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ARTE: Migrants : la tradition d’accueil du Luxembourg

Par rapport à sa population, le Luxembourg est l’un des pays européens qui accueillent le plus de migrants depuis 2015 et le début de la crise migratoire. Et contrairement à d’autres Etats, le Grand Duché n’a pas fermé les portes : le nombre de demandeurs d’asile y est toujours aussi important qu’au plus fort de la crise, sans que cela pose de problème pour le vivre-ensemble.

Journal de ARTE du 10 mardi 2019

Documents manquants, comment les “remplacer”.

Par la biais d’une question parlementaire (N0 360) le député Marc Angel (LSAP) a interrogé les Ministres des Affaires Etrangère et de la Justice sur l’accès aux actes civils pour le bénéficiaire de la protection internationale

Eléments de la réponse :

A l’instar de l’approche française mise en place pour l’OFPRA, l’acte de notoriété établi par le juge de paix est une reconstitution de l’acte de naissance et a valeur d’acte authentique. Par contre l’approche luxembourgeoise a le grand avantage que cette procédure est ouverte à toute personne étant dans l’impossibilité de produire un acte de naissance, et non aux seuls bénéficiaires de protection internationale.

Prouver son statut civil en tant que migrant-e

Le ministre de la justice reste évasif sur la question des « barrières administratives » que rencontrent les migrant-e-s pour réaliser des actes civils.

Woxx 18 mars 2019

«J’ai fui le cauchemar de la Syrie»

Le Quotidien avait évoqué en 2015 le périple d’un réfugié de guerre syrien, Rami Alattar, qui avait fini par arriver au Luxembourg, avant d’y faire une demande d’asile. Il est aujourd’hui à la tête d’une entreprise.

Près de trois ans et demi après sa demande d’asile au Luxembourg, le réfugié syrien Rami Alattar a créé sa start-up qu’il développe au sein de la Luxembourg House of Financial Technology (LHoFT).

Le Quotidien 5 mars 2019

Seit drei Jahren Teil des Viertels

Im Flüchtlingsheim der Croix-Rouge in Düdelingen sind aktuell 65 Flüchtlinge untergebracht

VON ANNE HEINTZ, Luxemburger Wort 2/3 März 2019

Im Düdelinger Stadtteil Schmelz hat 2016 das Centre d’accueil pour demandeurs de protection internationale (DPI) des Luxemburger Roten Kreuzes seine Türen geöffnet. Zurzeit beherbergt die Einrichtung 65 Flüchtlinge. Auch ein Dutzend Freiwillige schaut regelmäßig vorbei.

Bridel: Hickhack nimmt ein Ende

Asylsuchende finden ab kommendem Sommer auf der Brideler Anhöhe Berk ein neues Zuhause

Bridel. In vielen Ländern sehen sich Menschen gezwungen, diese zu verlassen, um einem Krieg, Katastrophen oder einer Notlage zu entkommen. In Bridel werden demnächst 42 Flüchtlinge ein neues Zuhause finden.

Wie der Kopstaler Bürgermeister Carlo Schmit (DP) auf LW-Nachfrage hin bestätigte, werden zurzeit die Modularstrukturen gemäß den kommunalen Baugenehmigungen errichtet. Die Aufbauarbeiten laufen auf vollen Touren und sollen in knapp vier Monaten abgeschlossen werden. Spätestens Mitte Sommer wird der neue Wohnraum den in Luxemburg ankommenden Asylbewerbern zur Verfügung stehen und ihnen dementsprechend ein Dach über dem Kopf bieten. Damit findet in diesem Dossier ein langes Hin und Her ein Ende.

Anfänglicher Protest

Denn auch wenn sich die Zahl der Asylanträge in Luxemburg mittlerweile stabilisiert hat und sich die Öffentlichkeit verstärkt um eine Integration der bereits in Luxemburg lebenden Flüchtlinge bemüht, so ist die internationale Flüchtlingskrise noch nicht vorbei. Vor knapp einem Jahr hatte der Lëtzebuerger Flüchtlingsrot mehr Würde im Umgang mit Flüchtlingen – vor allem bei der Unterbringung, angemahnt. Als positives Beispiel soll nun die Unterkunft in Bridel entsehen.

Bereits im Winter 2014 hatten das Familienministerium und das Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) Baupläne zu zwei Wohnblöcken in modularer Bauweise in der Rue des Bouleaux an der Kreuzung zur Rue des Bruyères auf der Anhöhe Berk in Bridel gegenüber der Apotheke erstellt.

In der Sitzung vom 7. März 2014 äußerte sich der Kopstaler Gemeinderat einstimmig positiv zu diesem Vorhaben. Doch einige Anwohner wollten sich nicht mit dem Wohnprojekt anfreunden. Auch die Pläne des Fonds du logement, zusätzlich 23 soziale Wohneinheiten zu erbauen, stießen auf Kritik, sodass sich die Genehmigungsprozeduren in die Länge zogen. Geplant waren 16 Reihenhäuser, fünf Zweifamilienhäuser und zwei Doppelhäuser.

Im Laufe der Zeit stellte sich allerdings heraus, dass eine Mehrheit der Einwohner in der gediegenen Brideler Villenortschaft sehr viel entspannter mit dem Projekt für Flüchtlingsunterkünfte in ihrer Nachbarschaft umging.

Ende der Arbeiten in vier Monaten

Nach so manchem Hin und Her, mit den sechs Stimmen der damaligen CSV-Är-Equipe, dem Ja von Déi Gréng und den drei Enthaltungen der DP, wurde in der Gemeinderatssitzung vom 4. April 2017 nun schlussendlich der entsprechende Teilbebauungsplan angenommen. Am 23. Februar 2018 wurde mit dem Roden der Bäume und den Infrastrukturarbeiten begonnen.c.k.

Luxemburger Wort 2/3 März 2019

Lourds héritages à assumer

Une coalition gratifie les gagnants et pénalise les perdants: normal direz vous ! En tout cas, il en a été ainsi au niveau de la répartition des compétences en matière d’accueil et d’intégration du présent gouvernement. Tenant compte du peu de coordination entre les Ministères respectifs, d’aucuns avaient souhaité que la procédure d’asile, l’accueil et l’intégration se retrouvent sous une même autorité ministérielle. Il y a certes eu redistribution des cartes, sans véritable cohérence cependant. Les « mauvaises » cartes de l’accueil des demandeurs de protection internationale ont été refoulées du Ministère de la Famille à celui des Affaires Etrangères. Pourquoi mauvaises ? Il n’y a qu’à lire l’avis de la Commission Consultative des Droits de l’Homme quant à l’état des lieux d’hébergement des demandeurs de protection internationale: il y est question de vétusté, d’insalubrité, de promiscuité, d’absence d’intimité, etc. Voilà pour une partie de l’héritage. La forte occupation des foyers est due au nombreux bénéficiaires du statut « obligés de rester dans les hébergements collectifs faute de pouvoir se reloger dans des logements privés. ». Héritage aussi d’une non – politique de création de logements à prix abordable pour toute la population. Cet aspect va changer, nous le verrons.

Lire la Tribune de Serge Kollwelter  dans le Wort du 23 février 2019

 

 

 

«Aidez-nous à vivre comme des êtres humains»

Parties en mars 2012 de l’Érythrée, A. et sa fille F. se retrouvent aujourd’hui au Luxembourg, mais dans l’inconnu et l’incertitude la plus totale.

Emprisonnée arbitrairement dans son pays, réduite en esclavage et revendue en Libye, passée, entre autres, par l’Italie et la Suisse, A.* se retrouve aujourd’hui au Luxembourg avec sa fille F.*, 9 ans, sans savoir quel sera son avenir.

Le Quotidien_ 22 Février 2019