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Emile Eicher: „Wir wollen keine Ghettos haben“

Aufnahme von FlüchtlingenPlus Artikel

Die Flüchtlingsunterkünfte sind zurzeit vollständig ausgelastet. Was die Gemeinden akut unternehmen können, um die Aufnahmestrukturen zu entlasten, bespricht Syvicol-Präsident Eicher im Interview.

Luxemburger Wort 7 November 2023

Das Problem der Flüchtlingsaufnahme ist eng mit den hiesigen Herausforderungen des Wohnungsbaus verbunden, findet der Präsident des Gemeindesyndikats Emile Eicher.
Das Problem der Flüchtlingsaufnahme ist eng mit den hiesigen Herausforderungen des Wohnungsbaus verbunden, findet der Präsident des Gemeindesyndikats Emile Eicher. Foto: Alain Piron
Dazu auch der Leitartikel aus dem Luxemburger Wort vom 7. November 2023 von Ines Kurschat : Unrecht plus Unrecht ergibt kein Recht

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Candidatures étrangères aux élections : « Le plafond de verre s’est brisé »

Fabien Grasser | 2023-06-01 | Woxx

Cette année, 336 personnes étrangères se présentent aux communales, contre 268 il y a six ans. Ce saut quantitatif est aussi qualitatif, affirment les formations politiques interrogées par le woxx. D’importantes disparités se font jour entre partis, les plus grands d’entre eux étant aussi ceux qui alignent le moins d’étrangers-ères aux élections du 11 juin.

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Les propositions de l’ASTI aux communes

Dans la perspective des élections communales, l’ASTI a présenté des propositions pour les communes

les voici

Echos dans la presse: Wort online du 7 février 2023

 

Le Quotidien 11 février 2023

L’ASTI met la pression aux communes

  • Le président de l’ASTI, Evandro Cimetta (à g.), et le porte-parole Sérgio Ferreira ont égrené les propositions.

    Photo : fabrizio pizzolante

Quatre mois avant les élections communales, ouvertes pour la première fois aux résidents étrangers, l’ASTI rappelle que c’est au niveau local que se joue le vivre-ensemble.

Avec les élections communales du 11 juin en ligne de mire, l’ASTI a enchaîné les rencontres avec les partis politiques ces derniers mois, et porté une série de propositions au service du vivre-ensemble auprès des sept partis représentés à la Chambre des députés – DP, LSAP, déi gréng, CSV, pirates, déi Lénk et ADR.

Après avoir bouclé cette tournée il y a quelques jours à peine, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés en tire un bilan globalement positif, sans pour autant se faire d’illusions : «On sait que ce genre de rendez-vous ne permet pas de débattre des questions de fond», reconnaît le porte-parole Sérgio Ferreira, à quelques mois de ce scrutin qui sera, pour la première fois, ouvert à tous les résidents.

«Un moment nouveau et une avancée pour la démocratie luxembourgeoise», salue l’ASTI, qui a mené ce combat en faveur de l’égalité pendant plus de 30 ans. «La société a changé et, qu’on le veuille ou non, l’immigration est l’un des éléments qui la structurent», note Sérgio Ferreira.

Mais pour cet ancien journaliste, il ne faudrait pas croire que cette récente victoire change tout : «L’ouverture prônée dans les discours est, dans les faits, encore accompagnée de messages contradictoires», pointe-t-il. «La loi accordant le droit de vote aux étrangers aux élections locales a été adoptée en juillet. Six mois plus tard, les députés révisaient la Constitution en ces termes: les Luxembourgeois sont égaux devant la loi, excluant de nouveau les étrangers.»

Autant de signaux qui compliquent leur accueil au Grand-Duché, là où l’ASTI plaide pour une approche globale doublée d’efforts permanents, «pas juste le temps de l’une ou l’autre campagne alibi», notamment de la part des communes : «Leur rôle dans le vivre-ensemble est décisif. Pourtant, par manque de volonté politique, beaucoup sont dans l’immobilisme total. Comment espérer que les gens s’intéressent aux élections? Encore faut-il alimenter cet intérêt», sourcille Sérgio Ferreira, pour qui «investir dans notre démocratie est essentiel».

D’où l’une des revendications de l’association, réclamant la suppression des commissions consultatives pour étrangers au sein des communes, jugées dépassées. «Les étrangers ne sont pas à part : ils sont des citoyens comme les autres, avec le droit de vote, et cela doit se refléter dans toute la vie locale. Pourquoi un ingénieur portugais siègerait-il à la commission des étrangers au lieu de celle dédiée aux travaux publics?», interroge le porte-parole, précisant que les commissions véritablement mobilisées et actives restent l’exception, la plupart servant davantage de prétexte. Sur ce point, le projet de loi présenté hier (lire ci-contre) pourrait faire bouger quelques lignes.

Des Luxembourgeois «pas comme les autres»

Parmi d’autres propositions, l’ASTI remet sur la table la question de la répartition équitable des réfugiés dans les communes du Luxembourg – 4e pays de l’UE à accueillir le plus de réfugiés par habitant : «Les autorités communales doivent suivre la tendance nationale et prendre conscience du partage de la responsabilité», argumente-t-il, rappelant que certaines communes ont concédé des efforts disproportionnés ces derniers mois par rapport à d’autres.

Sur le front des inscriptions sur les listes électorales, si la capitale annonçait le mois dernier que seuls 7 % de ses habitants étrangers y figuraient – alors qu’ils représentent près des trois quarts de sa population – l’ASTI veut rester confiante : «Le nombre d’électeurs étrangers potentiel est cinq à six fois plus important par rapport à 2017, et puis beaucoup ont acquis la nationalité luxembourgeoise entretemps et n’apparaissent plus dans les statistiques», analyse Sérgio Ferreira qui compte aussi sur les deux mois restants jusqu’à la date butoir du 17 avril 17 h. «On ne s’attend pas à une ruée, mais on sait, par expérience, que c’est dans les dernières semaines que les inscriptions s’enchaînent.»

Quant à la place des candidats étrangers ou d’origine étrangère sur les listes présentées cette année par les partis, il semble qu’elle soit plus large qu’au dernier scrutin, avec un bémol cependant : «La double nationalité de ces candidats est systématiquement précisée. On continue donc à leur dire qu’ils ne sont pas des Luxembourgeois comme les autres.»

jepeuxvoter.lu

Des commissions ouvertes aux frontaliers

Issu d’une consultation publique menée en 2019, le projet de loi sur le «vivre-ensemble interculturel» présenté mardi par la ministre de l’Intégration, Corinne Cahen, doit réviser le texte en vigueur datant de 2008 et dont le seul modèle d’intégration passe par l’acquisition de la nationalité. Cette révision met l’accent sur la participation citoyenne locale, notamment à travers de nouvelles «commissions communales du vivre-ensemble interculturel» ouvertes aux travailleurs frontaliers exerçant dans la commune. La Chambre des députés se penchera sur la future loi ces prochains mois.

Transparence: invitations et participation

Comme pour toutes les plénières, les 102 bourgmestres ont été invités par mail un mois en avance avec prière de transmettre l’invitation aux échevins, conseillers communaux et membre de la Commission d’Intégration, commission obligatoire dans chaque commune. Un rappel leur a été envoyé 10 jours avant la plénière.

Voici le tableau des réactions avec indication si la commune respective abrite un ou plusieurs foyers pour réfugiés, sachant que ces communes avaient eu une invitation spécifique ainsi que renseignement sur le communes ayant signé avec le Ministère de la Famille et de l’Intégration un pacte du vivre ensemble.

Et encore un tableau des organisations ayant participé à la 13e plénière du Ronnen Desch. Pour des raisons de protection des données personnelles, les noms des personnes n’y figurent pas.

Site du Syvicol au sujet des réfugiés d’Ukraine

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le 24 février 2022, a suscité parmi les autorités locales et régionales à travers l’Europe et au-delà une vague d’indignation sans pareil.

Dans une résolution, le comité du SYVICOL a fermement condamné cette agression odieuse et appelé les communes à la solidarité et au soutien du peuple ukrainien. De nombreuses communes n’ont pas hésité à s’engager selon leurs moyens pour apporter le plus rapidement possible de l’aide à la population souffrante. Cependant, les hostilités perdurent et l’envergure des destructions ne cesse de croître. Le besoin de support sera donc de long terme.

Sur le plan européen, un certain nombre d’initiatives se sont développées pour permettre aux autorités locales qui le souhaitent de soutenir le peuple ukrainien de différentes manières.

Sur la présente page, le SYVICOL partage avec les communes luxembourgeoises les informations dont il dispose grâce à ses relations avec différentes organisations internationales. Il collabore également avec l’Association des villes ukrainiennes et peut établir le contact entre celle-ci et les communes qui le souhaitent.

Vous y trouverez également des initiatives inspirantes de communes luxembourgeoises ainsi qu’un certain nombre d’informations officielles communiquées par les autorités luxembourgeoises, de même que les coordonnées d’ONG actives en faveur de l’Ukraine.

La page sera constamment tenue à jour, donc n’hésitez pas à la visiter régulièrement.

 

Accès au site en français

Accès au site en anglais

La plénière spéciale du Ronnen Desch à Roeser

Une centaine de personnes ont participé à la plénière spéciale du Ronnen Desch et du SYVICOL le 30 mars 2022 à la mairie de Roeser: voici les powerpoints présentés par les Ministères et ONG:

1. Arrivée et enregistrement : Direction de l’Immigration

2. Logement et appui: ONA

3. Accès au Travail: Ministère du Travail

4. Education : MENJE 

et le powerpoint présenté par le MENJE le 4 avril à la Chambre des Députés

5. Bénévolat : Ministère de la famille et de l’intégration

6. ASTI, Caritas, Croix Rouge, Radio Ara

Les communes solidaires avec les réfugiés ukrainiens

Wort Online 11 mars 2022
Plus de 2,15 millions d’Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l’invasion russe, dont plus de la moitié vers la Pologne.

Ce lundi, le Syvicol a appelé les communes à se montrer solidaires en se mobilisant pour accueillir les réfugiés ukrainiens. Un message de générosité suivi par plusieurs d’entre elles.

«Mercredi après-midi, 32 réfugiés ont été accueillis, hébergés et encadrés dans les 13 chambres du Klenge Casino», raconte le secrétaire communal de Differdange Henri Krecké. Une solidarité qui doit se faire de manière «pragmatique sur le terrain» selon lui, alors que le conflit en Ukraine dure depuis plus de deux semaines.


Volunteers collect and pack household necessities to be sent to Ukraine at the De Rooy transport company in Eindhoven, on March 1, 2022. - More than 660,000 refugees have fled the conflict in Ukraine to seek shelter in neighbouring countries, the UN Refugee Agency said on March 1, 2022. (Photo by ROB ENGELAAR / ANP / AFP) / Netherlands OUT
Comment apporter de l’aide aux civils ukrainiens?

Lors du conseil communal du 2 mars, les élus de la commune de Differdange ont voté avec 17 voix pour le fait de se tenir à la disposition du gouvernement luxembourgeois et mettre en place une aide de première nécessité pour le peuple ukrainien. Près de 10.000 euros de réserve de l’année dernière seront directement engagés en soutien de la population ukrainienne, indique Henri Krecké. Ce dernier rappelle que la commune attribue chaque année 2% de ses recettes ordinaires inscrites au budget communal pour des actions solidaires et humanitaires. Une somme qui s’élève pour cette année à un montant total de 347.000 euros. «Une partie de ce montant sera à coup sûr aussi destinée à l’Ukraine.»

Un appel du Syvicol à la solidarité

L’ancien hôtel Gulliver Tower de Differdange qui doit devenir à l’avenir une résidence pour personnes âgées, mais aussi des logements abordables pour des jeunes, est actuellement vide. La commune compte s’en servir pour héberger les personnes fuyant l’Ukraine. «Avec les 45 studios, nous pourrons accueillir près de 180 personnes», estime le secrétaire communal de la ville.

La commune de Differdange n’est pas la seule à se montrer solidaire avec le peuple ukrainien. Le Syndicat des municipalités Syvicol avait d’ailleurs appelé fin février dans une résolution les communes «à faire preuve de solidarité en se mobilisant pour accueillir des demandeurs de protection internationale».


Ukrainian refugees sit at the side of the road as they arrived at the temporary refugee centre in a local primary school at Tiszabecs, eastern Hungary on February 28, 2022. - With bowls of goulash, offers of free lodging and rides to Budapest, or just a hug and kind word, Hungarians have rushed to the Ukrainian border to help refugees fleeing the Russian invasion. (Photo by Attila KISBENEDEK / AFP) / ALTERNATIVE CROP
Fini les restrictions pour les ressortissants ukrainiens

Depuis le 8 mars, la commune de Contern organise des collectes de produits de première nécessité (vêtements, produits hygiéniques) dans la Zone industrielle Um Weiergewan (24, rue Edmond Reuter, L-5326). Les personnes qui souhaitent aider peuvent venir de 7 à 12h et de 13 à 18h. Plus d’informations sont disponibles au 35 02 61 – 313/331 ou par mail secretariat@contern.lu.

Celle de Kaerjeng se dit également prête à accueillir des réfugiés ukrainiens selon ses moyens et disponibilités, mais la commune attend avant tout la décision du gouvernement en matière d’accueil. En attendant, le conseil communal de Kaerjeng a d’ores et déjà voté début mars un don de 10.000 euros pour le fonds de solidarité mis en place par Caritas Luxembourg.

 

Du côté de Pétange, la commune dit se concerter actuellement avec une série d’acteurs des secteurs privés et publics, mais aussi des initiatives privées et associatives pour une «approche coordonnée et efficace».


IPO.PK Asselborn Accueil Flüchtlinge aus der Ukraine.Foto :Gerry Huberty/Luxemburger Wort
Le Luxembourg se prépare à un afflux massif de réfugiés

Dans sa résolution du 4 mars, le conseil communal d’Esch-sur-Alzette dit «soutenir le Collège des Bourgmestres et échevins dans la recherche de possibilités d’accueil des réfugiés ukrainiens sur le territoire de la Ville». La commune eschoise a également décidé de suspendre le projet du monument dédié aux citoyens soviétiques déplacés au Luxembourg comme travailleurs forcés pendant la Deuxième Guerre mondiale, après concertation avec le Ministère de l’Etat. Les crédits budgétaires prévus seront affectés à des fins humanitaires en Ukraine et pour d’autres régions de conflits selon la résolution de la commune.

Plusieurs communes ont également publié sur les réseaux sociaux leurs initiatives pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens, dont des collectes de vêtements.

Commune Saeul
Commune Manternach
Commune Hesperange
Commune Niederanven
Commune Junglinster
Commune Rosport-Mompach
Commune Bad Mondorf
Commune Steinfort
Commune Schengen