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Integrationsministerin im LW – interview

Luxemburger Wort 1. August 2019 (Auszug)

Stichwort Integration: Wie viele Asylsuchende befinden sich derzeit in staatlichen Unterkünften und reicht das Angebot aus?

Das ist schwer zu sagen, wir haben etwas über 3 000 Betten zur Verfügung. Es stimmt, dass wir viele Asylsuchende haben und bei den Aufnahmekapazitäten an unsere Grenzen stoßen. Dies liegt daran, dass viele der Menschen, die in den Flüchtlingsunterkünften leben, eigentlich gar kein Recht mehr darauf haben, sich aber wegen der hohen Immobilienpreise nichts auf dem Wohnungsmarkt leisten können. Ich wehre mich allerdings dagegen, das Thema Integration nur auf Flüchtlinge zu reduzieren. Jedes Jahr kommen 20 000 Menschen neu nach Luxemburg, und diese gilt es auch zu integrieren, denn wir wollen auf keinen Fall, dass Parallelgesellschaften entstehen.

Ein wichtiges Mittel für Integration ist Sprache. Wie hoch schätzen Sie den Stellenwert des Luxemburgischen in diesem Kontext?

Als Sprache ist Luxemburgisch wichtig, aber ich finde es kulturell wichtiger. Die Leute, die zu uns kommen, sollen wissen, dass wir eine Sprache haben. Aber Sprache ist mehr als ein Mittel der Kommunikation, sie spiegelt auch unsere Denkweise und Kultur wider. Und wir Luxemburger haben eine Kultur, von der unsere Sprache ein Teil ist. Deswegen ist es auch extrem wichtig, dass Neuankömmlinge zumindest die Basis der Sprache lernen. Wir haben darauf bestanden, dass alle Flüchtlinge einen Grundkurs erhalten, in dem sie 100 luxemburgische Wörter lernen. Wir merken das ja in unserem eigenen Alltag, dass es schön ist, wenn jemand in ein Geschäft kommt und zumindest „Moien“ sagt. Dies zeigt, dass er sich interessiert und anstrengt.

Es fördert ja auch die Akzeptanz gegenüber Flüchtlingen in der Bevölkerung, wenn diese Luxemburgisch beherrschen, oder?

Ja, obwohl ich bisher nie gespürt habe, dass sie keine Akzeptanz hätten. Ich bin noch immer sehr über die nachhaltige Willkommenskultur der Luxemburger gerührt. Auch wenn das Thema nicht mehr so stark in der Aktualität vertreten ist, engagieren sich nach wie vor viele Freiwillige für Flüchtlinge. Dies liegt wohl auch daran, dass wir es gewohnt sind, Menschen bei uns aufzunehmen. Immerhin sind rund 50 Prozent der Einwohner Ausländer, in Luxemburg-Stadt sogar 70 Prozent.

Rétention: sous quels toits ?

a) Question parlementaire,

b) réponse ministérielle,

c) commentaire personnel.

Question parlementaire (No 908) de la député Djuna Bernard (17.07.2019)

Le programme gouvernemental prévoit « de remplacer la Structure d’hébergementd’urgence Kirchberg [SHUK], de nature temporaire, par une nouvelle structure semi-ouverte permanente, pour servir d’alternative au centre de rétention, qui devrait tenir compte des besoins de différents groupes de personnes ».
En réponse à la question parlementaire n°3401 du 26 octobre 2017, le Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes et Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration ont confirmé que « des réflexions sur le long terme sont en cours pour la réalisation d’une maison de retour ». En mai 2017, une visite d’étude luxembourgeoise d’un centre alternatif avait été effectuée aux Pays-Bas.
Le Programme européen pour l’Intégration et la Migration, co-créé entre autres par la Fondation Roi Baudouin, soutient des projets-pilote d’alternatives à la rétention des migrants en Europe. Ces projets, gérés par des organisations de la société civile en Bulgarie, à Chypre et en Pologne, se basent sur une gestion plus individualisée et holistique des cas, ce qui encouragerait confiance, engagement et collaboration avec le système.
Dans ce contexte, j’aimerais avoir les renseignements suivants de la part de Monsieur le Ministre ;
1. Dans quelle mesure les projets-pilote d’alternative à la rétention retiennent-ils l’attention de la Direction de l’Immigration? Est-ce que des projets-pilote similaires pourraient être mis en œuvre au Luxembourg ?
2. Quel est l’état de réflexion, respectivement des préparatifs pour donner corps au volet de l’accord de coalition visant à remplacer la SHUK par une nouvelle structure semi-ouverte permanente ?
Veuillez agréer. Monsieur le Président, l’expression de mes salutations les meilleures.

b) Réponse du Ministre de l’Immigration Jean Asselborn (26.07.2019):

Ad.l
La Direction de l’immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes et l’Administration du Centre de rétention explorent les possibilités pour mettre en œuvre les objectifs fixés par le programme gouvernemental en matière de rétention et en matière d’alternatives à la rétention. Dans ce contexte, différents concepts sont étudiés. Des projets-pilotes réalisés dans d’autres Etats membres, comme celui auquel est fait référence dans cette question parlementaire, peuvent dans ce contexte fournir des indications utiles. La réalisation d’un tel projet-pilote au Luxembourg pourrait être étudiée une fois que la question des infrastructures sera clarifiée.
Ad. 2
Le programme gouvernemental prévoit en effet que « des efforts seront entrepris pour proposer des alternatives au placement en rétention. Ainsi, il est prévu de remplacer la Structure d’hébergement d’urgence Kirchberg, de nature temporaire, par une nouvelle structure semi-ouverte permanente, pour servir d’alternative au centre de rétention, qui devrait tenir compte des besoins de différents groupes de personnes. » La réalisation d’une nouvelle structure nécessite la disponibilité soit d’un terrain adéquat, soit d’une structure aménageable en fonction des besoins. Au stade actuel, la mise à disposition d’une telle surface est en train d’être étudiée par tous les acteurs étatiques et communaux impliqués.

C) commentaire personnel

Des études en cours, de la bonne volonté pour trouver des solutions, la question restante : Quand ?

 

Documents officiels 908

La formation des adultes célèbre la diversité culturelle de ses étudiants

Le 12 juillet 2019, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a participé, aux côtés de Marie-Josée Jacobs, présidente de Caritas, à la fête culturelle organisée par le Service de la formation des adultes du ministère (SFA).

Cette journée festive clôture l’année scolaire 2018-2019 en mettant à l’honneur les 1200 étudiants de la deuxième voie de qualification, de l’instruction de base et des cours d’intégration linguistique gérés par le SFA. Elle favorise les échanges entre les étudiants, leurs familles et les enseignants venus d’horizons culturels divers. La journée fut animée par les formateurs du SFA et leurs étudiants autour d’ateliers thématiques (mode et couture, cuisines du monde, créations artistiques, jeux et ateliers pour enfants …) et d’un défilé culturel.

Les associations œuvrant dans le domaine de l’intégration étaient également présentes.

L’événement fut l’occasion de se réjouir de la collaboration entre le ministère et Caritas dans le cadre des classes d’intégration pour adultes primo-arrivants.

Certificats et bulletins ont été solennellement remis aux étudiants des classes de 5e pour adultes, de 5e d’intégration pour adultes primo arrivants, des classes d’intégration et de préparation aux études supérieures et des ateliers et cours d’instruction de base pour adultes.

Source : MEN

Asyldemandeure besser integréieren

Interview mam Emile Eicher, Präsident vum Syvicol um 100komma7 den 14. Juni 2019

Asyldemandeure besser integréieren

De President vum Syvicol huet och een Appell lancéiert fir méi kleng Strukture fir Asyldemandeuren ze schafen. Hien ass mat der Propos vum Ausseminister averstane fir iwwer d’Land verdeelt kleng Strukture vu maximal 33 Persounen ze schafen. “Dat wier natierlech eng ganz aner Diskussioun, wéi wann een der 150-200 huet.”

Den Emile Eicher ass der Meenung, datt wann een et géif fäerdeg brénge fir d’Asyldemandeure méiglechst gutt iwwer dat ganzt Land ze verdeelen a se net ze konzentréieren op e puer Plazen, “dann hätten déi Leit och eng reell Chance fir op deene Plazen, wou si herno sech fir d’éischt néierloossen, do och ze bleiwen”.

Echos de la 9e plénière du Ronnen Desch à Platen

La Newsletter reprenant les échanges de la 9e plénière du Ronnen Desch à Platen est sortie.

La voici

Voici des échos de la réunion du LFR et du RD avec le Ministre du Travail:

Le Letzebuerger Flüchtlingsrot et le Ronnen Dësch ont eu une entrevue avec le Ministre Kersch et l’Adem en date du 12 mars 2019. La délégation a cru comprendre qu’il pourrait y avoir une ouverture pour laisser tomber le test du marché pour l’embauche de ressortissants de pays tiers dans les secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Le Ministre et l’Adem ne voyaient pas d’inconvénient à l’idée de donner un document aux DPI 6 mois après leur demande de protection internationale, informant les employeurs de leur droit au travail et expliquant les conditions. Ils ont par ailleurs confirmé que la procédure d’AOT (autorisation d’occupation temporaire) sera simplifiée, comme prévu dans le programme du nouveau gouvernement, mais ne pouvaient pas encore donner davantage de précisions.

Alles unter einem Dach

Flüchtlinge: Aufnahme, Unterbringung und Betreuung werden im Immigrationsministerium gebündelt

Der Zustrom der Asylbewerber reißt nicht ab. Nach der Flüchtlingswelle von 2015 hat sich die Zahl der Schutzsuchen auf hohem Niveau eingependelt. Zwischen 2014 und 2015 hatte sich die Zahl mehr als verdoppelt und war von 1 091 auf 2 447 gestiegen. In den darauffolgenden Jahren kamen jeweils mehr als 2 000 Asylbewerber nach Luxemburg. 2018 zählte die Immigrationsbehörde 2 205 Anträge. Die Statistiken vom Januar dieses Jahres zeigen in die gleiche Richtung.

Die Regierung sah sich deshalb zu organisatorischen Anpassungen gezwungen. Bislang waren die Zuständigkeiten in der Flüchtlingspolitik auf zwei Ressorts verteilt. Das Immigrationsministerium war für die Registrierung und die Bearbeitung der Anträge zuständig, während die Betreuung, die Unterbringung und die Integration unter die Verantwortung des Familien- und Integrationsministeriums fiel.

Wechsel der Zuständigkeiten

Das soll sich nun ändern. Um den Flüchtlingen das Leben zu erleichtern, sollen sie während des gesamten Asylverfahrens nur noch einen Ansprechpartner haben. Deshalb wechselt das Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) vom Integrationsressort in den Kompetenzbereich des Immigrationsministeriums. Gleichzeitig erhält die Behörde einen neuen Namen: Aus dem OLAI wird das ONA (Office national de l’accueil). Der entsprechende Text, mit dem das Integrationsgesetz vom 16. Dezember 2008 angepasst werden soll, liegt seit dem 29. Januar vor. Wenn alles kappt, wird das Gesetz bereits zum 1. Mai in Kraft treten.

Weil sowohl die DP als auch die LSAP und die Grünen in der Flüchtlingsfrage die Bündelung der Kompetenzen in ihren Wahlprogrammen festgehalten hatten, fand die Idee schließlich ihren Niederschlag im Regierungsprogramm. Damit ist die Koalition dem Wunsch der Hilfsorganisationen, vor allem aber des Flüchtlingsrats nachgekommen, der seit langem eine Zusammenlegung der Zuständigkeiten gefordert hatte.

Nicht nur Asylbewerber

Für Integrationsministerin Corinne Cahen (DP) spricht aber ein weiteres Argument für die Reorganisation: „Bei der Integration geht es sicherlich um die Flüchtlinge, aber nicht nur. Es geht um die gesellschaftliche Eingliederung der Zuwanderer ganz allgemein. Jedes Jahr kommen etwa 10 000 Menschen nach Luxemburg, auch sie müssen integriert werden.“ Weil in den vergangenen Jahren die Asylbewerber immer mehr in den Vordergrund drängten, sei der Gesamtbereich der Integration etwas zu kurz gekommen, so Cahen weiter.

Das neue Gesetz ändert aber nichts an der angespannten Lage bei der Unterbringung der Flüchtlinge. Zwar reicht die Zahl der Betten im Moment noch aus. Doch die Lage spitzt sich zu. In den Strukturen leben nämlich viele Menschen, die längst als Flüchtling anerkannt sind und folglich die Unterkunft verlassen könnten. Allerdings scheitert der Versuch, auf eigenen Beinen zu stehen, all zu oft an der Wohnungsmisere in Luxemburg. Viele anerkannte Flüchtlinge finden keine bezahlbare Wohnung und sind daher gezwungen, weiter in der Flüchtlingsunterkunft zu leben. Immigrationsminister Jean Asselborn (LSAP) geht davon aus, dass knapp die Hälfte der Bewohner bereits das Statut haben. Pro Jahr verlassen nur etwa 1 000 Personen die Flüchtlingsunterkünfte, betont der Immigrationsminister weiter.

Die Situation wird noch durch die Tatsache verschärft, dass nicht jeder Asylbewerber, dessen Antrag abgelehnt wurde, sofort in seine Heimat zurückgeschickt wird, oder werden kann. Wegen der angespannten Sicherheitslage werden beispielsweise keine abgelehnten Asylbewerber in den Irak oder nach Afghanistan zurückgeschickt. „Wir brauchen unbedingt zusätzliche Unterbringungsmöglichkeiten“, gesteht Asselborn. Der Minister sucht in den kommenden Monaten deshalb das Gespräch mit den Gemeinden, denn ohne die Kommunen ist das Problem nicht in den Griff zu bekommen. DS

 

Luxemburger Wort 11 März 2019