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Maisons de retour

Luxemburger Wort 30. August 2024

Regierung erleichtert freiwillige Rückkehr von Flüchtlingen

Wer sich illegal auf luxemburgischem Boden befindet und ausreisepflichtig ist, soll seine Ausreise in der ersten Maison de retour in Kirchberg planen.

Das Flüchtlingszentrum LuxExpo.  Foto: Gerry Huberty

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«Tout et n’importe quoi»

Edito du Quotidien, David Marques, 22 août 2024

Les réfugiés sont de bons boucs émissaires pour tout et n’importe quoi, surtout ceux qui sont un peu plus exotiques. On les rend responsables de la pénurie de logements, de la montée du chômage, de l’inflation, de la hausse de la criminalité, de l’insalubrité de certains lieux. On oublie simplement qu’il y a toujours eu des réfugiés et que ces personnes dont on ne veut pas font les travaux que les autres ne veulent pas faire.»
Dans notre Interview du lundi de cette semaine, l’Ombudsman, Claudia Monti, a utilisé des mots très clairs. Des mots qui
résonnent et qui laissent songeur. En y regardant de plus près, ce constat est juste. La question posée à l’avocate de formation était en lien avec un manque de volonté grandissant de la part d’administrations et de communes d’accueillir des demandeurs d’asile.
En effet, la réticence reste de mise, en dépit des importants efforts fournis. L’augmentation de la capacité des foyers de 250 %, soit 5 500 lits, entre 2014 et fin 2023 n’a pas suffi à éviter une saturation. L’afflux renforcé de réfugiés à lui tout seul n’est pas suffisant pour expliquer ce manque de capacités.
Au Luxembourg, certains milieux, politiques également, traitent effectivement les réfugiés en «bons boucs émissaires». Il suffit de penser à l’ADR. Certains élus du CSV ne sont pas en reste. L’immigration «illégale, massive et incontrôlée» est considérée comme la principale source des maux listés par Claudia Monti. Malheureusement, ces propos populistes et simplistes, voire racistes, sont partagés par un nombre grandissant de citoyens, alors que, dans les faits, la situation
est à relativiser.
Le Vieux Continent est-il vraiment envahi par les migrants? La réponse est non.
L’UE accueillait, fin 2021, moins de 10 % de l’ensemble des réfugiés dans le monde. Les personnes cherchant à trouver refuge représentaient alors 1,5 % de la population totale de l’UE. La majorité des réfugiés d’Afrique et d’Asie ne viennent d’ailleurs pas en Europe, mais s’installent plutôt dans les pays voisins.
Il est dès lors plus approprié de faire la part des choses, y compris en assurant un traitement digne aux réfugiés qui peuvent espérer rester en Europe et à ceux qui ne pourront pas bénéficier d’un droit de séjour

 

 

Permettre aux réfugiés d’être les acteurs de leur inclusion

Oliver aide concrètement les bénéficiaires à avancer dans leurs projets professionnels lors des rendez-vous individuels.

Le Quotidien 9 août 2024

L’association Singa Luxembourg promeut une démarche nouvelle dans l’inclusion des réfugiés. Nous avons rencontré les personnes qui œuvrent chaque jour pour le permettre.

Singa Luxembourg, voilà une ASBL qui porte bien son nom. Elle le tient du mot «lien» en lingala, langue bantoue parlée au Congo. Fondée en 2020 par Jimmy Corneille, la branche luxembourgeoise de l’association internationale tente d’inclure les «nouveaux arrivants» (demandeurs et bénéficiaires d’une protection internationale) dans la société grand-ducale. «Elle est née de l’envie que les gens se connectent et que cela puisse apporter une richesse à la fois aux personnes nouvelles arrivantes et aux personnes locales», se remémore le fondateur. Le lien, c’est donc ce que Singa met en avant à travers ses différentes fonctions.

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Integration durch Assimilation

INTERVIEW Gegen Hofieren konservativer Islamverbände: Muslimischer Theologe warnt Politik und Kirchen
Von unserem Korrespondenten Manfred Maurer, Linz  tageblatt 9. August 2024
Der soeben vereitelte Anschlag auf ein Wiener Taylor–SwiftKonzert unterstreicht auf drastische Weise: Österreich hat ein Integrationsproblem. Das brandgefährliche Gedankengut islamischer Extremisten sickert auch dort, wo der Islam seit 1912 anerkannte Religion ist, in jungmuslimische Köpfe. Was tun? Der islamische Religionspädagoge und Buchautor -Abdel-Hakim -Ourghi spricht sich im Tageblatt-Interview für einen Schulterschluss der liberalen -Muslime aus und warnt Politik und Kirchen vor einer Kooperation mit konservativen Islamverbänden. Die Lösung der Integrationsproblematik sieht der Freiburger Theologe in -Assimilation.

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UN-Kinderrechtskommission fordert

Luxemburg muss Rückführung einer syrischen Familie stoppen

Aus materieller Not heraus zog die Familie von Griechenland weiter nach Luxemburg. Dort darf sie aber nicht bleiben, sagen die Behörden.

Die syrische Familie hatte im Namen ihres jüngsten Sohnes einen Asylantrag gestellt – der wurde von den Luxemburger Behörden abgelehnt. Die Familie muss zurück nach Griechenland.  Foto: Shutterstock

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NEWSLETTER der Robert Bosch Stiftung

 

Robert Bosch Stiftung
Powersharing in der Einwanderungsgesellschaft
FOKUS MEDIEN: MACHT UMVERTEILEN! ABER WIE?
Bei unserer Podiumsdiskussion FOKUS MEDIEN in Kooperation mit den Neuen deutschen Medienmacher:innen diskutierten wir über Powersharing im Sektor Medien. Medien sind die vierte Gewalt im Staat und das macht sie sehr mächtig. Diejenigen, die aktuell über das Was und Wie unserer News entscheiden, sind bisher jedoch eine recht homogene Gruppe. Deswegen braucht es vielfältig besetzte Redaktionen, die möglichst viele Menschen und Perspektiven repräsentieren. Wir haben die Veranstaltung zum Nachschauen aufgezeichnet. 
ZUM VIDEO

 

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Affaire Caritas : le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot inquiet pour les réfugiés

  • L QUOTIDIEN  3o juillet 2024

    Des migrants n’ayant trouvé comme solution d’hébergement que des tentes, en 2023, sous le pont Adolphe.

    Photo : archives lq

Le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot (LFR) alerte sur la situation des personnes qui cherchent refuge au Luxembourg et qui pourraient être moins bien accueillies dans le contexte de la récente «affaire» Caritas.

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Où en est le Plan National d’Intégration?

Question parlementaire  880 de Marc Baum, député Déi Lénk et réponse des Ministres Max Hahn et Georges Mischo

Réponse du ministre de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil et du ministre du Travail à la question parlementaire n°880 de Monsieur le Député Marc BAUM concernant le Plan d’action national d’intégration.

1. Est-ce qu’une évaluation complète du Plan d’Action National Intégration (PAN) est prévue ou encours ? Monsieur le ministre peut-il me renseigner sur l’échéancier prévu ? Dans la négative de la première question, pouvez-vous m’en donner les raisons ?
Étant donné que les objectifs du PAN sont réalisés via des projets et financements spécifiques, le suivi et l’évaluation du PAN portent prioritairement sur les projets sélectionnés, lesquels proposent de mettre en œuvre au moins l’une des priorités nationales. Dans ce cadre, le comité de suivi mobilise des indicateurs à la fois quantitatifs et qualitatifs, notamment afin de déterminer si les projets ont eu
l’impact visé et rempli les objectifs initialement poursuivis.
En parallèle, le gouvernement a collaboré avec l’OCDE dans le contexte de la réforme de la loi sur l’intégration, désormais loi relave au vivre-ensemble interculturel, en vue de réaliser une évaluation dite fast-track du système luxembourgeois d’intégration, incluant le PAN. Cette évaluation intermédiaire, qui a été réalisée dans une perspective internationale, a été publiée officiellement en 2021. En 2023, le Comité interministériel à l’intégration a dressé en sus le bilan pluriannuel des projets et actions soutenus dans le cadre du PAN. Le gouvernement intégrera ces données dans le futur Plan
d’action national du vivre-ensemble interculturel.

2. Est-ce que le gouvernement prévoit d’élaborer une nouvelle version du Plan d’Action National Intégration (PAN) ? Dans l’affirmative, Monsieur le ministre peut-il me renseigner sur l’échéancier prévu et me préciser si une large consultation des acteurs concernés est prévue en amont ?
Le Plan d’Action National du vivre-ensemble interculturel est un des quatre instruments de la loi du 23 août 2023 relave au vivre-ensemble interculturel. Le projet de plan est en cours d’élaboration et suivra par la suite la procédure telle que prévue par la loi. Ainsi, dans ce cadre non seulement le Conseil supérieur du vivre-ensemble interculturel, les collèges des bourgmestre et échevins des communes et les commissions communales du vivre-ensemble interculturel seront consultés, mais des réunions d’information publiques seront également organisées. Pour le détail de la procédure, il est renvoyé à
l’Article 3 paragraphes 3-11 de la loi relave au vivre-ensemble interculturel.

3. Quels enseignements pouvez-vous tirer de la mise en place du système de suivi et d’évaluation de la politique d’intégration à long terme ?
En comparaison internationale, le Luxembourg dispose de nombreuses sources administratives pour suivre et évaluer efficacement la politique d’intégration. Ces sources sont néanmoins dispersées au sein de plusieurs ministères, et il n’existe pas de cadre juridique permettant le partage systématique de données personnelles, parfois sensibles au regard du RGPD.
Ceci dit, la plateforme de micro-données de l’IGSS, fusionnant déjà données d’emploi, de chômage et de sécurité sociale, de même que le LNDS, offrent désormais une piste intéressante de développement d’un outil innovant et opérationnel en mesure de capter l’ensemble des données administratives clés sur l’intégration des immigrés et de leurs enfants, tout en respectant la règlementation en vigueur en matière de protectoon des données personnelles. Combinables sur base du consentement éclairé des personnes physiques, ces données permettraient d’avoir une vision longitudinale, c.-à-d. de produire des informations sur les parcours d’intégration et sur les éventuels obstacles rencontrés.
En outre, le ministère de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil (MFSVA) développe et réalise avec ses partenaires des enquêtes complémentaires ciblant certaines questions clés, par exemple l’enquête nationale sur le racisme et les discriminations ethno-raciales, ou encore l’évaluation de la sélection sociale dans la participation au CAI.

4. Quelles mesures d’encouragement à l’autonomisation des demandeurs de protection internationale (DPI) ont été entreprises (page 13) ?
Dans le cadre du Parcours d’intégration accompagné (PIA), des modules de « Bienvenue au Luxembourg » sont proposés aux DPI. Les objectifs de ces modules consistent à :
• Soutenir l’autonomisation des personnes issues de pays tiers avec un focus sur les DPI et BPI,
• Encourager et aider les DPI à participer de manière plus autonome à la vie de la société d’accueil, leur transmettre des informations de base sur le vivre-ensemble et leur donner les outils pour trouver des sources d’informations utiles pour leur vie au Luxembourg.
L’ONA propose également de nombreuses formations aux DPI afin de les aider à comprendre les procédures et documents administratifs, la pratique des langues courantes du pays, les rencontres sociales et échanges interculturels, la recherche d’un emploi ou encore l’intégration au sein du pays.
A titre d’exemple, l’ONA a mis en place un cycle de formations « Dispositif d’autonomisation au primo-accueil » (DAPA) qui prévoit quatre modules de formation pour les résidents :
• Module Parcours DPI (acteurs principaux du parcours, droits et devoirs liés à l’accueil, vivre ensemble dans la structure, etc.)
• Module Santé (système luxembourgeois, lieux de soins, prise en charge, santé mentale, etc.)
• Module Famille (système scolaire, responsabilisation, lois sur la protection de l’enfant, etc.)
• Module Administratif (démarches administratives, organisation, rendez-vous, etc.)
Par ailleurs, les encadrants sociaux au sein de structures d’hébergement organisent de nombreuses activités culturelles et sportives dans un souci d’intégration et d’autonomisation.

5. Quels ont été les efforts entrepris pour répondre à l’objectif 1 en matière d’intégration et plus particulièrement en ce qui concerne la mesure 3 (“Rechercher des solutions aux défis de logement des BPI avec les autorités locales et autres acteurs en la matière”) ?
L’accès à un logement constitue un élément important pour l’intégration des bénéficiaires de protection internationale (BPI). Comme les BPI bénéficient des mêmes droits sociaux que les autres résidents luxembourgeois, ils sont assistés au même titre par les instances étatiques ou services conventionnés par l’État dans leur recherche d’un logement abordable, tels que l’Agence immobilière sociale (AIS), la Société Nationale des Habitations à Bon Marché (SNHBM) ou encore le Fonds du
logement. Ainsi, l’amélioration de l’accès à un logement pour les BPI s’inscrit dans la volonté plus large du gouvernement de promouvoir massivement la création de logements abordables, tel que précisé dans l’accord de coalition 2023-2028.
Dans le but de favoriser l’intégration des BPI, le MFSVA a entre autres une convention avec le service « Lëtzebuerger Integraouns- a Sozialkohäsiounszenter » (LISKO) de la Croix-Rouge pour la consultation et l’accompagnement psycho-social des BPI.
Dans ce cadre, il y a lieu de mentionner les « Workshops Logement » qui ont été offerts aux BPI par le LISKO à travers les dernières années. Ainsi, en 2023, au total 27 Workshops ont été organisés, dont 12 en langue arabe et 9 en langue grigna. Au total, 267 participants ont été comptés, dont 120 parcipants aux workshops en langue arabe et grigna.
Cependant, puisqu’aucune différenciation n’est faite entre les résidents luxembourgeois et les BPI, le MFSVA ne dispose pas de données se rapportant uniquement aux BPI. De même, le MFSVA ne peut uniquement se prononcer sur les mesures mises en place dans le cadre de ses attributions, à savoir des mesures liées à l’exclusion sociale liée au logement.
Le MFSVA a conventionné de nombreuses structures d’hébergement pour adultes œuvrant en faveur des personnes sans-abri ou menacées d’exclusion sociale par le biais du logement, qui proposent diverses formes de logements tels que des foyers, des chambres individuelles, communautés de vie ou studios/appartements à des personnes fragilisées, y inclus des BPI. En 2023, le parc locatif des structures d’hébergement a permis de loger 5.425 personnes (pour 1.433 logements).
Force est de constater que le nombre de personnes accueillies dans ces structures a connu une forte augmentation au cours des 10 dernières années. Cette hausse s’explique par l’extension de l’offre au niveau des structures d’accueil, la signature de nouvelles convenons et l’augmentation des capacités d’accueil.
Tel que prévu par l’accord de coalition 2023-2028, le MFSVA contiunera à soutenir les mesures et actions qui visent à prévenir et à combattre la pauvreté et l’exclusion sociale. Ainsi, le MFSVA initiera et poursuivra en 2025 son éventail de mesures pour combattre la précarité et le sans-abrisme, qui touchent à la fois les résidents luxembourgeois et les BPI.

6. Quelles sont les conclusions générales rées en ce qui concerne les mesures d’autonomisaon ?
Pour certaines formations, des enquêtes de sastisfaction sont mises en place. Ainsi, à l’issue de chaque formation, les participants sont invités à donner leur avis sur le contenu, la durée, le contact avec le formateur. Par exemple dans le cadre de projet pilote de DAPA, le résultat de la satisfaction globale était de 3,5/4. Par ailleurs, les connaissances avant et après les formations sont évaluées de manière
à pouvoir juger du niveau de compréhension acquis en fin de formation.

7. Quels ont été les efforts entrepris pour promouvoir le congé linguistique prévu à l’objecf en matière d’intégration en son point 5 ?
Toutes les informations et modalités pratiques relaves au congé linguistique sont consultables sur les portails internet www.guichet.lu et www.lifelong-learning.lu et sont régulièrement mises à jour. Par ailleurs, dans une optique de digitalisation et de simplification administrative, le ministère de Travail vérifiera la cohérence de l’intégralité des congés spéciaux existants et harmonisera leurs procédures.
La refonte du cadre légal du congé linguistique et et l’élaboration de démarches électroniques sur MyGuichet font également pare de ces mesures.

8. Combien de comités ou conseils consultatifs fonctionnent à ce jour dans les structures d’hébergement publics ou privés ? Quels enseignements a-t-il lieu de tirer de la pratique actuelle ?
Concernant la mise en place de comités consultatifs dans les structures d’hébergement, il y a lieu de préciser que les encadrants sociaux organisent régulièrement, et en fonction des besoins et de la demande des résidents, des réunions entre résidents et encadrants. Ce type de réunion peut soit concerner l’ensemble des personnes hébergées, soit des groupes de personnes. Lors de ces réunions,
des sujets divers du vivre-ensemble en communauté sont thématisés, en fonction des besoins constatés par les résidents et les encadrants sociaux. Actuellement, l’ONA explore avec ses partenaires sociaux chargés de l’encadrement socio-éducatif dans certaines structures d’hébergement des formes supplémentaires de participation et de consultation des occupants des structures, tels que dessondages ou des boîtes à suggestions, les résidents étant ainsi impliqués dans la prise de décision.

L’embauche de travailleurs saisonniers sera facilitée

Le Quotidien 12 juillet 2014

Les ministres de tutelle et les représentants du secteur se sont accordés hier
sur une simplification du recrutement de main-d’œuvre dans le cadre des vendanges et récoltes.

Fidèle à son leitmotif de la simplification administrative et de la recherche de «solutions pragmatiques», le gouvernement continue ses efforts pour soulager certains secteurs. Hier, c’était au tour de l’agriculture, de la viticulture et de l’horticulture. Une table ronde, intitulée «Wäibaudësch», leur a permis d’échanger avec les ministres Martine Hansen (Agriculture), Georges Mischo (Travail) et Martine Deprez (Santé et Sécurité sociale).

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