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Il a passé neuf mois en prison: sans domicile ni travail, il vit un parcours du combattant

Réinsertion

Il a quitté la prison il y a un mois, où il avait purgé une peine pour conduite sans permis, et tente de repartir à zéro au Luxembourg. Mais sans «adresse de référence», cela ne semble pas possible. Le gouvernement affirme qu’il va revoir la loi.

Marques a passé neuf mois en prison et ne peut ni s’inscrire à l’Adem, ni obtenir un emploi, ni obtenir d’aide pour payer son loyer. © PHOTO: DR

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Pas de comité consultatif des résidents dans les foyers pour réfugiés

La députée Joelle Welfring est revenu à la loi du 18 décembre 2015 qui prévoit:

« les demandeur[.e.]s peuvent participer à la gestion des ressources matérielles et des aspects non matériels de la vie dans la structure d’hébergement par l’intermédiaire d’un comité ou d’un conseil consultatif représentatif des personnes qui y sont hébergées. »

la députée demande: 

  • Dans combien de foyers d’hébergement de pareils comités fonctionnentd’ores et déjà et de quelles structures d’accueil s’agit-il ?
  • Quelles initiatives sont prévues par Monsieur le Ministre afin de promouvoir la mise en place de tels comités ?

Réponse du Ministre Hahn

À l’heure actuelle, aucun comité ou conseil consultatif représentatif formel des personnes est actif au sein des structures d’hébergement du réseau de l’ONA. La diversité des langues, des cultures et des points de vue liés aux origines les personnes hébergées, complique en effet la création d’un tel comité.

Cependant, plusieurs initiatives existent et d’autres sont en développement pour encourager la participation des personnes hébergées. Ainsi, les encadrants socio-éducatifs tiennent régulièrement des réunions d’échange avec elles, axées sur la gestion et la vie en communauté, leur offrant ainsi l’opportunité d’exprimer leurs besoins. En réponse, des mesures adaptées sont mises en place : les échanges permettent donc aux personnes hébergées de contribuer activement à la gestion des ressources et des aspects immatériels de la vie dans les structures, favorisant une meilleure gestion collective et un environnement plus harmonieux. Les personnes hébergées peuvent ainsi participer à la conception de certains aspects de la vie communautaire dans les structures d’hébergement par ce biais.

 

Conclusion

La possibilité prévue par la loi pour donner une voix et une dimension démocratique à cette prise de parole ne rencontre manifestement pas d’intérêt dans le chef du gouvernement

Les dpi par commune

La Question parlementaire de Joelle  Welfring 1687

“Le programme gouvernemental 2023-2028 prévoit que les demandeur.e.s de

protection internationale (dpi) « seront répartis équitablement à travers le pays. Toutes

les communes devront participer et être solidaires en ce qui concerne l’effort de créer

des structures pour dpi ». Néanmoins, en réponse à la question parlementaire n°622,

il a été révélé que « le gouvernement ne prévoit à l’heure actuelle pas l’établissement

d’une telle clé de répartition obligatoire pour les communes. »

Dans ce contexte, je me permets de poser les questions suivantes :

1. Quelle sont les raisons pour lesquelles Monsieur le Ministre s’est décidé de ne plus poursuivre l’objectif d’une répartition équitable de structures pouvoir héberger des demandeur.e.s de protection internationale à travers le pays ?

2. Monsieur le Ministre peut-il fournir des données actuelles concernant le nombre de dpi, de demandeur.e.s de protection temporaire (dpt) ainsi que de bénéficiaires de protection internationale (bpi) hébergé.e.s dans les structures de l’Etat par commune ?

3. Combien de nouvelles structures ont été mises en place sous la législature actuelle ?

 

Réponses du Ministre

Il en ressort que 34 communes (sur 100) hébergent des réfugiés

“Le gouvernement continue à poursuivre l’objectif d’une répartition équitable des structures pour DPIà travers le pays. Le ministère de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil (MFSVA) ainsi que l’Office nationale de l’accueil (ONA) sont en permanence à la recherche de terrains etbâtiments afin d’assurer la mission d’accueil de manière adéquate. Tel qu’indiqué dans la réponse àla question parlementaire n°622, les discussions avec les communes sont intensifiées afin de continuer à développer le réseau de structures d’accueil à travers le pays. En effet, les communes sont des partenaires essentiels dans ce cadre, non seulement en ce qui concerne la mise en place de nouvelles structures pour DPI, mais également en ce qui concerne l’intégration et le vivre-ensemble au sein de la commune.”

Conclusion :

Loin de l’obligation (devront) inscrite dans le programme gouvernemental

Hahn: Fehler oder Verschleierung?

Die steigende Anzahl „neuer“ Personen in der Wanteraktioun (WAK) seien kein Beweis für einen „sozialen Tourismus“, kritisierte Solidaritéit mat den Heescherten Familienminister Max Hahns (DP) Behauptungen in einem Presseschreiben vom 29. Januar. Grund sei eine „Verwechslung zwischen neuen Anmeldungen und Personen, die von weit her kommen“, so die NGO und konterte mit konkreten Zahlen: Einer punktuellen Zählung vom 14. Dezember 2023 nach lebten 71 Prozent der Bedürftigen der WAK seit mindestens einem Jahr in Luxemburg. Nur 20,9 Prozent konnten keinen Aufenthalt im Lande von mehr als drei Monaten nachweisen. Teils gehörten „Personen mit internationalem Schutzstatus […], von denen angenommen werden kann, dass sie nach der Ausweisung aus einer Asylunterkunft obdachlos geworden sind“ dazu, so die NGO. Hahns Behauptungen seien demnach entweder ein „Interpretationsfehler“ oder zeugten vom „politischen Willen, die Realität zu verschleiern“. Zudem würden offizielle Zahlen an die OCDE die Obdachlosigkeit hierzulande untertreiben, indem Zählungen nur Personen in Notunterkünften und nicht jene, die etwa auf der Straße schlafen, erfassen. Seit vergangenem November ist der Zugang in die WAK beschränkt (woxx 1813). Betroffene müssen unter anderem eine „Bescheinigung“ liefern, die bestätigt, dass sie „seit mindestens drei Monaten den sozialen Nothilfediensten bekannt sind“, erklärte der Verband Dräieck auf Nachfrage der woxx.

halte aux mises à la rue !

Halte aux mises à la rue !

Le 22 janvier 2025, le Collectif Réfugiés découvre avec stupeur qu’une maman et ses deux enfants en bas âge sont expulsés d’une structure d’hébergement gérée par l’Office National de l’Accueil (ONA). En plein hiver arborant des températures négatives, ces deux enfants dormiront dans la rue !

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Dignité retrouvée ? 

En théorie, la procédure semble plus «humaine» que ne l’a laissé transparaître la polémique déclenchée en fin de semaine dernière sur l’expulsion de familles des structures d’accueil pour réfugiés. Non, les demandeurs d’asile déboutés n’ont pas seulement cinq jours avant de devoir plier bagage, le délai ultime est fixé à huit jours. Une échéance toujours très raccourcie, mais selon les explications livrées par le ministre Max Hahn, en charge de l’accueil des personnes cherchant refuge au Luxembourg, la période de transition entre le moment où la demande d’asile est rejetée et le jour où les personnes concernées doivent quitter la structure est fixée à 30 jours.

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