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REVIS: Conseil d’Etat et Ronnen Desch même combat ?!

Le projet de loi concernant le REVIS (Revenu d’inclusion sociale) vient d’être avisé par le Conseil d’Etat.

Par le biais de 9 oppositions formelles l haute instance souhaite davantage de précisions.

Article du Luxemburger Wort du 22 mars 2018

D’autres avis : celui de Touchpoint et de OH

et la  prise de position du groupe de coordination du Ronnen Desch (23 mars 18.00 heures)

Ouverture et précision

Le Revenu d’inclusion sociale (REVIS) doit constituer un outil amélioré pour toutes les personnes sans ressources ou à faibles ressources, dont les bénéficiaires de protection internationale.

Dans son avis relatif à ce projet de loi le Conseil d’Etat souhaite de nombreuses précisions qu’il articule à travers 9 oppositions formelles.

C’est ainsi que la haute instance souhaite des critères précis pour guider les décisions du Fonds national de solidarité.

Nous saluons l’ouverture souhaitée par le Conseil d’Etat lors de l’accueil d’un bénéficiaire du REVIS dans une communauté domestique: un accord du FNS devrait se baser sur des critères précis pour éviter tout arbitraire. “En outre, le Conseil d’État est à se demander pourquoi la mesure reste limitée à douze mois si les conditions l’ayant motivée sont remplies au-delà de ce terme.”

Par ailleurs le Conseil d’Etat soulève la question d’un traitement égal des jeunes de moins de 25 ans. Si actuellement ces personnes sont exclues du bénéfice du RMG, les aides fournies par les Offices sociaux sont extrêmement disparates. “Les jeunes de moins de 25 ans travaillant à temps plein dont les ressources restent néanmoins en dessous des limites définies à l’article 5 et qui sont exclus des mesures destinées aux jeunes sans ressources, sans travail et ayant quitté l’enseignement. Le Conseil d’Etat est d’avis que le fait de refuser à cette catégorie de personnes le REVIS constitue un problème d’égalité de traitement, et risque ainsi d’exposer le texte au reproche de la violation du principe constitutionnel de l’égalité devant la loi, inscrit à l’article 10 bis de la Constitution.”

Ces souhaits du Conseil d’Etat vont au delà de simples aspects techniques et trouvent un très large appui de la part du groupe de coordination du Ronnen Desch. Il faut souhaiter qu’il en sera de même auprès des députés et qu’il en résultera un REVIS qui mérite son nom.
Le groupe de coordination du Ronnen Desch

Le sort de la structure pour réfugiés à Steinfort

Zurück auf dem Bürgermeisterstuhl

Guy Pettinger ist nach einer Unterbrechung von einer Mandatsperiode wieder Gemeindevater von Steinfort

INTERVIEW: LUC EWEN, Luxemburger Wort 22. März 2013  Auszug

(…..)  Und in Sachen Flüchtlingsunterkunft? Auch hier gab es eine Bürgerinitiative und aus Steinforter LSAP-Reihen waren ja öfters Stimmen laut geworden, die forderten, sich für schnellere Lösungen im Sinne der Flüchtlinge einzusetzen.

Ich habe immer darauf bestanden, dass – und da waren sich die drei damaligen Parteien LSAP, CSV und DP untereinander auch einig – wir dieses Thema nicht zum Politikum machen. Wir haben gemeinsam, nicht nur als Volksvertreter, sondern auch als Parteien, eine Stellungnahme abgegeben. Darin hieß es, dass wir selbstverständlich unsere Verantwortung übernehmen. Es wurde auch eine Zahl von etwa 100 Flüchtlingen genannt, die wir bereit waren, in unserer Mitte aufzunehmen. Aber unter der Bedingung, dass sie in die lokale Gemeinschaft integriert würden und nicht, wie das vom Ministerium aus angedacht war, sie in einer Art Getto wegzuschließen. Wir wollten auch die Flüchtlingskinder schnellstmöglich in unseren Schulbetrieb integrieren. All dies haben wir gemeinsam zu Papier gebracht und eine Abschrift an alle Einwohner verteilt. Das waren damals die drei Parteien gemeinsam. Deshalb glaube ich auch nicht, dass dieses Thema beim Wahlausgang eine große Rolle gespielt hat.

Was geschieht denn nun konkret in dieser Angelegenheit?

Wir haben uns als neuer Schöffenrat im Februar mit Minister François Bausch getroffen. Wir haben ihm Gebäude vorgeschlagen, die wir innerhalb von drei bis vier Jahren zur Verfügung stellen könnten, um darin die 100 Flüchtlinge aufnehmen zu können.

Sind das dieselben Gebäude, die Ihr Vorgänger Jean-Marie Wirth bereits ins Gespräch gebracht hatte?

Ja, aber mit einigen Unterschieden. Einige dieser Gebäude sind wirklich nicht erhaltenswert. Die wollen wir durch Neubauten ersetzen. Nicht durch Container. Unser Vorschlag wird derzeit vom Ministerium geprüft.

Der Standort beim Bahnhof ist also definitiv vom Tisch?

Dem scheint so zu sein. Ja.


Luxemburger Wort vom Donnerstag, 22. März 2018, Seite 26

Pour en savoir un peu plus sur le PIA: réponse à la question parlementaire de Marc Angel

Question parlementaire 3314

à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration et à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse

par Marc Angel, député

La venue de demandeurs de protection internationale (DPI) a fait éclore de nombreuses initiatives de la société civile, dont certaines sont soutenues par l’Œuvre Nationale de Secours Grande Duchesse Charlotte dans son programme ” Mateneen “.
Parmi ces initiatives, plusieurs proposent des cours de langue qui viennent compléter l’offre de l’Institut National des Langues (INL), en mobilisant de nombreux bénévoles et en mettant en œuvre des projets innovatifs.
Dans ce contexte. J’aimerais poser les questions suivantes à Madame et Monsieur les Ministres :
– Madame et Monsieur les Ministres disposent-ils d’un relevé des cours de langue proposés dans le cadre de ” Mateneen ” ?

Réponse commune des Ministres de l’Intégration et de l’Education :

L’appel à projets ” Mateneen ” lancé par l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte est une démarche destinée aux associations et aux initiatives privées.

Les ministères et administrations étatiques concernés par la problématique touchée par l’appel à projet ” Mateneen ” suivent ces initiatives avec grand intérêt. Il n’est cependant pas de leur compétence d’intervenir de quelque manière que ce soit dans la gestion et la coordination de ces projets.

Ceci étant, l’Office luxembourgeois de l’Accueil et de l’Intégration (OLAI) conseille ponctuellement l’Œuvre quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de projets ; l’OLAI est d’ailleurs aussi régulièrement informé par l’Œuvre de l’avancement des projets. Un représentant de l’OLAI fait partie du jury de sélection des projets dans le cadre de ” Mateneen “. Par ailleurs, il existe un échange régulier entre l’équipe de l’Œuvre qui suit les projets, l’Institut national des langues (INL) et le Service de la formation des adultes (SFA). Concernant les nombreuses initiatives de la société civile et notamment les cours de langues financés dans le cadre du projet ” Mateneen “, il importe de relever que le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a pris connaissance des projets financés et de leurs promoteurs. Il s’agit pour une grande partie d’associations qui travaillent depuis des années en étroite collaboration avec le SFA dans le cadre des cours conventionnés pour adultes.

Une liste des projets en cours est également disponible sur le site internet de l’Œuvre.

Les quatorze projets financés par l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte, centrés sur l’apprentissage des langues, s’articulent autour de trois types d’action :

– élaboration d’outils de formation et de matériel didactique (4 parmi les 14 projets financés par l’Œuvre : dictionnaires multilingues, outils en ligne, adaptation de matériel existant) ;

– des cours périodiques et ciblés ainsi que des actions de support linguistique (6 projets : coaching, cours d’été, cours pour arabophones) ;

– une offre de cours régulière et ouverts à tous les DPI (4 projets).

La plus-value du projet ” Mateneen ” se situe au niveau des outils et méthodes développés pour des personnes qui ne maîtrisent, ni les langues du pays, ni l’alphabet latin. À titre d’exemple, on peut citer les dictionnaires (arabe / luxembourgeois / français et farsi / luxembourgeois / français) élaborés par une association et édités et diffusés par l’Éducation nationale ainsi que les méthodes pour enseigner l’alphabet latin et le français langue étrangère pérennisées dans le cadre du développement des cours obligatoires pour les DPI. Il faut également relever la complémentarité entre les cours offerts par les acteurs de la formation des adultes et les actions de la société civile tels que les cours d’été, les tandems de langues, le coaching et les activités socioculturelles qui, par l’immersion linguistique, accélèrent le processus d’apprentissage des langues du pays.
– Dans quelle mesure le Ministère de la Famille et de l’Intégration et le Ministère de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Jouent ou pourraient Jouer un rôle de coordinateur, respectivement d’évaluateur de ces cours ?

– Plus particulièrement, ne serait-il pas favorable au bon fonctionnement si les ministères en question pouvaient assurer une coordination entre les projets et un échange de pratiques ?

– Notamment dans la perspective d’une pérennisation de certaines initiatives en matière d’apprentissage linguistique pour DPI, quels sont les projets qui retiennent l’attention de Madame et Monsieur les Ministres ?

Déjà en avril 2017, Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration avait annoncé que les cours de langues deviendront obligatoires pour les DPI. Dans ce contexte. J’aimerais encore poser les questions suivantes :

– Quand est-ce que les cours de langues obligatoires démarreront ?

– Est-ce que Madame et Monsieur les Ministres estiment que des cours de langue obligatoires peuvent être organisés en nombre suffisant par l’INL, ou est-ce qu’il faudra compter également sur les cours organisés dans le cadre de ” Mateneen ” ?

– Quelles langues et quels niveaux linguistiques est-il envisagé d’offrir dans le cadre des cours obligatoires ?

– Quelle formation spéciale pour les enseignants de pareils cours est prévue ?

Réponse commune des Ministres de l’Intégration et de l’Education :

Les cours de langues obligatoires à l’attention des DPI font partie intégrante du Parcours d’Intégration accompagné (PIA). La phase 1 du PIA et le cours obligatoire de langue luxembourgeoise “Meng 100 éischt Wierder Lëtzebuergesch” ont débuté en septembre 2017.

Les cours de langue obligatoires du PIA 2 débuteront en janvier 2018 et sont organisés en général par le SFA. Des formateurs ont été recrutés spécialement pour assurer les cours d’intégration linguistique. Selon les capacités et la disponibilité des apprenants, les cours s’étaleront sur six semaines à raison de 20 heures par semaine ou sur douze semaines à raison de 10 heures par semaine.

Pour les jeunes adultes de 18 à 24 ans, qui maitrisent l’alphabet latin, l’intégration dans une classe d’accueil est proposée. Pour les adultes qui ont déjà un niveau confirmé en français, l’INL offrira des cours avancés ou des cours dans une des deux autres langues du pays.

À la fin des 120 heures de cours obligatoires, respectivement des deux autres offres mentionnées, un bilan des apprentissages sera réalisé et les adultes seront guidés vers des offres de formation d’adultes appropriées, leur permettant de poursuivre le processus d’intégration linguistique et de préparer l’intégration professionnelle. En fin de parcours, un niveau de français B1 respectivement B2 est visé. Ce niveau est requis pour s’intégrer sur le marché de l’emploi, pour apprendre une profession (apprentissage des adultes) ou pour entamer voire poursuivre des études supérieures au Luxembourg. Pour les personnes ayant été scolarisées dans leur pays d’origine au-delà de l’obligation scolaire (enseignement secondaire ou supérieur), une période de deux ans semble réaliste pour atteindre le niveau visé. Pour les personnes pas ou peu scolarisées dans leur pays d’origine, le niveau à atteindre sera plus modeste, notamment au niveau de l’expression écrite.

Afin de permettre une cohérence dans les messages et un encadrement de qualité, le personnel et éventuellement les partenaires impliqués dans le futur dispositif d’intégration suivent des formations communes. Ces formations portent notamment aussi sur les compétences interculturelles voire transculturelles.

Finalement, le siège de l’INL se situe actuellement à Luxembourg-Kirchberg dans une infrastructure provisoire en attendant la rénovation du site Luxembourg-Limpertsberg. Ces travaux devraient être achevés sous peu et les installations provisoires au Kirchberg seront libérées par la suite. Je voudrais encore demander à Madame et Monsieur les Ministres s’ils estiment que cette infrastructure pourrait accueillir par la suite des DPI ?
Réponse commune des Ministres de l’Intégration et de l’Education :

Le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse prévoit d’installer, entre autres, les cours de langues pour DPI organisés par le SFA dans les locaux libérés par l’INL au Kirchberg.

la question 3314

la réponse 3314