui participe au développement de la recherche médicale sur le terrain. Elle a mené de nombreuses missions à l’étranger, la dernière en date fut au Liban de 2017 à 2019 dans un camp palestinien où vivent de nombreux réfugiés syriens. Elle a également participé à une étude sur la santé mentale des migrants dans le camp de Moria, en Grèce. Wilma van den Boogaard témoigne des difficultés psychologiques rencontrées par ceux qui ont dû fuir leur pays d’origine et se sont retrouvés coincés dans des camps.

Interview dans Le Quotidien 22 juillet 2021

Migration – eine ungenutzte Chance für den Klimaschutz?

Der Zusammenhang zwischen Klimawandel und Migration wird immer häufiger diskutiert. Seltener im Fokus stehen dagegen innovative Ansätze im Bereich Migration, die zu einem gerechten, ökologischen Übergang in der Wirtschaft beitragen können – wie beispielsweise Ausbildungs- und Arbeitsmarktpartnerschaften zwischen Afrika und Europa. Ein Essay von Ipek Gençsü, Research Fellow, Klima- und Nachhaltigkeitsprogramm, ODI, und Raphaela Schweiger, Teamleiterin Migration, Robert Bosch Stiftung.

Aus der Robert Bosch Newsletter

« Repenser la distribution géographique de la population »  

Inondations

« Repenser la distribution géographique de la population »

Ces inondations ne doivent pas être considérées comme un phénomène exceptionnel. François Gemenne, chercheur du Giec, appelle les politiques   à s’adapter aux impacts du changement climatique dès maintenant.

Entretien
Alors que les eaux se retirent, que les maisons se vident de leur substance, l’heure est déjà de faire le bilan. Non pas pour que de tels événements ne se reproduisent plus, mais pour que les dégâts ne soient plus aussi dommageables sur le plan humain et matériel. François Gemenne, spécialiste des migrations climatiques et enseignant à l’université de Liège et Science Po, en est certain : « Ce que nous considérions jadis comme des choses exceptionnelles va devenir la nouvelle normalité. Il va donc falloir s’y adapter. » En vidant la population des zones à risques ? Pourquoi pas…
Vous êtes originaire de Liège. Vous connaissez bien la région. Pouvait-on s’attendre à une telle catastrophe ?
Nous aurions dû… Tout le monde a été surpris par l’ampleur de la catastrophe, mais notre surprise vient largement du fait que nous imaginons que les événements climatiques extrêmes se produisent ailleurs que chez nous, que c’est un truc des pays du sud ou qui se produira dans un futur lointain. On regarde ces événements comme nous regardions le coronavirus lorsqu’il était encore en Chine. Or, on sait bien que le changement climatique va rendre ces événements climatiques à la fois plus fréquents et plus violents.
Peut-on encore parler d’événements « exceptionnels » ?
Non. Je me méfie de ceux qui disent qu’il s’agit d’une crue centenaire. Ce que nous considérions jadis comme des choses exceptionnelles va devenir la nouvelle normalité. Il va donc falloir s’y adapter. Les événements de ces dernières semaines ne sont pas à voir isolément les uns des autres. Les inondations tout comme le dôme de chaleur au Canada font partie d’un même continuum. Le changement climatique va accentuer les vagues de chaleur extrêmes et les précipitations intenses. Ce sont les deux faces d’une même pièce.
Pour vous c’est clair, le changement climatique est LE responsable ?
Cette question fait l’objet d’une controverse en Belgique. En l’état actuel de la science, il est très difficile d’attribuer un événement précis au changement climatique. Pour ça, il faut faire une étude d’attribution, ce qui j’imagine sera fait dans les prochains mois. Cette science de l’attribution progresse rapidement. Dernièrement, on a pu établir avec quasi-certitude que la probabilité de l’occurrence de la grande vague de chaleur en Sibérie – il y a 6 ou 9 mois lorsque les températures dépassaient 35 degrés – était 676 fois plus grande avec le changement climatique. Donc aujourd’hui, non, on ne peut pas dire que cette inondation est le résultat du changement climatique. Par contre, ce qu’on peut dire, c’est qu’il y a une très forte corrélation entre le changement climatique et ces événements extrêmes. C’est la même chose pour le tabagisme et le cancer du poumon. On sait qu’il y a une très forte corrélation entre le tabagisme et le développement du cancer du poumon. Il y a pourtant des gens qui développent ce cancer sans jamais avoir fumé une seule cigarette de leur vie.
Il n’y a pas que le réchauffement climatique : urbanisation croissante, aménagement du territoire…
Des facteurs non climatiques expliquent aussi l’ampleur de ces inondations. D’abord, il y a le fait que les sols étaient gorgés d’eau à la suite de précipitations antérieures et qu’ils avaient, par conséquent, une moins grande capacité d’absorption. Et il y a surtout, un phénomène d’artificialisation des sols, d’étalement urbain ; les sols deviennent de plus en plus imperméables et sont moins capables d’absorber des précipitations intenses. Les plans d’urbanisme doivent être revus à l’aube des changements climatiques. Par ailleurs, au-delà des inondations et du contexte européen, une grande question qui doit se poser, c’est la question de l’habitabilité : quelles sont les zones qui vont être sûres demain ? Ces zones ne sont pas celles d’hier. L’enjeu est de repenser la distribution géographique de la population.
Ça signifie relocaliser des populations entières ?
C’est ce que font déjà toute une série de pays du sud. Le Vietnam, par exemple, a mis en place un plan depuis une dizaine d’années qui s’appelle Living with flood (Vivre avec les inondations en français) et qui vise à déplacer, manu militari, des villages du Delta du Mékong vers les collines avoisinantes de manière à réduire le risque d’inondation pour ces populations. En 2019, le gouvernement indonésien a pris la décision de déplacer Djakarta de l’île de Java vers l’île de Bornéo parce qu’il craignait le risque de submersion permanente. En Europe, on n’est pas dans cette logique de relocalisation. Je pense qu’il faudra immanquablement y arriver.
Les sinistrés sont-ils prêts à quitter leur région suite à un tel événement ?
Non, la plupart des gens sont attachés à l’endroit où ils habitent. A cet égard, l’exemple de la tempête Xynthia qui a ravagé la France est tout à fait intéressant. Le gouvernement avait tenté de relocaliser les populations. Il leur avait proposé des conditions financières très intéressantes pour le rachat de leur maison et de leur terrain, et malgré ça, les gens n’ont pas voulu bouger. D’où l’intérêt de l’anticiper au maximum. Si vous arrachez quelqu’un de sa maison maintenant, il va forcément y avoir des résistances et un traumatisme. Par contre, si vous dites que les enfants de cette personne ne pourront plus y habiter, vous vous donnez davantage de chances de réussir. D’expérience, pour avoir accompagné pas mal de gouvernements dans ce processus, il faut impliquer au maximum la population.
La responsabilité du monde politique est-elle engagée ?
Il y a certainement une responsabilité politique isolée qui doit être pointée du doigt. On ne peut plus avoir des bourgmestres qui délivrent des permis de bâtir en zone inondable. Les déclarations à la légère de certains bourgmestres peuvent d’ailleurs avoir des conséquences criminelles. Le bilan le dira. A côté de ça, il existe une responsabilité politique qui est très déliée et qui touche l’ensemble des autorités des pays industrialisés. Une sorte de défaut de prévoyance en ce qui concerne l’adaptation aux changements climatiques. Si chacun peut faire un effort pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation aux conséquences du changement climatique doit venir des pouvoirs publics. Les petits gestes individuels ne suffisent pas, il faut une impulsion politique.

Soins gratuits : «Un silence assourdissant»

  • Le «Ronnen Dësch» ne souhaite pas de discussions stériles, mais un passage à l’acte concret.

    Photo : archives lq/pierre matge

Treize organismes de la société civile regroupés au sein du groupe de travail «Ronnen Dësch» demandent une couverture sanitaire universelle dans une lettre ouverte adressée à divers ministères et à l’ensemble des parlementaires. Une réponse se fait encore attendre. «Nous avons conscience qu’ils sont occupés à régler les problèmes liés à la pandémie, note Serge Kollwelter du «Ronnen Dësch». Cependant la situation actuelle montre l’importance de l’accès à la sécurité sociale et aux soins pour tous.»

Le sujet n’est pas neuf. Il est inscrit au programme de coalition. Et pourtant, rien ne bouge. «Ce n’est pas un sujet porteur en termes politiques. Il ne concerne que très peu de personnes et ne demandera pas de dépenses extraordinaires», poursuit Serge Kollwelter. Ignorer ces personnes sous prétexte du nombre ou de leur origine peut cependant, à terme, entraîner un problème de santé publique. «Ces personnes risquent de développer des pathologies dont les traitements vont être onéreux et gréver le système de santé», estime-t-il. Le groupe propose une Gesondheetshëllef, un fonds de solidarité, financée par le budget de l’État, qui permettrait de garantir ces soins gratuits.

Le nombre de personnes concernées est une nébuleuse en permanente évolution : personnes au tiers payant, sans-abri, jeunes entre 18 et 25 ans sans emploi, personnes en situation irrégulière… Les profils sont divers. «Il faut avoir une adresse pour avoir une couverture sociale et cotiser. En ce moment, la CNS tolère les adresses de correspondance auprès d’associations, mais il faut une base légale. Il suffit de changer de gouvernement pour que cette tolérance s’arrête», explique Serge Kollwelter.

Quant aux jeunes, pour toucher le Revis (revenu d’inclusion sociale), il faut être âgé de 25 ans minimum. «Un jeune qui n’a ni famille ni formation en cours est livré à la générosité des offices sociaux. Les cotisations sur base volontaire devraient être prises en charge par les offices sociaux. Le ministère de la Famille devrait faire en sorte que les prestations de base soient les mêmes dans toutes les communes, poursuit-il. Il faut plus qu’une recommandation.» Cette situation touche également les jeunes réfugiés.

La santé publique en jeu

Sans couverture sociale, pas de suivi médical préventif possible, de traitement ou de prise en charge d’urgence. Des gens meurent sur nos trottoirs. «Le problème est (re)connu. Nous attendons que la politique passe à l’action, indique Serge Kollwelter. Nous avons été patients assez longtemps. Ce silence assourdissant de la part des décideurs commence à poser question.» La pandémie à elle seule ne peut pas être une réponse.

Pas de couverture sociale, c’est également faire une croix sur des traitements pour des pathologies psychiques. «Nous attendons depuis longtemps déjà que les consultations chez les psychologues soient prises en charge par la Caisse nationale de santé», ajoute Serge Kollwelter, qui rappelle que la lettre ouverte fait également état de la question de l’interprétariat en matière de soins : «La langue pratiquée par les médecins peut ne pas être la nôtre. Quand on va chez un médecin, on a envie de bien comprendre et d’être bien compris. La Croix-Rouge a un service d’interprétariat, mais il est payant.» Dès lors, comment s’offrir un tel service quand on n’a déjà pas ou à peine les moyens de s’offrir des soins? Les soins de santé ne se résument pas à prescrire des médicaments.

«Nous voulons que les personnes exclues du système de santé ou qui ont du mal à y accéder puissent obtenir de l’aide. Nous ne voulons pas créer une polémique. C’est une question de santé publique avant tout, précise-t-il. Si ces personnes sont en bonne santé, elles ne risquent pas de nous rendre malades.» Le «Ronnen Dësch» ne souhaite pas de discussions stériles, mais un passage à l’acte concret. «La santé de chaque individu a un impact sur celle de toute la société.»

Lancement des projets 2021 dans le cadre du Plan d’action national d’intégration

Suite à un appel à projets lancé par le Département de l’intégration du ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région, 10 projets ont été retenus par le comité interministériel à l’intégration pour le financement de projets favorisant l’intégration au Grand-Duché de Luxembourg. Pour l’année 2021 et 2022, le Département de l’intégration soutient les projets PAN avec un montant total de 860.000€.

L’emploi des réfugiés dans l’impasse

Pour favoriser l’autonomie des réfugiés et des migrants au Luxembourg, l’ASTI en est convaincu : l’emploi est la clé. C’est pourquoi l’Association de soutien aux travailleurs immigrés imagine sans cesse de nouveaux projets en lien direct avec les besoins du marché du travail luxembourgeois.

Ainsi, ses deux derniers programmes, démarrés début 2019, se sont révélés particulièrement efficaces : ouverts aux demandeurs et aux bénéficiaires de protection internationale tout comme aux migrants, les projets Connections4Work et LuxWoW, financés par des fonds publics européens et luxembourgeois pour le premier et privés pour le second, ont bénéficié à plus de 200 personnes.

«Quatre-vingt-dix ont participé à notre parcours Connections4Work qui comprend des cours de langue ciblés sur le vocabulaire usuel de métiers en pénurie de main-d’œuvre – jardinage, restauration, nettoyage – des ateliers pratiques, des séances d’information et des stages de formation en entreprise non rémunérés», indique Laura Zuccoli, la présidente de l’ASTI. Près de la moitié des participants ont pu montrer leurs compétences lors d’un stage professionnel tandis que 16 d’entre eux se sont vu proposer un contrat de travail. «Un succès indéniable», souligne-t-elle.

Idem pour le projet LuxWoW (Luxembourgish World of Work), qui a proposé pendant plus de deux ans des ateliers portant sur le marché de l’emploi et ses pratiques : 120 personnes ont été formées au droit des travailleurs, à la rédaction de CV ou encore à la préparation à un entretien.

Des initiatives concrètes pour pourvoir des postes qui ne trouvent pas preneur et garantir l’accès à l’emploi de cette population vulnérable. Or, faute de financements, ces deux programmes qui se sont achevés fin juin ne seront pas reconduits. Un crève-cœur pour l’ASTI, qui insiste : «Ces ateliers remédient aux obstacles à l’embauche que sont le manque de maîtrise de la langue, la méconnaissance du fonctionnement du marché du travail au Luxembourg et l’absence de contact avec les entreprises.»

Des opportunités manquées

Et ce n’est pas la seule désillusion pour l’association : alors que ses équipes constatent chaque jour sur le terrain une forte demande pour ce type de projets d’accès à l’emploi, l’ASTI dénonce l’attitude du gouvernement, aux abonnés absents en ce qui concerne le Parcours d’intégration accompagné (PIA) pourtant prévu dans l’accord de coalition. «Après une première phase concluante, le ministère de l’Intégration avait sollicité plusieurs organisations en 2018 pour y donner suite. Mais rien ne se passe. On nous répond que c’est en réflexion avec la nouvelle loi sur l’intégration et l’accueil : très bien, mais on aurait pu poursuivre avec la forme existante en attendant», regrette la présidente, qui voit là bon nombre d’opportunités manquées pour les candidats à l’emploi comme pour les entreprises.

D’autant que les difficultés de recrutement préexistantes à la crise sanitaire dans certains secteurs se sont accrues avec la reprise économique. «Face à ce déficit de main-d’œuvre, le gouvernement doit réagir en urgence et mettre en place des mesures et projets pour les réfugiés et les migrants motivés. Il y va de leur indépendance, de leur accès à une vie plus digne et d’un meilleur vivre-ensemble», résume l’ASTI, qui se dit ouverte à toute collaboration avec les acteurs concernés.

Migranten a Refugiéë faasse Fouss um Aarbechtsmarché

RTL – Pilotprojet “Connections4work”: Migranten a Refugiéë faasse Fouss um Aarbechtsmarché

Pilotprojet “Connections4work” / Rep. Chris Meisch

Fir d’Asti ass dat en Ufank, dee Courage mécht. D’Associatioun hëlleft domadder Migranten a Refugiéen, fir Fouss um Aarbechtsmarché ze faassen an domat de Manktem un Aarbechtskraaft proaktiv unzegoen.

Et gëtt ëmmer nees drun erënnert, dass et um Lëtzebuerger Aarbechtsmarché e Manktem un net qualifizéierter Aarbechtskraaft gëtt. Dëst virop an de Beräicher vun der Restauratioun, der Konstruktioun an am Transport, wéi zum Beispill Camion- a Buschaufferen. Dobäi si vill Migranten a Refugiéë bei der Adem oder beim Büro fir sozial Inklusioun hei zu Lëtzebuerg ageschriwwen a sichen eng Aarbecht. D’Asti versicht béid Problemer gläichzäiteg ze léisen an och d’Migranten an d’Refugiéen sou gutt wéi et geet, op den Aarbechtsmarché virzebereeden.

D’Presidentin vun der Asti, Laura Zuccoli: “Mir stellen am Fong geholl ëmmer rëm fest, dass ganz vill Leit am Fong geholl keng Aarbechtsplaz fannen, sief et, well d’Sproochkenntnisser net gutt genuch sinn, sief et och, well se eisen Aarbechtsmaart net gutt genuch kennen, net wëssen, wéi e funktionéiert, wéi se sech do solle rëmfannen, an och well se guer keng Kontakter richteg hu mat de Professionellen.”

Bei der Asti gëtt och vill Wäert drop geluecht, dass d’Kandidaten d’Landessprooche léieren. Zanter 2019 huet d’Associatioun 2 innovativ Projeten op d’Been gestallt. De Projet mam Numm “connections4work” gouf duerch de Fonds social européen, de Familljeministère, den Aarbechtsministère an den ONIS finanzéiert an ass an 3 Etappen opgedeelt.

De Responsabele vum Projet, Marc Piron: “Den éischte Komponent ware Sproochecoursen, déi spezifesch baséiert waren op den Apprentissage vu Vokabulär vu verschidde Metieren. Den zweeten Aspekt waren Informatiounssessiounen. Et waren der, wéi maachen ech ee CV, wat si meng Rechter als Aarbechter hei zu Lëtzebuerg, an dann hate mer awer och eng ganz flott Collaboratioun mat der Superdreckskëscht a mam Horesca, fir ganz spezifesch Formatiounen ze maachen. An dann déi drëtt Saach, dat waren onbezuelte Stagë vun 240 Stonnen an déi erlaabt hunn, de Leit a Kontakt ze triede mat de Patronen.”

Vun deenen 90 Leit, déi zanter 2019 Deel geholl hunn, hunn 41 ee Stage gemaach an dovu kruten der 16 ee Kontrakt. Et géing ee sech awer och bei verschiddene Punkten nach Gedanke maachen.

Nach eemol d’Laura Zuccoli: “Dass de Staat hei soll seng Responsabilitéiten huelen, mir hunn hei Projeten, déi sech bewäert hunn, mir hunn hei een Knowhow, et ginn der nach anerer, mir sinn net déi eenzeg, mir mengen, et misst do wierklech eng koherent Strategie opgebaut ginn, fir dass eben den Defizit, dee mer awer hunn, an ech widderhuelen, deen hu mer vun net qualifizéierten Aarbechtsplazen, dass mer deene Leit déi Brécke bauen, fir iwwerhaapt eranzekommen.”

Der Asti wier et wichteg, de gesammelten Knowhow vun de Projeten aneren Initiative weiderzeginn an och an Zukunft weider Pilotprojeten opzebauen, fir eben déi concernéiert Populatioun opzefänken an anstänneg z’integréieren.