De jeunes réfugiés aux platines
L’association luxembourgeoise pour le Dialogue interculturel a encadré le projet Anyone Can DJ permettant à de jeunes réfugiés de faire de la musique et d’aller à la rencontre des jeunes résidents de leur âge.
L’association Luxembourgeoise pour le Dialogue Interculturel (ALDIC) a dressé le bilan de son projet Anyone Can DJ, un projet réalisé avec le soutien de la Fondation Sommer et le Service national de la jeunesse (SNJ) – Project Go. Le projet s’est déroulé du 1er juillet au 31 décembre, a impliqué 60 jeunes réfugiés âgés de 12 à 18 ans au Luxembourg. Des partenariats stratégiques ont permis d’analyser les besoins, de favoriser l’acquisition des compétences et de construire des synergies avec les jeunes au sein d’écoles et de centres de réfugiés, selon l’association.
L’objectif principal du projet Anyone Can DJ était d’enseigner aux jeunes réfugiés les compétences de base en matière de DJing, en encourageant une forme unique d’expression personnelle tout en promouvant la diversité culturelle. Un total de 14 ateliers de DJing ont été organisés, se concentrant principalement sur la pratique et offrant une attention individuelle à chaque participant : 3 ateliers au centre de réfugiés de Kirchberg, 2 ateliers à Esch-sur-Alzette, 7 ateliers au Lënster Lycée de Kirchberg et 2 événements de clôture les 13 et 17 décembre. L’un s’est déroulé au Lënster Lycée International School lors d’un déjeuner interculturel, avec la participation d’étudiants du lycée Vauban. L’autre a eu lieu lors de la célébration de Noël au centre de réfugiés de Kirchberg, offrant un espace aux participants pour dévoiler leur talent et partager leurs créations musicales. L’association précise que les ateliers ont non seulement forgé un lien fort entre les participants, mais ils ont également facilité le partage et l’appréciation de leur musique préférée, combinant à la fois modernité et tradition. Le projet, initié et dirigé par Biruk Gezahegn avec le soutien d’un groupe de jeunes dévoués, dont Sarah Steuer, Nicolas Herlin, Vera Camacho Martins, Othmane Sahila et Karina Nguyen, a été supervisé par Sabrina Benfriha, présidente de l’ALDIC ASBL, et Mehdi Mribah.