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L’Horesca appelle les hôteliers à héberger des réfugiés

Offensive russe en Ukraine

L’Horesca appelle les hôteliers à héberger des réfugiés



L’Horesca a demandé aux propriétaires d’hôtels et d’établissements d’hébergement de mettre des chambres à disposition des réfugiés ukrainiens. (Photo: Shutterstock)

L’Horesca a demandé aux propriétaires d’hôtels et d’établissements d’hébergement de mettre des chambres à disposition des réfugiés ukrainiens. (Photo: Shutterstock)

La Fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers (Horesca) demande aux hôtels et autres lieux d’hébergement de mettre à disposition leurs chambres vides pour accueillir des réfugiés ukrainiens.

Environ 4.000 ressortissants ukrainiens ont rallié le Luxembourg depuis le début de l’invasion de leur pays par la Russie dans l’espoir d’échapper à la guerre. Partageant l’appel lancé par l’Office national de l’accueil (ONA), la Fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers (Horesca) a demandé aux hôtels et autres établissements d’hébergement de mettre leurs espaces inutilisés à disposition des réfugiés.

Tous les établissements désireux d’apporter une aide «concrète» peuvent remplir un formulaire . Selon le communiqué de l’Horesca, «sont recherchés des établissements entièrement mis à disposition, mais aussi des annexes ou chambres individuelles».

Contacté par Delano, un porte-parole de l’Horesca a déclaré que «toute une série d’hôtels nous ont immédiatement contactés, et ont mis à la disposition des réfugiés un certain nombre de chambres, ou, pour ceux qui en disposent, des annexes.» Difficile toutefois de chiffrer le nombre total de chambres mises à disposition, car certains hôtels sont passés directement par l’ONA.


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Au Luxembourg, cette initiative en faveur des réfugiés fait suite à d’autres depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février. Par exemple, le 28 mars, le Premier ministre Xavier Bettel (DP) a confirmé que la famille grand-ducale avait également ouvert les portes de l’une de ses résidences aux réfugiés . Parmi d’autres initiatives, Post met à disposition certains espaces qui servent aujourd’hui de lieux d’hébergement.

En ce qui concerne le coût des chambres, un accord a été trouvé avec chaque propriétaire, mais l’Horesca n’a pas indiqué les détails de l’opération. «D’autres entreprises nous ont contactés pour accueillir des réfugiés à titre privé», a ajouté la fédération, «ces dernières n’ont rien demandé et l’ont fait par pure générosité».

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn (LSAP), dans une interview accordée à Paperjam, avait déclaré que les hôtels ne pouvaient être qu’une solution temporaire étant donné que la saison touristique allait bientôt commencer. En conclusion, l’hébergement des réfugiés en provenance d’Ukraine apparait comme un véritable défi pour le Luxembourg. En effet, les locaux actuellement disponibles pour les demandeurs d’asile sont pour la plupart à pleine capacité. Le gouvernement recherche actuellement des installations appropriées avec l’aide des communes.

Gleiche Behandlung / droits égaux

Und die Syrer?

Editorial

Für eine Gleichbehandlung aller Flüchtlinge

Claude Molinaro,  Tageblatt 29. März 2022

Flüchtlinge aus der Ukraine erfahren zurzeit Höhen und Tiefen der menschlichen Existenz am eigenen Leib. Einerseits erleben sie die Hölle auf Erden in ihrer Heimat, andererseits schlägt ihnen bei uns eine selten gesehene Welle der Solidarität entgegen.
Laut Angaben der UN-Flüchtlingshilfe sind bislang 3,8 Millionen Menschen aus der Ukraine geflohen. Die alltäglichen Bilder aus Europas Südosten drängen aber leider andere Krisen ins Abseits. In den Hintergrund geriet z.B. die Tatsache, dass sich am 15. März der Beginn des Syrien-Krieges bereits zum elften Mal jährte. Den Vereinten Nationen zufolge vertrieb dieser Konflikt rund 6,8 Millionen Menschen aus ihrer Heimat. Und dies ist nicht der einzige Krisenherd.
Angesichts der Solidaritätswelle für die Ukraine müssen sich Personen aus dem Nahost wie Flüchtlinge zweiter Klasse vorkommen. Die Menschen aus Syrien seien eben anders, schon allein, weil sie sich anders kleiden, ist in einem Online-Kommentar zu lesen. Und Ukrainer würden sich auch leichter anpassen. Das hängt wohl davon ab, was man unter „leichter“ versteht. Sind Ukrainer also willkommen, Syrer aber nur geduldet?
Dies soll keine Kritik an der Unterstützung für Ukrainer sein. Jeder Kriegsflüchtling hat ein unbedingtes Anrecht auf Hilfe. Doch der Teufel steckt im Detail, und das ist hierbei das Wort „jeder“, denn es scheint, als ob sehr wohl ein Unterschied gemacht wird, ob jemand aus der Ukraine oder aus dem Nahen Osten stammt.
Vorigen Samstag veröffentlichte eine Südgemeinde eine Stellenanzeige auf Englisch und … auf Ukrainisch. Eine durchaus lobenswerte Geste, aber ich kann mich persönlich nicht daran erinnern, jemals in einer luxemburgischen Zeitung ein kommunales Stellenangebot in arabischer Sprache gelesen zu haben.
Auch in Sachen Einwanderungsformalitäten kommt man den Flüchtlingen aus der Ukraine europaweit mehr entgegen als anderen: Sie profitieren von einem auf ein Jahr begrenzten Schutzstatus. Es ist ein besonderer Status für Personen, die sich vor dem 24. Februar 2022 in der Ukraine aufgehalten haben und ab dem Tag oder kurz davor in Luxemburg eingetroffen sind. Dieser Status beinhaltet auch eine Arbeitserlaubnis. Sie haben damit sofort freien Zugang zum Arbeitsmarkt, ohne dass sie eine spezielle Genehmigung benötigen. Flüchtlinge aus anderen Ländern müssen erst einen Antrag auf internationalen Schutz stellen, dessen Bearbeitung einige Zeit dauert.
Die Solidarität, die jetzt mit Ukrainern gezeigt werde, müsse sich auch auf andere Flüchtlinge positiv auswirken, forderte der Präsident der luxemburgischen Menschenrechtskommission, Gilbert Pregno, in einem RTL-Interview. Dem können wir zu 100 Prozent zustimmen. Dass die Menschen aus der Ukraine jede mögliche Hilfe erhalten, ist nicht nur gut, es ist das moralisch Richtige. Man tut eben alles, um zu helfen, aber wir sollten mehr tun, nämlich allen bei uns aufgenommen Flüchtlingen gleichermaßen helfen. Es sollte uns egal sein, ob Menschen vor russischen Bomben flüchten oder vor Baschar al-Assad.
Lettre à la rédaction (publiée par RTL et le tageblatt

Partager aussi les droits

Gilles Hempel, Serge Kollwelter, David Pereira, Raoul Schaaf, Bram Schim van der Loeff, Raymond Wagener, Raymond Weber
Une fois encore, la solidarité des résidents envers les réfugiés est au rendez-vous.
Il faut se féliciter que, cette fois-ci, le gouvernement est favorable à l’accueil dans des familles. Cet accueil des personnes ayant fui la guerre de Poutine en Ukraine, quelle que soit leur nationalité, doit aller de pair avec un accès au même degré de protection.
Nous souhaitons que l’accueil auprès de familles-hôtes soit permis à tous les demandeurs de protection. Tout comme nous estimons que le gouvernement devrait reconnaître l’effort des familles-hôtes en leur attribuant un montant mensuel couvrant une partie des frais liés à l’accueil du/des réfugié(s).
L’accès immédiat et simplifié aux emplois des personnes venant d’Ukraine doit devenir la règle générale pour tous les demandeurs de protection. Notre marché du travail est manifestement demandeur!
Enfin, la prise en charge psychologique des adultes et des enfants réfugiés reste un défi de taille!

Accueil de personnes fuyant la guerre en Ukraine

Toutes les personnes déplacées qui arrivent au Luxembourg en provenance d’Ukraine sont priées de se manifester auprès de la Direction de l’immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes: immigration.desk@mae.etat.lu

Les personnes concernées recevront un formulaire à remplir afin d’aider les autorités luxembourgeoises à prendre contact en vue d’une introduction d’une demande de protection temporaire, ou, le cas échéant d’une autre voie de régularisation de leur séjour au Grand-Duché.

Le statut de protection temporaire, qui est sur le point d’être agréé au niveau européen, sera accessible aux ressortissants ukrainiens qui sont arrivés ces derniers jours au Luxembourg et aux nouveaux arrivants. Les personnes concernées seront informées en temps utile, dès la mise en place de la procédure au Luxembourg.

En attendant, les ressortissants ukrainiens n’ont pas besoin d’effectuer des démarches particulières pour séjourner au Luxembourg à ce stade. Ceci vaut également pour les personnes détenant une autorisation de séjour qui expire prochainement ou dont le court séjour autorisé (en principe limité à 90 jours) touche à sa fin, qui sont également priés de se manifester auprès de la direction de l’immigration. Les personnes concernées ne doivent donc pas s’inquiéter par rapport à leur situation administrative à ce moment.

Le gouvernement a mis en place un centre de primo-accueil pour héberger des personnes fuyant la guerre en Ukraine. Ce centre d’accueil d’urgence, ouvert 24h/24, 7j/7, est situé à la SHUK (Structure d’hébergement d’urgence au Kirchberg), 11 rue Carlo Hemmer à Luxembourg-Ville. Ce centre propose un abri pour les premiers jours et des repas ainsi que des produits de première nécessité, pour les personnes souhaitant demander une protection au Luxembourg, mais aussi pour les personnes voulant rejoindre un autre pays européen. Pour des raisons sanitaires, aucun animal domestique n’est autorisé dans ce centre de primo-accueil.

Le ministère tient à rappeler que les mesures sanitaires COVID-19 mises en place par le gouvernement luxembourgeois sont en vigueur.

Tous les résidents luxembourgeois qui ont offert ou proposent d’héberger des ressortissants ukrainiens à leur domicile sont invités à contacter la Hotline gérée par Caritas et la Croix-Rouge avec le soutien du ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région au +352 621 796 780 ou à s’adresser par email à Ukraine@zesummeliewen.lu.

Pour toute question consulaire pour des personnes essayant de quitter d’Ukraine ou se trouvant en transit depuis l’Ukraine, il est recommandé d’envoyer un email à l’adresse de l’assistance consulaire du ministère des Affaires étrangères et européennes: assistance.consulaire@mae.etat.lu, ou d’appeler le +352 2478 2386.

Au vu des nombreuses initiatives privées d’organiser des transports pour aller chercher des ressortissants ukrainiens aux frontières de l’Ukraine, le ministère prie toutes les personnes planifiant de tels transports d’envoyer impérativement tous les renseignements à l’adresse suivante: transport.ukraine@mae.etat.lu.

Le ministère recommande vivement de prendre des renseignements avant l’organisation d’un tel transport privé étant donné que l’accueil, l’hébergement et des mesures médicales doivent être assurés afin d’accueillir ces personnes, dans de nombreux cas traumatisés, dans les meilleures conditions.

Le ministère a été informé du nombre accru d’enfants non accompagnés et sans documents officiels aux frontières de l’Ukraine qui se trouvent à bord de transports organisés par des initiatives privées. Il est important pour les personnes organisant ces transports de s’assurer qu’il n’existe pas de risque de traite des êtres humains.

 

Communiqué par le ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande région/ ministère des Affaires étrangères et européennes

Wohnungskrise: Die Verantwortung, die niemand haben will

Die Soziale Immobilienagenturen helfen sozial Schwachen mit Lebensprojekten und Übergangswohnungen, doch manche Projekte scheitern.

Pierre Mellina reicht es. Der Petinger Bürgermeister ist aufgebracht. Hintergrund ist der Fall einer Flüchtlingsfamilie, der angeblich eine Ausweisung aus einer Wohnung der Agence Immobilière Sociale (AIS) droht. „Das ist nicht das erste Mal“, echauffiert sich der CSV-Politiker. Die Schuld sieht er bei der AIS, die ihrer Verantwortung nicht nachkäme und versuche, diese auf die Gemeinde abzuwälzen. AIS-Direktor Gilles Hempel sieht dies anders. Er spricht von Missverständnissen. Worum geht es? 

Wohnraum auf Zeit

Der Fall der Flüchtlingsfamilie war in Medienberichten thematisiert worden. Die Familie war 2015 von der AIS in der Gemeinde untergebracht worden und soll die Wohnung nun räumen. Im „Tageblatt“ war die Familie zitiert worden: „Wenn wir auf der Straße sitzen, nehmen sie uns die Kinder weg“. Déi Lénk forderten die Gemeinde daraufhin auf, Verantwortung zu übernehmen.


Lok , Wohnungsmarkt , Wohnungen , Mietwohnungen , Wohnungsbau , Foto: Guy Jallay/Luxemburger Wort
Wundermittel Wohnungsbaupakt

Vom LW kontaktiert, erklärt Pierre Mellina seine Sicht der Dinge: Die nationale AIS hat vor Jahren in Rodange eine Zweigstelle eröffnet. Seither würden Wohnungssuchende in hiesigen, von der AIS angemieteten Wohnungen platziert, was an sich gut sei. Das Problem sei, dass die AIS nur eine vorübergehende Bleibe bietet.

Dies, um den Betroffenen mit einem persönlichen Lebensprojekt eine Perspektive in einer anderen Wohnmöglichkeit zu bieten. „Wenn dies scheitert, dann sollen wir mit dem Sozialamt eine Lösung finden.“

"Wenn die AIS drei Jahre lang scheitert, sollen wir in zwei Monaten eine Lösung finden", klagt Pierre Mellina
“Wenn die AIS drei Jahre lang scheitert, sollen wir in zwei Monaten eine Lösung finden”, klagt Pierre Mellina
Archivfoto: Lex Kleren

Pierre Mellina erinnert daran, dass seine Gemeinde selbst rund 40 Sozialwohnungen hat und mit den anderen Kordallgemeinden eine eigene soziale Immobilienagentur, die AIS-Kordall, betreibt. Die nationale AIS aber würde Leute aus dem ganzen Land und darüber hinaus nach Petingen bringen.


Aale Policebuero zu Rodange - Do kennt Agence immobilière sociale hinn, Rodange, le 08 Mai 2017.
Agence Immobilière Sociale: Mit der Tür ins Haus gefallen?

„Und nach drei Jahren müssen die aus der AIS-Wohnung raus und wir sollen für die Unterbringung von Menschen, die zuvor nie etwas mit Petingen zu tun hatten, aufkommen.“ Pierre Mellina zeigt Verständnis für die Einzelschicksale, findet aber, dass die Verantwortung beim Staat und der AIS liegen sollte. Gemeinden müssten immer öfter einspringen, wenn der Staat ein Problem hat. Das ärgert ihn.

Ausweisungen als Ausnahme

„Wir haben keine Zwangsräumung geplant“, unterstreicht AIS-Direktor Gilles Hempel. Erstens sei dies aufgrund der Pandemie verboten, zweitens habe der AIS-Verwaltungsrat schon vor diesem Verbot beschlossen, keine Räumung vorzunehmen und drittens sei das auch in normalen Zeiten eine Ausnahme.

"Wir sind weit davon entfernt, die Familie vor die Tür zu setzen. Die Info ist falsch", unterstreicht Gilles Hempel.
“Wir sind weit davon entfernt, die Familie vor die Tür zu setzen. Die Info ist falsch”, unterstreicht Gilles Hempel.
Archivfoto: Anouk Antony

Im Fall der Flüchtlingsfamilie sei der Drei-Jahres-Vertrag, der im Oktober 2018 auslief, einmal verlängert worden. Eine zweite Verlängerung sei abgelehnt worden. Danach habe man aus Kulanz noch ein Jahr gewartet, ehe der Fall an einen Anwalt weitergereicht wurde. Das Gericht habe die Nicht-Vertragsverlängerung bestätigt, worauf die Familie in Berufung gegangen sei. Die Behauptung, man habe vor Gericht versucht, ein Déguerpissement, also eine Zwangsräumung, zu erwirken, sei falsch.

Ohne auf Einzelheiten dieses Falles einzugehen, betont Gilles Hempel, dass solche Verträge immer verlängert werden, wenn die Betroffenen an ihrem persönlichen Projekt mitarbeiten. Das kann darin bestehen, eine Ausbildung zu machen, einen Job oder eine Wohnung zu suchen, oder zu sparen. Niemand, der daran mitarbeite, müsse befürchten, dass sein Mietvertrag nicht verlängert wird. Auf die Argumentation von Pierre Mellina angesprochen, fragt Gilles Hempel: „Wie lange muss man denn in Petingen leben, um Petinger zu sein?“


Diese marode Ein-Zimmer-Wohnung kostet 750 Euro pro Monat

Dass eine Ausweisung von der AIS in die Wege geleitet würde, sei sehr selten. Trotzdem brauche man manchmal dieses Druckmittel. „Wir wollen den Menschen helfen. Damit das gelingt, müssen sie mitarbeiten.“

Pierre Mellina unterstreicht indes das Engagement seiner Gemeinde in Sachen Logement. Die 40 kommunalen Sozialwohnungen und die AIS-Kordall seien ein Beweis dafür. In der AIS-Kordall zeige sich die Solidarität zwischen den vier Kordallgemeinden. „Da sind wir in die Fälle mit eingebunden.“ Deshalb sei es dort noch nie zu einer bösen Überraschung für die Gemeinde, wie im vorliegenden Fall, wo man erst spät informiert worden sei, gekommen.

 Ohne Versprechen machen zu wollen und zwischen den Zeilen gibt Mellina zu verstehen, dass man wohl auch im Falle der Flüchtlingsfamilie eine Lösung finden wird. „Aber die Art und Weise, wie das läuft, stört mich fundamental.“

Luxemburger Wort 18. april 2021

„Wenn wir auf der Straße sitzen,
 nehmen sie uns die Kinder weg“

PETINGEN Irakische Familie muss ihr Haus nach Gerichtsbeschluss verlassen und findet keine Bleibe

Vor acht Jahren kam Familie Alshimmry mit zwei kleinen Töchtern aus dem Irak nach Luxemburg. In ihrem Heimatland wurden sie politisch verfolgt und waren dem Tod nur knapp entronnen. Seit 2015 leben sie in einem Einfamilienhaus in Petingen, das sie nun nach einem Gerichtsbeschluss verlassen müssen. Inzwischen haben die Eltern vier Kinder und befürchten nun, diese in Erziehungseinrichtungen abgeben zu müssen, wenn sie demnächst keine neue Bleibe finden. Der aktuelle Wohnungsmarkt verschärft die Situation. Doch die Kinderrechte könnten der Familie eventuell in die Hände spielen.

Eric Rings,    tageblatt 10 April 2021

Kärjeng : nouveau foyer pour dpi

Jean Asselborn s’est rendu au Käerjenger Treff de Bascharage, lundi soir. Le ministre des Affaires étrangères et européennes, de l’Asile et de l’Immigration a participé à une réunion d’information des résidents en ce qui concerne l’ouverture d’un foyer d’accueil pour demandeurs de protection internationale (DPI). Il a salué «l’intérêt et la solidarité dont les citoyens ont fait preuve lors de cet échange de vues très encourageant». La future structure d’hébergement pour DPI de Bascharage aura une capacité de 66 lits et ouvrira ses portes au cours du mois d’avril 2021. Elle sera gérée par la Croix-Rouge luxembourgeoise et accueillera uniquement des familles. Il s’agit d’une structure dite «temporaire», dans laquelle les DPI séjournent jusqu’à réception d’une réponse à la demande de protection internationale.Cette nouvelle structure d’hébergement pour les DPI sera la 56e structure sous la responsabilité de l’Office national de l’accueil(ONA). Depuis la crise migratoire en 2015, le Grand-Duché a connu un flux relativement constant de nouvelles arrivées de demandeurs de protection internationale. «C’est grâce aux efforts de solidarité des acteurs communaux qu’un accueil digne des nouveaux arrivants a pu être assuré», souligne le ministère des Affairesét rangères et européennes, de l’Asile et de l’Immigration dans un communiqué,publié dans lasoirée de lundi.Jean Asselborn arappeléque«le défireste grand». En effet, les capacités des structures d’hébergement restent très limitées, notamment au vu de la difficulté des bénéficiaires de protection internationale (BPI) de quitter les structures. Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères et européennes, de l’Asile et de l’Immigration, a réitéré son appel aux communes «de participer à l’effort de solidarité et demettre à disposition des emplacements pour la construction ou l’aménagement de structures d’hébergement pour demandeurs de protection internationale. Plusieurs aides financières et administratives sont disponibles aux communes accueillant des DPI ou BPIsur leur territoire».

Le Quotidien  31 mars 2021

Reportage sur RTL télé  29 März 2021 Flüchtlingsheem zu Käerjeng

Manifestation nationale pour l’accès au logement digne et abordable

La Crise du Logement frappe de plus en plus durement un grand nombre de résidents au Grand-Duché du Luxembourg.

Face à cette situation, la coalition Wunnenrecht  organise une manifestation à Luxembourg, le samedi 27 mars septembre 2021 à 15 heures, place de la Gare. Cette action prend place dans le cadre d’une journée européenne d’action pour le droit au logement. Dans plus de 80 villes à travers l’Europe, il y aura des manifestations et des actions pour le droit au logement.

Article du Woxx après la Manif  :  Wohnungskrise: Schaffe, schaffe, Miete zahlen

Nouveau centre de premier accueil pour dpi

Le 22 décembre 2020, le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, a inauguré le nouveau Centre de primo-accueil (CPA) pour demandeurs de protection internationale (DPI). L’inauguration s’est faite en présence de Maurice Bauer, échevin de la Ville de Luxembourg, de Nadine Conrardy, membre de la Direction solidarité de la Croix- Rouge luxembourgeoise, ainsi que de plusieurs autres partenaires du ministère impliqués dans le projet du nouveau CPA.

Jean Asselborn avec les représentants des différents acteurs impliqués

 

Vue sur le nouveau Centre de primo-accueil

C’est un ancien immeuble commercial, situé à la route d’Arlon à Luxembourg-Ville, qui a été reconverti en structure d’accueil pour primo-arrivants qui remplacera l’actuel CPA dans les locaux de l’ancienne Logopédie à Strassen. Le Centre accueillera ses premiers occupants au cours du mois de janvier 2021.

Ce nouveau Centre de primo-accueil (CPA) est une structure d’accueil où un demandeur de protection internationale séjourne en principe les premières semaines après son arrivée sur le territoire luxembourgeois. Le Centre a une capacité d’accueil maximale de 251 personnes et offre un aménagement moderne et fonctionnel, qui permettra un accueil digne et une meilleure prise en charge des demandeurs de protection internationale.

En plus des locaux réservés à l’accueil des DPI, la structure abrite une zone administrative sur deux niveaux, où se trouvent des bureaux de l’Office national de l’accueil (ONA), de l’Inspection sanitaire, de la Direction de l’immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Croix-Rouge luxembourgeoise, ainsi qu’une zone médicale. La présence sur le site du CPA de tous les acteurs impliqués dans l’accueil des DPI est une nouveauté qui permettra une collaboration plus efficace et plus concertée.

L’accueil ainsi que l’encadrement social et ethno-psychologique des demandeurs de protection internationale sont délégués à la Croix-Rouge luxembourgeoise.

Jean Asselborn s’est réjoui de l’inauguration de ce nouveau Centre de primo-accueil et a remercié “l’ensemble des différents acteurs impliqués tout au long du processus de réalisation de ce projet important.” Le ministre a tenu à remercier tout particulièrement la ville de Luxembourg, son collège échevinal et plus précisément son échevin, Maurice Bauer, pour la disponibilité et l’aide continue de la capitale dans le domaine de l’accueil des demandeurs de protection internationale. Il a également exprimé ses sincères remerciements aux représentants de la Croix-Rouge luxembourgeoise, partenaire fiable de longue date, ainsi qu’à la Direction de la Santé pour ses conseils précieux et utiles, surtout en ces moments difficiles de la pandémie.

“Malgré les défis imposés par la pandémie, le travail d’accueil des demandeurs de protection internationale continue et ne doit pas être oublié. En ces temps difficiles, l’encadrement des personnes vulnérables doit être une priorité. Cela a été et reste le mot d’ordre pour notre gouvernement tout au long de cette année et s’applique également à la politique d’accueil du ministère des Affaires étrangères et européennes,” a souligné Jean Asselborn.

Le ministre a notamment mis l’accent sur les avantages importants qui découleront de la présence sur le site du CPA de tous les acteurs impliqués dans l’accueil d’un demandeur de protection internationale: “Cette nouvelle organisation dans ce CPA nous permettra d’accueillir les personnes en besoin dans des meilleures conditions, de réduire les temps d’attente et d’adresser également les différents besoins de ces personnes vulnérables. L’accueil en général sera ainsi rendu plus transparent et cohérent.”

S’agissant plus généralement des questions migratoires au niveau international, Jean Asselborn a regretté que les États membres de l’UE n’aient pas réussi, au cours de ces derniers six mois, à se rapprocher en vue de se mettre d’accord sur une politique migratoire européenne plus humaine.

De son côté, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a rappelé que le Luxembourg a contribué tout au long de l’année 2020 aux efforts de solidarité internationale, notamment en ce qui concerne la Grèce, pays fortement touché par les flux migratoires, comme nous l’ont montré les images du camp de Moria.

“En matière de relocalisation, le Luxembourg s’est engagé en 2020 à relocaliser 25 personnes vulnérables – essentiellement des mineurs non accompagnés et des familles – depuis les camps de réfugiés en Grèce. Nous avons accepté la prise en charge de 31 personnes via la procédure de Dublin. De plus, depuis le début de l’année, nous avons décidé de ne pas lancer la procédure de Dublin pour 74 personnes pour lesquelles la Grèce aurait été responsable conformément au règlement en question. Le Luxembourg a donc pris en charge un nombre total de 130 personnes pour lesquelles la Grèce aurait été responsable,” a fait remarquer Jean Asselborn.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes  22 décembre 2020

 

Platz für 251 Schutzsuchende

ASYL Jean Asselborn weiht neues Erstaufnahmezentrum in Luxemburg-Stadt ein

Cédric Feyereisen tageblatt 23. Dezember 2020
Luxemburgs Außenminister Jean Asselborn hat am Dienstag die neue Empfangseinrichtung für Asylsuchende in Luxemburg-Stadt eingeweiht. Das neue Zentrum soll eine bessere Zusammenarbeit der zuständigen Behörden ermöglichen.
Außenminister Jean Asselborn (LSAP) hat am Dienstag ein Erstaufnahmezentrum für Asylsuchende eröffnet. Die Einweihung fand in Anwesenheit von Maurice Bauer, Schöffe der Stadt Luxemburg, und Nadine Conrardy, Mitglied der Solidaritätsdirektion des Luxemburger Roten Kreuzes, statt. Für die Aufnahmeeinrichtung wurde ein ehemaliges Geschäftsgebäude an der route d’Arlon in Luxemburg-Stadt umgebaut. Dieses neue „Centre de primo-accueil“ (CPA) werde das alte Zentrum auf dem Gelände der ehemaligen Logopädie in Strassen ersetzen. Die ersten Bewohner sollen im Januar 2021 aufgenommen werden. Das geht am Dienstag aus einer Pressemitteilung des Außenministeriums hervor.
In diesem neuen CPA könne sich ein Asylsuchender in den ersten Wochen nach seiner Ankunft auf luxemburgischem Staatsgebiet aufhalten. Das Zentrum habe eine maximale Aufnahmekapazität von 251 Personen und biete „ein modernes und funktionales Layout, das einen würdevollen Empfang und eine bessere Betreuung von Personen, die internationalen Schutz beantragen, ermöglichen wird“, so das Außenministerium.
Die Struktur beherberge außerdem einen zweistöckigen Verwaltungsbereich, in dem sich die Büros des nationalen Aufnahmeamtes, der Gesundheitsinspektion, der Einwanderungsdirektion des Ministeriums für auswärtige und europäische Angelegenheiten, des Luxemburger Roten Kreuzes und ein medizinischer Bereich befinden sollen. „Diese neue Organisation im CPA wird es uns ermöglichen, Menschen in Not unter den besten Bedingungen aufzunehmen, die Wartezeiten zu verkürzen und auch auf die unterschiedlichen Bedürfnisse dieser schutzbedürftigen Personen einzugehen. Der Gesamtempfang wird dadurch transparenter und kohärenter“, sagte Außenminister Jean Asselborn am Dienstag während der Einweihung.

Asylsuchende
aus Griechenland

In Anbetracht vieler allgemeiner Migrationsfragen auf internationaler Ebene bedauere Asselborn, dass es den EU-Mitgliedstaaten in den letzten sechs Monaten nicht gelungen sei, sich auf eine humanere europäische Migrationspolitik zu einigen. Luxemburg hat laut Asselborn das ganze Jahr 2020 über zu den internationalen Solidaritätsbemühungen beigetragen, „insbesondere im Hinblick auf Griechenland, ein Land, das stark von den Migrationsströmen betroffen ist, wie uns die Bilder aus dem Lager Moria gezeigt haben.“
Luxemburg habe sich verpflichtet, im Jahr 2020 25 schutzbedürftige Personen – hauptsächlich unbegleitete Minderjährige und Familien – aus Flüchtlingslagern in Griechenland umzusiedeln. „Wir haben uns bereiterklärt, 31 Personen über das Dublin-Verfahren zu betreuen. Darüber hinaus haben wir Anfang des Jahres beschlossen, dieses Verfahren für 74 Personen, für die Griechenland nach der betreffenden Verordnung zuständig gewesen wäre, nicht einzuleiten“, so der Außenminister. Luxemburg habe insgesamt 130 Personen übernommen, für die Griechenland zuständig gewesen wäre.

Après le hall 6 de Luxexpo pendant quelques semaines en 2015 et l’ancien centre de logopédie de Strassen de la fin 2015 à aujourd’hui, le Centre de primo-accueil (CPA) pour demandeurs de protection internationale (DPI) change d’adresse dans les prochains jours. D’ici à la mi-janvier, les DPI arrivant sur le territoire luxembourgeois seront hébergés dans une nouvelle structure après avoir passé quelques jours à Mondercange dans le dispositif primo-accueil (DPA), la structure provisoire de dépistage Covid-19 où les gens restent jusqu’à la confirmation d’un résultat négatif au test. « Les personnes hébergées actuellement à l’ancienne logopédie sont en train d’être transférées vers d’autres foyers du pays , indique Christof Müller, chargé de direction du service Migrants et Réfugiés de la CroixRouge luxembourgeoise. Et à partir de la mi-janvier, les DPI qui arrivent viendront ici après leur passage à Mondercange. »
Situé route d’Arlon à Luxembourg sur le site de l’ancien garage Jaguar, le nouveau CPA a une capacité d’accueil maximale de 251 personnes (contre un maximum de 300 personnes actuellement à l’ancienne logopédie de Strassen). La structure, qui a été érigée de septembre 2019 à aujourd’hui pour un coût d’environ 15 millions d’euros, est destinée à accueillir des familles, des femmes et des hommes seuls. Elle comprend deux étages de chambres, des pièces communes, des sanitaires et un étage de dortoirs de 9 à 12 personnes. Il y a également sur place une buanderie, un local coiffeur, un réfectoire avec cuisine de distribution, une salle informatique, des salles de jeux et une salle de stockage pour bagages.Composée de chambres et de dortoirs, la structure peut accueillir des familles, des femmes et des hommes seuls.

Une nouvelle zone administrative
Mais la grande nouveauté est que la structure abrite une zone administrative sur deux niveaux, où se trouvent des bureaux de l’Office national de l’accueil (ONA), de l’Inspection sanitaire, de la direction de l’Immigration, de la Croix-Rouge luxembourgeoise et une zone médicale. « Les échanges seront ainsi plus faciles et plus efficaces entre les différents acteurs , note le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn. Ces échanges plus étroits permettront de mieux évaluer les besoins individuels d’un DPI et faciliteront la détection des vulnérabilités. » Anne Vergison, chef de division de l’Inspection sanitaire, confirme : « Notre collaboration sera plus étroite entre nous. On comprendra mieux le travail des uns et des autres et ainsi on arrivera à intégrer les prises en charge médicales et sociales. »

Le nouveau centre de primoaccueil a une capacité de 251 lits.

L’accueil et l’encadrement social et ethno-psychologique des DPI sont délégués à la CroixRouge luxembourgeoise, comme actuellement au CPA de l’ancienne logopédie à Strassen. Elle aura une présence sur place de six encadrants socio-éducatifs, deux psychologues et deux infirmiers psychiatriques en semaine et une présence réduite à une personne pendant les week-ends. Par ailleurs, neuf agents de gardiennage seront sur place 24 h/24 et 7 j/7. Un règlement intérieur, édicté par l’ONA et la Croix-Rouge luxembourgeoise, devra être respecté par les DPI. Chaque arrivant devra également se soumettre à un examen médical dans les deux semaines de son arrivée. Quant aux enfants, qui peuvent être âgés de 4 à 16 ans, hébergés au CPA, ils seront scolarisés dans les classes spécialisées d’accueil de l’État à Luxembourg-Merl où ils recevront notamment des cours intensifs de langues. En principe, les élèves seront intégrés au plus tard après une année de scolarisation dans une classe normale d’une école communale. Quant aux adolescents en âge d’intégrer l’enseignement secondaire, ils seront scolarisés dans divers lycées à proximité en fonction des places disponibles.
Les DPI n’ont pas vocation rester au CPA. En principe, ils y séjournent les premières semaines après leur arrivée jusqu’à ce qu’ils puissent être relogés dans une autre structure plus durable. «La première phase d’accueil est une étape importante qui permet aux encadrants sociaux de connaître les besoins spécifiques d’une personne, de détecter des vulnérabilités éventuelles telles que des troubles psycho-médicaux ou un handicap, et ainsi de trouver une structure d’hébergement permanente qui réponde au mieux à leurs besoins, rappelle l’ONA. En principe, le DPI reste dans la même structure durable pendant la période durant laquelle sa demande de protection internationale est examinée.»