Croissance de l’immigration en 2019
Le Luxembourg se distingue par son dynamisme démographique parmi les pays européens. Sur les dix dernières années, la croissance de la population est due à un peu plus de 80% aux migrations. Si l’immigration était surtout italienne après la 2me Guerrre Mondiale , se sont ensuite les Portugais, qui prennent le relais. L’immigration s’est, par la suite, diversifiée, même si les citoyens européens restent largement prédominants. Les résidants non luxembourgeois sont en grande partie des personnes jeunes en âge de travailler et de procréer, ils « rajeunissent » la structure d’âge de la population.
Le solde migratoire est le facteur essentiel de la croissance démographique au Luxembourg. Depuis plusieurs décennies, le taux de solde migratoire net du Luxembourg dépasse en moyenne largement celui de l’Europe prise dans son ensemble. En 2018, ce taux était de 16.3 pour mille par an au Luxembourg, contre 2.6 pour mille dans l’UE-27.
Parmi le solde migratoire observé en 2019, les Indiens sont la première nationalité non européenne avec un solde migratoire de 531 personnes (4.8% du solde migratoire). Deux autres nationalités non-européennes sont également présentent dans le top 10 des nationalités : les Erythréens (3.4% du solde migratoire, soit un solde de 375 migrants), pour la plupart demandeurs d’asile, et les Brésiliens (2.8% du solde migratoire, soit un solde de 313 migrants).
Le solde migratoire des Luxembourgeois est négatif depuis 1999, ce qui signifie qu’il y a plus de Luxembourgeois qui émigrent vers un pays étranger que de Luxembourgeois qui retournent vivre au Grand-Duché. L’année dernière ce solde était de -1 067.