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Muslime in Luxemburg sehen sich mehr Diskriminierung ausgesetzt

Laut einer EU-Studie jede zweite Person muslimischen Glaubens in Europa in den vergangenen zwölf Monaten Erfahrungen mit Rassismus und Ausgrenzung gemacht

POLITIK / SIMONE MOLITOR  Luxemburger Wort 30.Oktober 2024
Jeder zweite Muslim in der EU ist in seinem Alltag mit Rassismus und Diskriminierung konfrontiert – diese Zahl ist seit 2016 (39 Prozent) stark gestiegen. Muslimische Frauen, Männer und Kinder werden nicht nur aufgrund ihrer Religion, sondern auch aufgrund ihrer Hautfarbe, ihrer ethnischen Herkunft oder ihres Migrationshintergrunds zur Zielscheibe. Besonders betroffen sind junge, in der EU geborene Muslime und Frauen, die religiöse Kleidung tragen. Dies sind einige der Ergebnisse des jüngsten Berichts der Agentur der Europäischen Union für Grundrechte (FRA).
Die Umfrage „Being Muslim in the EU“ wurde in 13 EU-Ländern durchgeführt. In
Da in Luxemburg ausschließlich Menschen aus afrikanischen Ländern befragt wurden, ist die „Hautfarbe“ der am häufigsten genannte Diskriminierungsgrund.

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Logement, emploi: les discriminations persistent pour les afro-descendants au Luxembourg

Rapport de la Commission européenne
Logement, emploi: les discriminations persistent pour les afro-descendants au Luxembourg

La deuxième édition de l’étude européenne «Being Black in the EU» est sortie le 25 octobre dernier. L’occasion de revenir sur la situation des personnes afro-descendantes au Luxembourg avec Sandrine Gashonga, militante pour Lëtz Rise Up.

virgule (Luxemburger Wort) 8 novembre 2023

Lancement officiel de myrights.lu

Accès direct à myrights

En présence des Ministres de la Justice, de la Protection des Consommateurs, de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région le site myrights a été officiellement lancé en les locaux de la Chambre des Salariés.

 

95 organisations et organismes y indiquent pour 139 thèmes les infos, conseils et appuis qu’ils peuvent fournir en 5 langues.

Delano 5.12.2022

RTL – télé 5.12. 2022

Sam Tanson on linkedin

tageblatt 6 Dezember 2022

CET : rapport annuel 2020

Au cours de la période du 1er janvier au 31 décembre 2020, le CET a reçu 184 nouvelles demandes. S’y ajoutent 19 dossiers qui n’ont pas pu être clôturés au cours de l’année précédente. Un total de 203 dossiers a donc été traité en 2020, ce qui représente un nouveau record depuis la création du CET.

47% des requêtes ont été déposées par des hommes et 38% par des femmes. Les 15% restants provenaient d’organisations ou étaient des autosaisines. Il faut noter que le sexe de la personne qui contacte le CET est enregistré, il ne s’agit donc pas forcément du sexe de la victime de la discrimination.

Une grande partie des requêtes a été soumise par des personnes âgées de plus de 51 ans. 39% des dossiers proviennent de personnes ayant la nationalité luxembourgeoise et 56% de ressortissant·e·s de l’UE.

Comme l’année précédente, la discrimination fondée sur le handicap (49 cas) occupe la première place, suivie par l’origine ethnique (44 cas). Le motif sexe est en troisième place en 2020 (39 cas).

Dans 51% des cas, le CET a pu résoudre le problème, conseiller la personne ou l’orienter vers un autre service. 21% des dossiers n’ont pas pu être clôturés au 31 décembre 2020 et dans 17% des cas, la personne s’est désistée. Dans 11% des dossiers, le CET n’a pas pu constater de discrimination (soit par manque de preuves, soit parce que la discrimination ne tombait pas dans le champ d’application du CET). Dans un cas, le CET n’a pas pu intervenir, car l’affaire avait déjà été traitée au tribunal.

Le CET examine également régulièrement les offres d’emploi publiées dans les quotidiens ; à noter que le nombre d’offres discriminatoires n’a cessé de diminuer au fil des années.

Le rapport annuel ici

«Le discours de haine n’a pas lieu d’être dans le combat politique»

Je suis pour l’élimination de cettedame»,«Dommagequ’on ne brûle plus les sorcières»… Ces commentaires et d’autres se sont retrouvés sur la page Facebook de Fred Keup à la suite d’un post du député ADR attaquant la présidente de l’ASTI, Laura Zuccoli, pour ses propos concernant les discriminationsauLuxembourglorsd’une«Carte blanche» sur RTL le 12 février dernier.
« Depuis 40 ans, l’ASTI lutte contre les discriminations , rappelle le porte-parole de l’association, Sergio Ferreira. Serge Kollwelter (NDLR : l’ancien président) et Laura Zuccoli ont été menacés de mort, des attaques ont été proférées contre plusieurs de nos membres… Mais là, les limites ont été dépassées. Dans son post, Fred Keup conteste notamment les discriminations en matière d’orientation scolaire des jeunes cap-verdiens cités, considérant qu’il n’y a et il n’y a jamais eu des discriminations en fonction des origines ou de la nationalité dans le milieu scolaire. Pour justifier cette affirmation, il invoque ses 17 ans d’expérience en tant que professeur. “Venez avec des faits, pas avec des polémiques bon marché”, s’exclame le député. Sauf que, entre citer son expérience personnelle et forcément subjective, comme le fait le parlementaire, ou se référer à une étude scientifique du CEFIS, comme le fait Laura Zuccoli dans sa “Carte blanche”, il y a une différence… factuelle. Des études menées par des chercheurs sont ainsi critiquées, attaquées et considérées comme du “poison” que “Madame Zuccoli et l’ASTI continuent de répandre”. Le terreau était créé pour que la haine se déchaîne dans les commentaires. »Pour l’ASTI, le député ADR Fred Keup est «l’instigateur de commentaires faits de clivages sociétaux, d’attaques personnelles et d’insultes».

Fred Keup a une responsabilité
Résultat, Laura Zuccoli a saisi la justice en son nom personnel et porté plainte contre X. « Nous sommes dans une démocratie et toutes les idées peuvent être dites. Nous avons toujours invité l’ADR à nos débats et toujours accepté de débattre avec eux. La discussion doit se faire sur des idées et des faits , estime la présidente de l’ASTI. Là, il ya eu des insultes et de la misogynie. C’est à la justice de déciderde donner une suite ou non à ma plainte. »
Selon l’ASTI, «les propos de Fred Keup ainsi que les commentaires dont le terreau a été préparé par sa publication, correspondent clairement à la définition du discours de haine de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), à savoir “le fait de prôner, de promouvoir ou d’encourager sous quelque forme que ce soit, le dénigrement, la haine ou la diffamation d’une personne ou d’un groupe de personnes ainsi que le harcèlement, l’injure, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation ou la menace envers une personne ou un groupe de personnes (…)”».
Pour l’association, Fred Keup (ADR) a une responsabilité en tant que député : «Il est inacceptable et hautement condamnable qu’un élu politique qui endosse une charge dans un organe de souveraineté qui représente le pays et qui, lors de sa prise de fonction, jurait obéissance à la Constitution, se permette d’être lui-même l’instigateur de commentaires faits de clivages sociétaux, d’attaques personnelles et d’insultes (…). Diffuser sur les réseaux sociaux des messages diffamant et ciblant une personne, encourage sa mise au pilori et est incompatible avec une fonction politique. Nous osons espérer que les partis politiques, les forces démocratiques et la Chambre de députés condamnent fermement ces agissements.»
Et l’association lance «une alerte à l’ensemble de la société luxembourgeoise et en particulier au monde politique: un discours de haine de ce type n’a pas lieu d’être dans le combat politique au Luxembourg».

Le Quotidien 24 mars 2021
Woxx 25 mars 2021 :  Appel à la haine : Klëppelkrich

«On manque de modèles»

Nous sommes au XXI siècle et pourtant l’égalité salariale, les postes de direction et l’entrepreneuriat, faute d’un manque d’accès au capital, restent encore difficilement accessibles aux femmes. D’autant plus lorsque celles-ci ne sont pas blanches. «Dans le monde entier, après des décennies de militantisme et des dizaines de lois sur l’égalité de rémunération, les femmes n’ont toujours droit qu’à 80 centimes pour chaque dollar gagné par les hommes. Ce chiffre est encore plus bas pour les femmes avec enfants, les femmes racisées, les réfugiées et les migrantes ou les femmes en situation de handicap. (…) D’après l’analyse du Forum économique mondial, il faudrait 257 ans pour combler cet écart», avait rappelé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans son message passé à l’occasion de la journée internationale de l’Égalité de rémunération, le 18 septembre dernier.


Elles étaient nombreuses (dans la limite imposée par les restrictions sanitaires) à être venues entendre les précieux conseils de ces femmes qui ont réussi à s’imposer.

Afin d’aider ces femmes à reprendre leur pouvoir et à oser mettre en œuvre leur projet entrepreneurial, l’association féministe et antiraciste Lëtz Rise Up a donc décidé de lancer le «Peanut Project», une série de conférences destinée à permettre aux femmes racisées d’échanger avec des entrepreneuses à succès issues des minorités ethniques et raciales.
Après une première session sur le thème «Confiance et leadership au féminin» en novembre dernier, une deuxième s’est tenue samedi à la Chambre de commerce de Luxembourg, cette fois-ci sur le thème «Femmes, pouvoir et argent». Au programme, des retours d’expérience d’intervenantes de marque : la femme d’affaires maroco-britannique Najwa El Iraki, fondatrice de AfricaDev Consulting et représentante pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest du marché d’assurance Lloyd’s of London; Ahoua Eve Bakayoko, la créatrice de Miss Bak, marque de soins corporels naturels et éthique; et l’entrepreneuse, animatrice et chroniqueuse de télévision Hapsatou Sy.

Manque de confiance en soi

La difficulté pour les femmes à s’imposer dans un monde encore largement dominé par les hommes qui ne les prennent pas au sérieux ne vient pas de nulle part, comme le résume Najwa El Iraki : « Toutes les femmes ont été au moins une fois critiquées vis-à-vis de leurs émotions ou de leurs sentiments, et se sont entendues dire qu’elles “sur-réagissaient” ou étaient trop “sensibles”. Par exemple, lorsque la directrice de la gestion des risques chez Lehman Brothers a prévenu du risque d’effondrement de l’économie mondiale, elle s’est vu répondre qu’elle réagissait de façon excessive… » À quoi s’ajoutent le manque d’éducation financière (il y a quelques décennies encore, les femmes devaient obtenir l’accord de leur mari pour ouvrir un compte bancaire) et l’absence de modèles de réussite féminins et racisés. « Les hommes ne sont pas l’ennemi, mais le problème c’est le système les maintenant dans cette domination et nous excluant. Les femmes avec de l’argent et les femmes de pouvoir sont deux idées inconfortables dans notre société », ajoute la femme d’affaires, citant la romancière Candace Bushnell.
« Les femmes doivent être indépendantes financièrement », a renchéri Hapsatou Sy, mère de deux enfants et dont l’entreprise de distribution à domicile de sa marque de cosmétiques regroupe plus de 1 000 «beautypreneuses» et atteint plusieurs millions de chiffre d’affaires. « Mais je ne crois pas au déterminisme social, à l’entrepreneuriat des minorités ethniques ou des femmes. J’achète des produits s’ils sont bons, pas parce qu’ils ont été faits par une Noire. »
C’est dans son histoire familiale qu’Hapsatou Sy a puisé sa force de caractère, malgré les échecs qu’elle a pu rencontrer. « Je me suis battue pour faire honneur à mon père, immigrant sénégalais qui a décidé de tout quitter et a littéralement risqué sa vie pour offrir à ses huit enfants un meilleur avenir. Quant à mère, elle s’est mariée à 13 ans et ne savait pas écrire. Mais elle n’a jamais demandé d’argent à mon père. Je ne me voyais pas leur dire “C’est trop dur, je suis une femme et je suis noire”. En plus, ce que je suis, ce qu’ils m’ont donné, n’a pas à être un problème. »
Des propos inspirants qui ont rencontré un vif écho dans l’assistance. Mêmesil’entrepreneuriatn’estpasun long fleuve tranquille, toutes ont ressentiunregaindemotivation.L’admiration était palpable. Elles étaient en effetnombreuses(danslalimiteimposéeparlesrestrictionssanitaires)àêtre venues entendre les précieux conseils de ces femmes qui ont réussi à s’imposer. À l’instar d’Alice, qui travaille actuellement au sein de Médecins du monde mais espère aussi pouvoir créersapropremarquedeprêt-à-porter éthique. « Je suis venue pour avoir des astucespourdevenirentrepreneuseet parce que j’avais besoin d’exemples. On manque de modèles. J’ai un peu peur de me lancer en plus. Je sais d’expérience et pour l’avoir beaucoup constaté autour de moi qu’on neportepasforcémentattentionàce que l’on fait ou à ce qu’on veut réaliserentantquefemmeracisée.J’espère aussi étoffer mes contacts. »
« La confiance en soi, c’est la clé », a martelé Ahoua Eve Bakayoko. « La plupart des gens vont vous sous-estimer. Il faut donc s’instruire pour maîtriser son sujet, prendre du temps pour soi également afin d’être dans un bon état d’esprit, et ensuite, s’imposer par sa seule présence. Si vous ne croyez pas en vous, qui va le faire? »
La prochaine master class du «Peanut Project» se tiendra le 8 mai 2021 et aura pour thème «Conciliation entrepreneuriat-famille». Les entrepreneuses Imane Belmkaddem, Myriam Taylor et Jennifer He Olding viendront partager leur expérience et dispenser de précieux conseils.

Rapport de l’Observatoire de l’Islamophobie

Ce 2ème rapport de l’Observatoire de l’Islamophobie au Luxembourg (OIL) démontre la présence effective d’une discrimination spécifiquement dirigée vers les individus de confession musulmane. Cependant, 75,68% de nos participants estiment qu’ils sont bien intégrés socialement au Grand-Duché du Luxembourg, et 75,04% d’entre eux pensent que les individus de confession musulmane y sont moins discriminés que dans les pays frontaliers (France, Allemagne, Belgique). Nos résultats soulignent que, depuis la création de l’OIL, nous observons une baisse générale de 8% des actes islamophobes constatés entre 2017 (34,88%), 2018 (35,52%) et 2019 (27,68%). Les expériences d’Islamophobie subies directement, quant à elles, ont baissées de 1,28% entre 2017 (18,88%) et 2019 (17,6%), et ont augmentées de moins de 1% entre 2018 (16,96%) et 2019 (17,6%).
L’approche intersectionnelle qui a été adoptée permet de mettre en lumière l’hétérogénéité des situations de discriminations selon les groupes sociaux. En effet, certains individus étant susceptibles d’être discriminés sur base d’autres critères (la situation de handicap, le port de signe religieux, la vulnérabilité particulière résultante de la situation économique, les jeunes et les seniors) recouvrent un taux d’Islamophobie perçue et vécue supérieur à la moyenne du reste de nos participants. La dimension genrée des expériences d’Islamophobie ne démontre pas de différence particulière entre les hommes et les femmes, sauf lorsque ces dernières portent un signe religieux (voile etc.). Aussi, l’Islamophobie reste fortement soumise à un phénomène de non-déclaration de la part des victimes. Environ 7% des cas d’Islamophobie vécus ont été déclarés de manière formelle ou informelle. Enfin, le monde du travail, les médias, les réseaux sociaux, l’éducation/la formation et la voie publique sont en tête de liste des domaines concernés par l’Islamophobie, qu’elle soit perçue et vécue.

voici le rapport

Observatoire des discriminations … au Luxembourg

Sur commande du Centre pour l’Egalité de Traitement CET l’institut de sondage ILReS a effectué un sondage auprès de 1014 résidents.

Il en ressort pour l’essentiel:

  • 20% des résident·e·s déclarent avoir été victime d’au moins une discrimination au cours des 3 dernières années. Ce pourcentage correspond à un chiffre absolu de 103.900 résident·e·s âgé·e·s de plus de 16 ans (échantillon pondéré). Alors que 79% des victimes déclarent toujours souffrir de l’expérience, seulement 10% ont porté plainte et presqu’un tiers n’a rien entrepris. Des personnes qui n’ont rien fait, 39% estiment que de toute façon une plainte n’aurait rien changé.

24% chez les femmes

31% chez les 16-34 ans

25% chez les étrang·ers·ères

29% chez les personnes concernées par un handicap 41% chez les personnes témoins d’une discrimination 38% chez les personnes autres qu’hétérosexuelles

  • que 27% des résident·e·s ont été témoin d’une discrimination au cours des 3 dernières années, dont 10% déclarent ne pas avoir réagi et 57% avoir aidé la personne discriminée. Alors qu’en 2015, 14% disaient avoir aidé la victime et 40% estimaient n’avoir rien fait. On constate donc une évolution positive de la volonté de soutenir les victimes et une baisse de l’acceptation d’actes discriminatoires.
  • 1 personne sur 3 (35%) connaît le CET « au moins » de nom. Par rapport à l’année 2015, ceci correspond à une augmentation de 9% concernant la notoriété du CET. 78% des résident·e·s citent le CET comme acteur qui s’engage dans la lutte contre les discriminations et connaissent donc la mission du CET. Ceci correspond à une augmentation de 22% par rapport à 2015. 92% de la population estiment qu’il est important qu’un acteur comme le CET existe.