Votre panier

Transparence dans la gouvernance: le comité interministériel

Le comité interministériel pour l’intégration élargi à la société civile: nous y voilà. Le comité s’est réuni une première fois le 16 décembre 2020 et joue la transparence.

Le compte rendu est publié sur le site du Ministère de la Famille.

2 sujets essentiels y ont été présentés:

  • Le concept du Plan Communal d’Intégration  sera  repensé en profondeur: le Ministère de la Famille propose aux communes pilotes de s‘engager dans un processus pluriannuel et dynamique en 5 étapes permettant ainsi
    d’avoir des résultats rapides, visibles t tangibles.Ce processus met l’accent sur la participation, l’inclusion et la communication.
  • La présentation de l’avant-projet de loi en faveur de l’accueil, de l’orientation, de l’intégration et de l’accompagnement des élèves nouvellement arrivés portant création du Service de l’intégration et de l’accueil(SIA)

 

Langues : bénévoles et apprenants plus forts que le virus

Apprendre une langue seul, le nez dans un bouquin, c’est comme répéter ses gammes sans jamais jouer. Forte de ce constat, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI), pionnière dans l’apprentissage gratuit des langues au Grand-Duché, a dû changer de braquet avec le virus.
« Dès la première vague, on s’est dit : mais comment va-t-on faire pour les tables de discussion et les cafés des langues?, explique Marc Faber. Tous ces gens qui font tant d’efforts pour apprendre l’une des langues du pays? » Dès fin avril, l’ASTI favorise le virtuel avec une nouvelle formule, auparavant peu utilisée, les binômes «bénévole-apprenant». Succès fou! « D’où une campagne nationale lancée en décembre pour recruter de nouveaux bénévoles », précise Marc Faber. Ces derniers sont 70 pour le moment, toutes langues confondues (français, luxembourgeois, allemand, anglais). Le concept? « On ne remplace pas les cours, il faut déjà avoir un petit niveau, du style A1. Nous proposons des mises en relation ajustées pour accomplir le but de l’apprentissage… parler! »
Marc Faber raconte cette anecdote croustillante, pour rappeler la genèse de l’accent humain mis sur l’apprentissage des langues à l’ASTI. « Il y a une dizaine d’années, l’ASTI dispensait des cours parfaitement académiques. Un jour, les apprenants en luxembourgeois sont venus nous dire : “mais où peut-on pratiquer cette langue régulièrement maintenant?” Entre immigrés ou au travail, ils avaient peu l’occasion de parler en luxembourgeois! De là est née l’idée des premières tables rondes, puis des premiers cafés des langues, où l’accent social et encore plus fort, qui se sont multipliés dans tout le pays. »«Je redécouvre ma propre langue»
En se concentrant sur la formule binôme virtuelle, Covid oblige, l’ASTI renoncerait-elle à la dimension sociale et humaine? Pas vraiment, comme nous l’explique Claude Molitor, retraitée et bénévole en français, installée depuis 40 ans au Luxembourg. « J’ai deux rendez-vous de 45 minutes par semaine avec une dame depuis novembre. C’est quelqu’un de très méritant, qui souhaite parler le français pour des besoins professionnels. Chaque semaine, nous parlons de nos vies, dans les petits moments comme les instants plus marquants. Ce sont des phrases sur les déguisements pour le carnaval des enfants, sur des contacts avec des proches ou la famille, parfois sur des parcours de vie. »


Progresser malgré la pandémie? C’est possible avec les binômes web de l’ASTI!


Français, luxembourgeois, allemand, anglais… le menu est vaste. Encore faut-il des bénévoles, notamment pour le luxembourgeois.

L’aspect technique de la conversation domine. Claude demande d’ailleurs aux apprenants s’ils préfèrent être corrigés à la moindre erreur ou à la fin de l’échange. « Mais l’enrichissement mutuel est là, incontestablement. » Y compris d’un point de vue linguistique! « Je redécouvre ma propre langue maternelle , sourit Claude. La dernière fois, l’apprenante me demandait: pourquoi dit-on “drôle de situation” quand ce n’est pas drôle? Une autre fois, il s’agissait d’expliquer le fait d’être “à côté de la plaque”. J’ai dû faire des recherches, moi-même je ne connaissais pas les racines de cette expression! » Pas simple non plus d’expliquer derrière un ordinateur le fait de «marcher sur la tête»! Le courant finit toujours par passer…
Michele Fanelli, lui, est de l’autre côté du rideau : c’est un apprenant (et donc pas un «élève» donc, puisque ce ne sont pas des cours). Serveur dans un restaurant italien, il est arrivé au Luxembourg en octobre 2019, depuis le Portugal. Son parcours de vie est plein de voyages : « Je suis italien, j’ai travaillé tout un temps en Grèce, puis au Portugal. Ma femme est portugaise. Quand elle a proposé qu’on se rapproche de sa maman au Luxembourg, je me suis dis pourquoi pas, sans trop connaître le pays .» Au départ, Michele maîtrise les mots de français qui lui suffisent pour comprendre les clients. «B onjour, voulez-vous de l’eau? Et avec ça? , récite Michele. Mais c’est lassant de parler comme un robot. »
Avec sa mise au chômage technique, fermeture des restaurants oblige, Michele n’a pas perdu de temps pour meubler son CV. Il parle d’ailleurs déjà un français appréciable! « J’échange via Instagram avec le bénévole. La vidéo passe bien. Je crois qu’elle est avocate, du moins travaille-t-elle dans la justice. Nous parlons de nos repas, de nos pays, de l’Italie, du Luxembourg… Nous parlons de la différence entre les pays. » Il doit aussi affronter quelques situations cocasses avec la langue de Molière. « La chambre est une pièce, c’est ça? », sourit-il. Michele sent qu’il progresse, en même temps qu’il entrevoit un Luxembourg plus large. « Je parle en portugais à la maison avec ma femme, en italien au travail avec mon patron… c’est important de parler français pour moi. »
Les rencontres ouvrent parfois des horizons encore plus lointains. Marc Faber conclut avec cet échange incroyable. « Une demoiselle voulait apprendre l’anglais, je me suis porté bénévole pour les échanges. C’était lors du premier confinement. Je trouvais que la connexion passait mal. J’ai fini par demander d’où elle se connectait… le Brésil! C’est un papy brésilien du quartier de l’ASTI qui avait vu la pub chez nous et qui s’était dittiens, je vais en parler à ma petite-fille, si elle veut progresser en anglais. Petite fille géolocalisée au Brésil, donc! » Ou comment faire de l’international en partant du local.

Frontex: abus et dérives !

Vorwürfe gegen EU-Grenzschutzagentur: Langsam wird es unbequem

Das Europäische Amt für Betrugsbekämpfung (Olaf) ermittelt gegen Frontex und soll sogar Büros der Geschäftsführung durchsucht haben. Auch Menschenrechtsverletzungen werden dem EU-Grenzschutz vorgeworfen. Bis kommenden Freitag muss die Agentur zudem Fragen des 
EU-Ombudsmans beantworten.

Besuch bei den Truppen: EU-Grenz-
schutzagenturdirektor Fabrice Leggeri (vierter von links) im August 2018 auf einem Frontex-Schiff im Hafen von Algeciras, Spanien. (Foto: EPA-EFE/A. Carrasco Ragel)

Die EU-Grenzschutzagentur Frontex kommt aus den negativen Schlagzeilen nicht heraus. Am Montag berichtete das Nachrichtenportal „EUobserver“ darüber, wie die Behörde sich alljährlich mit einem großen Event selbst gefeiert und dafür zwischen 2015 und 2019 schlappe 2,1 Millionen Euro ausgegeben hat. Die rauschenden Feste waren aber offenbar nicht der Grund, weshalb nun das Europäische Amt für Betrugsbekämpfung (Olaf) Ermittlungen gegen Frontex aufgenommen hat.

Bereits am 7. Dezember 2020 sollen Beamte des Olaf die Büros des Frontex-Geschäftsführers Fabrice Leggeri und seines Kabinettchefs Thibauld de La Haye Jousselin durchsucht haben. Die Aktion stehe im Zusammenhang mit Vorwürfen gegenüber Frontex, über illegale Zurückweisungen von Asylsuchenden entlang der EU-Außengrenze informiert oder gar daran beteiligt gewesen zu sein, berichtete die griechische Zeitung „ekathimerini“ vergangene Woche. Gegenüber verschiedenen Medien bestätigte der Olaf die Ermittlungen, schwieg sich über die Gründe dafür jedoch aus.

Der Druck auf Leggeri steigt. Bei einer Debatte des Europaparlaments zur humanitären Situation an den EU-Außengrenzen am vergangenen Dienstag wurden der nicht anwesende Frontex-Direktor und seine Organisation mehrmals scharf kritisiert. „Die EU ist manchmal selbst ein Teil des Problems“, sagte der luxemburgische DP-Abgeordnete Charles Goerens und betonte: „Frontex hat die Pflicht, das humanitäre Recht zu respektieren.“ Andere wurden noch deutlicher. Für Leggeri dürfe es eigentlich nur zwei Alternativen geben: „Entweder er tritt zurück oder wir werfen ihn raus!“, forderte die spanische Abgeordnete Sira Rego von der Fraktion Vereinte Europäische Linke/Nordische Grüne Linke (GUE/NGL).

Mit dieser Haltung ist Rego längst nicht mehr allein. Spätestens seit Leggeri am 1. Dezember, knapp eine Woche vor der mutmaßlichen Durchsuchung seines Büros, im Europaparlament Rede und Antwort stehen musste, haben viele Abgeordnete von seinen Manövern genug. Abermals hatte der Beamte sich darauf versteift, für eine Beteiligung von Frontex an den sogenannten Pushbacks gebe es keine Beweise. Die Fraktion der Sozialdemokraten forderte ihn darauf noch am selben Tag zum Rücktritt auf; man habe jedes Vertrauen in Leggeri verloren.

Anschuldigungen, bei Pushbacks mitzumischen, werden seit vielen Jahren immer wieder gegen Frontex laut. Vergangenen Oktober jedoch präsentierte ein journalistisches Netzwerk um das deutsche Nachrichtenmagazin „Spiegel“ und die Online-Plattform „Bellingcat“ eine Recherche mit vielen Belegen, die den Druck auf die EU-Grenzschutzagentur erhöhte (die woxx hatte darüber in der Ausgabe 1607 berichtet). So sollen beispielsweise im April 2020 knapp zwei Dutzend Flüchtlinge, die bereits die griechische Insel Samos erreicht hatten, von der dortigen Küstenwache wieder auf einem Gummifloß ausgesetzt und in Richtung der türkischen Küste abgedrängt worden sein. Ein Frontex-Flugzeug habe all dies überwacht. Auch an der ungarischen Grenze zu Serbien sollen Beamte der EU-Agentur angesichts von Menschenrechtsverletzungen und Tausenden von Pushbacks systematisch „die Augen verschließen“, so das ungarische Helsinki-Komitee, eine NGO mit Sitz in Budapest, Anfang Januar auf detaillierte Dokumente gestützt.

Auf Berichte wie diese hin hatte der Ombudsman der Europäischen Union, Emily O‘Reilly, im November eine offizielle Untersuchung gegen Frontex eingeleitet; der Olaf zog offenbar nach. Ermittelt wird von der Betrugsbekämpfungsbehörde nicht allein wegen der Pushbacks, wie das Nachrichtenportal „politico“ von vier nicht namentlich genannten Beamten aus der Frontex-Zentrale in Warschau erfahren haben will. Angeblich stehen auch Vorwürfe wegen Belästigung und Fehlverhalten am Arbeitsplatz im Raum. Mehrere Beamte hätten die EU-Agentur aus diesem Grund in den vergangenen Monaten verlassen.

Bild: EU 2015/ EC – Audiovisual Service / Angelos Tzortzinis

„Aktiv widersetzt“

Frontex-Chef Leggeri bestreitet nach wie vor jede Beteiligung seiner Behörde an den illegalen Zurückweisungen. Dennoch sah er sich vergangenen Herbst auf Druck der zuständigen EU-Kommissarin Ylva Johansson genötigt, einer internen Untersuchung zuzustimmen. Man wolle die Vorwürfe genau prüfen, so Leggeri im November, begleitet von einem Versprechen: „Ich bin entschlossen, das Büro des Grundrechtsbeauftragten zu stärken und dessen Budget schrittweise zu erhöhen.“

Nach Informationen von „ekathimerini“ hat der ranghöchste Frontex-Beamte in der Vergangenheit jedoch exakt das Gegenteil getan. Laut einer Person, die mit den internen Vorgängen in der Behörde vertraut sei, habe sich Leggeri der vorgesehenen Neueinstellung von 40 Mitarbeiter*innen für das genannte Büro „aktiv widersetzt“, zitiert das Blatt aus einem Dokument. Noch 2020 habe er auf entsprechende Nachfragen aus seinem Team geantwortet, deren Rekrutierung habe „keine Priorität“. Den an Einsätzen vor Ort beteiligten Kräften habe er zu verstehen gegeben, dass „die Meldung von Pushbacks, an denen Frontex-Personal beteiligt ist, weder für Beliebtheit noch für Beförderung“ innerhalb der Agentur hilfreich sei. Das passt ins Bild, denn auch der „Spiegel“ hatte im Oktober vom Korpsgeist innerhalb der Grenzschutztruppe berichtet: Nationale Sicherheitskräfte für beobachtete Rechtsverstöße zu melden, sei unter den Frontex-Beamten „verpönt“.

Angesichts all dessen wurde am Dienstag im Plenum erneut die Einrichtung einer parlamentarischen Untersuchungskommission gefordert. Der deutsche Abgeordnete Erik Marquardt von der Fraktion der Grünen hält eine solche für wichtiger als die auf Leggeri fokussierte Personaldiskussion. „Es ist es ja nicht primär die Verfehlung einer einzelnen Person, die wir beobachten, sondern es handelt sich um ein systematisches Problem“, sagte Marquardt gegenüber der woxx: „Frontex agiert nicht losgelöst von der Politik, sondern setzt im Grunde einen politischen Willen an den EU-Außengrenzen um, den viele Mitgliedsstaaten auch recht offen artikulieren.“ Zögerlichkeit, wie sie beispielsweise innerhalb der sozialdemokratischen Fraktion (S&D) hinsichtlich der Bildung eines Untersuchungsausschusses besteht, versteht er daher nicht. Er hofft jedoch, dass viele der Abgeordneten rasch überzeugt werden können.

„Außer Kontrolle“

Seine holländische Fraktionskollegin Tineke Strik ist skeptischer. „Ich glaube nicht, dass so etwas schnell zustande kommt“, sagte sie dem „EUObserver“ mit Blick auf das geforderte Gremium. Diskussionen werde es nicht zuletzt darüber geben, wie umfassend das Mandat eines solchen Ausschusses gestaltet ist, ob dieser sich also nur auf Frontex fokussiert oder auch das Handeln der Europäischen Kommission sowie der Mitgliedsstaaten miteinbezieht. Mindestens ein Viertel der Abgeordneten muss für die Bildung des Ausschusses votieren.

Die spanische Abgeordnete Sira Rego wiederholte am Dienstag den von verschiedener Seite gemachten Vorwurf, Frontex sei als EU-Agentur „außer Kontrolle“ geraten. Für Erik Marquardt stellt sich mit dem geforderten Ausschuss daher letztlich die Frage, wie ernst das Parlament sich selber nimmt: „Es geht darum, dass man die Ermittlungen nicht einfach nur anderen überlässt, also etwa dem Olaf und dem Ombudsman.“ Immerhin seien dank der Olaf-Untersuchung nun vielleicht Abgeordnete zu erreichen, „die die Kritik an Frontex bislang als Menschenrechtsoptimismus oder so etwas abgetan haben“. Letztlich sei jedoch auch der Olaf darauf angewiesen, „dass es politische Entscheidungsträger gibt, die aus den Ermittlungsergebnissen dann auch die entsprechenden Konsequenzen ziehen“.

Von den genannten Institutionen abgesehen, liegt das Augenmerk bislang auf der Frontex-internen Untersuchung. Ende November wurde vom Verwaltungsrat der Agentur eine Arbeitsgruppe eingesetzt, die eine etwaige Beteilung von Frontex-Beamten an Pushbacks und anderen Grundrechtsverstößen untersuchen soll. Die Übergabe eines ersten Berichts hierzu an den Verwaltungsrat war für dessen Sitzung an diesem Donnerstag geplant, dem Redaktionsschluss dieser Zeitung. Im Frontex-Verwaltungsrat sitzen neben zwei Vertreter*innen der EU-Kommission auch Repräsentant*innen der Grenzschutzbehörden aller Mitgliedsstaaten. Für Luxemburg übernimmt der Leiter der Flughafenpolizei, Christian Steichen, dieses Amt.

Eine von Ombudsman Emily O’Reilly im November an Frontex übergebene Liste von Fragen muss die EU-Agentur bis Freitag kommender Woche (29. Januar) beantworten, wie die Pressestelle der EU-Bürger*innenbeauftragten auf Anfrage der woxx zum Stand der Untersuchung mitteilte: „Der Ombudsman wird die Antworten dann analysieren, bevor über die nächsten Schritte entschieden wird.“ Der Fragekatalog richte sich unter anderem auf den Beschwerdemechanismus für Flüchtlinge und Migrant*innen gegenüber Frontex sowie auf die Rolle des Menschenrechtsbeauftragten der Organisation. Die eigene Arbeit sehe man von den nun aufgenommenen Ermittlungen des Olaf nicht tangiert.

Die kostspieligen Jahresfeiern, so ließ Frontex übrigens verlauten, seien für die Zukunft nicht mehr vorgesehen.

Quant aux foyers pour dpi

Dans une question parlementaire des députés du CSV s’enquièrent des foyers pour dpi: encadrement, peuplement, autonomie, etc

La réponse de 3 (!) Ministres est loin d’être exhaustive.

C’est ainsi que l’on apprend rien quant à l’encadrement social des foyers : par expérience on sait que  dans les foyers gérés par Caritas et Croix Rouge il y a des travailleurs sociaux sur place ,. alors qu’il n’en est pas ainsi dans tous les foyers gérés directement par le gouvernement à travers l’ONA. Dans ces foyers un agent passe une ou 2 fois par semaine.

La Question et les réponses 3314

Rapport de l’Observatoire de l’Islamophobie

Ce 2ème rapport de l’Observatoire de l’Islamophobie au Luxembourg (OIL) démontre la présence effective d’une discrimination spécifiquement dirigée vers les individus de confession musulmane. Cependant, 75,68% de nos participants estiment qu’ils sont bien intégrés socialement au Grand-Duché du Luxembourg, et 75,04% d’entre eux pensent que les individus de confession musulmane y sont moins discriminés que dans les pays frontaliers (France, Allemagne, Belgique). Nos résultats soulignent que, depuis la création de l’OIL, nous observons une baisse générale de 8% des actes islamophobes constatés entre 2017 (34,88%), 2018 (35,52%) et 2019 (27,68%). Les expériences d’Islamophobie subies directement, quant à elles, ont baissées de 1,28% entre 2017 (18,88%) et 2019 (17,6%), et ont augmentées de moins de 1% entre 2018 (16,96%) et 2019 (17,6%).
L’approche intersectionnelle qui a été adoptée permet de mettre en lumière l’hétérogénéité des situations de discriminations selon les groupes sociaux. En effet, certains individus étant susceptibles d’être discriminés sur base d’autres critères (la situation de handicap, le port de signe religieux, la vulnérabilité particulière résultante de la situation économique, les jeunes et les seniors) recouvrent un taux d’Islamophobie perçue et vécue supérieur à la moyenne du reste de nos participants. La dimension genrée des expériences d’Islamophobie ne démontre pas de différence particulière entre les hommes et les femmes, sauf lorsque ces dernières portent un signe religieux (voile etc.). Aussi, l’Islamophobie reste fortement soumise à un phénomène de non-déclaration de la part des victimes. Environ 7% des cas d’Islamophobie vécus ont été déclarés de manière formelle ou informelle. Enfin, le monde du travail, les médias, les réseaux sociaux, l’éducation/la formation et la voie publique sont en tête de liste des domaines concernés par l’Islamophobie, qu’elle soit perçue et vécue.

voici le rapport

4 mineurs non accompagnés accueillis

Four Unaccompanied Minors from Greek Camp Relocated to Luxembourg

Luxembourg Airport; Luxembourg’s Ministry of Foreign and European Affairs has announced the arrival in Luxembourg of four unaccompanied minors from the Moria camp in Greece.

In accordance with the commitments made by the Minister of Immigration and Asylum, Jean Asselborn, following the fire which destroyed the Moria camp on the Greek island of Lesbos at the beginning of September 2020, Luxembourg is participating in the relocation of refugees from Greece with the aim of alleviating the precarious situation in the country’s overcrowded refugee camps.

Following the arrival of two families of Afghan origin on 29 September and 30 November 2020, four unaccompanied minors from the Moria camp arrived in the Grand Duchy today, Thursday 7 January 2021. The children are Afghan and Burundian nationals.

With the arrival of these four young people, in addition to the twelve unaccompanied minors having already arrived on 15 April 2020, Luxembourg has fulfilled its commitments made in 2020 to Greece by relocating a total of 25 refugees, including sixteen unaccompanied minors.

Earlier today, representatives of the Directorate of Immigration of the Ministry of Foreign and European Affairs and the National Reception Office (Office national de l’accueil – ONA) welcomed the new arrivals at Luxembourg Airport.

It is expected that relocated applicants for international protection will go through the asylum procedure in Luxembourg as provided for by the law of 18 December 2015 on international protection and temporary protection.