Votre panier

La petite fenêtre où les moins favorisés reçoivent plus qu’un simple sandwich gratuit

Stëmm vun der Strooss

Distribuer chaque jour des centaines de pains garnis aux personnes dans le besoin représente un énorme effort logistique. Un coup d’œil dans les coulisses de la «Stëmm vun der Strooss».

Chaque jour, Liliana Pereira distribue des centaines de pains aux personnes dans le besoin depuis sa fenêtre de la rue de Hollerich à Luxembourg-Ville. Pour chacun, elle a un mot gentil.  © PHOTO: Laurent Sturm

 

Lire la suite

Hahn: Fehler oder Verschleierung?

Die steigende Anzahl „neuer“ Personen in der Wanteraktioun (WAK) seien kein Beweis für einen „sozialen Tourismus“, kritisierte Solidaritéit mat den Heescherten Familienminister Max Hahns (DP) Behauptungen in einem Presseschreiben vom 29. Januar. Grund sei eine „Verwechslung zwischen neuen Anmeldungen und Personen, die von weit her kommen“, so die NGO und konterte mit konkreten Zahlen: Einer punktuellen Zählung vom 14. Dezember 2023 nach lebten 71 Prozent der Bedürftigen der WAK seit mindestens einem Jahr in Luxemburg. Nur 20,9 Prozent konnten keinen Aufenthalt im Lande von mehr als drei Monaten nachweisen. Teils gehörten „Personen mit internationalem Schutzstatus […], von denen angenommen werden kann, dass sie nach der Ausweisung aus einer Asylunterkunft obdachlos geworden sind“ dazu, so die NGO. Hahns Behauptungen seien demnach entweder ein „Interpretationsfehler“ oder zeugten vom „politischen Willen, die Realität zu verschleiern“. Zudem würden offizielle Zahlen an die OCDE die Obdachlosigkeit hierzulande untertreiben, indem Zählungen nur Personen in Notunterkünften und nicht jene, die etwa auf der Straße schlafen, erfassen. Seit vergangenem November ist der Zugang in die WAK beschränkt (woxx 1813). Betroffene müssen unter anderem eine „Bescheinigung“ liefern, die bestätigt, dass sie „seit mindestens drei Monaten den sozialen Nothilfediensten bekannt sind“, erklärte der Verband Dräieck auf Nachfrage der woxx.

halte aux mises à la rue !

Halte aux mises à la rue !

Le 22 janvier 2025, le Collectif Réfugiés découvre avec stupeur qu’une maman et ses deux enfants en bas âge sont expulsés d’une structure d’hébergement gérée par l’Office National de l’Accueil (ONA). En plein hiver arborant des températures négatives, ces deux enfants dormiront dans la rue !

Lire la suite

Visas dorés

 
Le Luxembourg envisage de supprimer le régime de visa pour les investisseurs fortunés

Faisant volte-face par rapport à la coalition précédente, le gouvernement a déclaré qu’il étudiait l’avenir du programme accordant un permis de séjour pour un investissement de 500.000 euros.

Les ressortissants de pays tiers peuvent obtenir un permis de séjour, la première étape vers l’obtention d’un passeport, en investissant 500.000 euros dans une entreprise au Luxembourg. © PHOTO: Marc Wilwert/Archives/Illustration

Lire la suite

Dignité retrouvée ? 

En théorie, la procédure semble plus «humaine» que ne l’a laissé transparaître la polémique déclenchée en fin de semaine dernière sur l’expulsion de familles des structures d’accueil pour réfugiés. Non, les demandeurs d’asile déboutés n’ont pas seulement cinq jours avant de devoir plier bagage, le délai ultime est fixé à huit jours. Une échéance toujours très raccourcie, mais selon les explications livrées par le ministre Max Hahn, en charge de l’accueil des personnes cherchant refuge au Luxembourg, la période de transition entre le moment où la demande d’asile est rejetée et le jour où les personnes concernées doivent quitter la structure est fixée à 30 jours.

Lire la suite

Logement : Les expulsions en hausse

Woxx  24 Januar 2025 , Maria Elorza Saralegui

Entre avril 2023 et septembre 2024, une fois la trêve hivernale passée, presque la moitié des demandes d’expulsion introduites auprès les tribunaux ont abouti. 327 personnes et familles ont ainsi dû quitter leur logement – équivalant à 15,5 expulsions par mois, dénonce « Solidaritéit mat den Heescherten » dans un communiqué du 22 janvier. Ces expulsions toucheraient même les populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées, malades ou atteintes d’un handicap. Cela a été le cas d’une famille dont la mère se trouve dans un état de santé « critique » et qui a obtenu un sursis de déguerpissement le 15 janvier dernier pour un logement où elle habitait depuis une vingtaine d’années. Mobilisée, l’ONG explique avoir contacté les acteurs sociaux, ainsi que la commune et les ministères de la Famille et de la Santé : « Tous ont déclaré leur impuissance. » Elle entame alors les démarches et le 16 janvier, l’Office social annonce à la famille avoir trouvé un logement de remplacement. Les « déficits flagrants en matière de politique du logement » persistent cependant et le prix moyen des loyers, quant à lui, a désormais atteint 52 % du salaire minimum brut en 2023. « Nos gouvernements successifs manquent d’intervenir et continuent à miser sur les forces du marché qui contribuent activement » à la crise, critique l’association. Rappelant le droit au logement ainsi qu’une mise en garde du Comité européen des droits sociaux, qui, en 2023, avait averti que les déguerpissements sans relogement violent la Charte sociale européenne, l’ONG exige entre autres une taxe sur les logements vides, la construction de plus de logements sociaux, un impôt foncier progressif ou encore un plan national pour lutter contre le sans-abrisme et le mal logement.