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Le LCGB revendique le droit de vote pour tous et une «Europe sociale»

1er mai du LCGB

Droit de vote. Le chef syndical a été explicite en matière de participation politique. Le LCGB continue à défendre le droit de vote pour tous les résidents au Luxembourg, a déclaré Patrick Dury, qui souhaite que le Luxembourg joue un rôle de pionnier en Europe dans ce domaine. C’est le Premier ministre de l’époque, Xavier Bettel, qui avait souligné à plusieurs reprises, après la perte du référendum en 2015, qu’il fallait respecter le vote et qu’il ne voulait plus rien entreprendre à ce sujet.

Une nouvelle instance pour favoriser le vivre-ensemble au Luxembourg

Le Conseil supérieur du vivre-ensemble interculturel sera élu le 12 juin prochain par plus de 1.000 frontaliers et résidents luxembourgeois.

Virgule, 22 avril 2024

Au total, 30 membres siègeront au sein du Conseil supérieur du vivre-ensemble interculturel.

Exit le Conseil national pour étrangers, bonjour le Conseil supérieur du vivre-ensemble interculturel. Au sein de cette nouvelle instance pourront siéger des résidents luxembourgeois comme des frontaliers, si tant est que ces derniers aient rejoint les commissions consultatives communales d’intégration (CCCI)

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15,1 % d’inscriptions pour les élections au Parlement européen

Bilan final des inscriptions pour les élections européennes du 9 juin 2024

En janvier 2024, le ministère de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil et le bureau de liaison du Parlement européen ont lancé la campagne de sensibilisation “Je peux voter”. L’objectif de cette campagne était d’informer les résidents non-luxembourgeois venant d’un État membre de l’Union européenne de leur droit de vote aux élections européennes du 9 juin 2024 et de leur signaler la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales avant le 15 avril 2024 à 17 heures.

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Der Wahlkampf spielt sich jenseits der Realität ab

Solange die Hälfte der Bevölkerung von den Nationalwahlen ausgeschlossen wird, braucht man sich keinen wirklichkeitsnahen Wahlkampf zu erwarten.

Die Parteien müssen die Hälfte des Landes nicht einmal ansprechen.
Die Parteien müssen die Hälfte des Landes nicht einmal ansprechen. Foto: Gilles KAYSER

 

Wer jemandem im Ausland zu erklären versucht, worum es bei den Wahlen in Luxemburg geht, wird sich der Absurdität des diesjährigen Wahlkampfes schnell bewusst. Das Land steht vor einer akuten Wohnungskrise, die ohnehin stark ausgeprägten Ungleichheiten steigen weiter an, Luxemburg ist Spitzenreiter der Eurozone bei der Erwerbsarmut, das Schulsystem notorisch diskriminierend und in Sachen ökologischer Fußabdruck spielt das Land in der gleichen Liga wie Katar. Doch die regierungsfähigen Parteien wollen davon kaum etwas wissen.

Die CSV will mit Luc Frieden die Steuern für alle senken. Die LSAP surft auf dem Paulette-Lenert-Effekt und setzt dadurch mehr auf ein neu gewonnenes Selbstbewusstsein als auf Inhalte. Déi Gréng, die angesichts der herrschenden Klimakrise Alarm schlagen müssten, sind in der Defensive, um nur nicht den Eindruck zu erwecken, sie wollten etwas an der Lebensweise der Luxemburger ändern. Und die DP schwört auf Floskeln, Xavier Bettel und den Status quo.

Ein Großteil der Realitäten des Landes spielt im Wahlkampf einfach keine Rolle.

Die unbequeme Wahrheit dahinter will auch niemand – bis auf Nischen-Parteien wie Déi Lénk, Volt oder Fokus – wirklich thematisieren. Weil die Hälfte der Einwohner nicht an den Wahlen teilnimmt, spielt ein Großteil der Realitäten des Landes im Wahlkampf einfach keine Rolle. Besonders, da die nicht-wählenden Ausländer gleichzeitig zu den produktivsten und benachteiligsten Bevölkerungsgruppen gehören.

Die Einführung eines Ausländerwahlrechts würde das Problem schnell lösen. Die Parteien müssten die luxemburgische Gesellschaft dann in ihrer Gesamtheit ansprechen – sowohl sozio-ökonomisch als auch linguistisch. Damit würde sich das Themenfeld der lokalen Politik breiter aufstellen und der wahren Komplexität des Landes anpassen. Der eintönige Wahlkampf offenbart nämlich, dass die meisten Parteien sich um die gleichen Mittelschichtwähler streiten. Und das verhindert wiederum die politische Auseinandersetzung mit den brennenden Herausforderungen, vor denen das gesamte Land steht.

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Das Ausländerwahlrecht bekam 2015 per Referendum eine Absage und wäre demnach undemokratisch, lautet der ewige Einwand. Das mag stimmen, doch ändert das nichts an der Tatsache: ein Land, das die Hälfte seine Bevölkerung von der politischen Entscheidungsarena ausschließt, ist auf Dauer nicht tragfähig – und auch keine wirkliche Demokratie. Luxemburgs Bürger und Bürgerinnen verdienen und brauchen mehr, als ihnen der Wahlkampf 2023 zu bieten hat.

19 von 1.098

 Der Ausländeranteil an den Gemeinderäten
 ist verschwindend gering

Lediglich 19 der 1.098 Gemeinderäte in Luxemburg sind Nicht-Luxemburger. Das sind 1,7 Prozent. Für Sérgio Ferreira von der ASTI zeigt diese Tatsache auf, dass wir als Gesellschaft noch einen weiten Weg vor uns haben. Er fordert eine Diskussion ohne Tabus über unser politisches System.

tageblatt 17 August 2023

Communales : la surprise Antonia Afonso Bagine

Le Quotidien

Antonia Afonso Bagine avait du mal à y croire, dimanche soir, à l’annonce des résultats. Son travail a payé, son engagement et sa motivation aussi. (photo DR)

La leçon à retenir de cette élection, c’est celle qu’Antonia Afonso Bagine, la nouvelle élue socialiste de Luxembourg, a donnée à ses colistiers. En investissant le terrain, elle est allée chercher ses voix une par une.

Elle a beaucoup pleuré dimanche soir quand elle a réalisé qu’elle venait d’être élue au conseil communal de la capitale. «C’était la surprise pour tout le monde !», confirme Monique Dejeans, sa colistière, qui améliore elle-même son score de 40 %. Le phénomène dont il est question s’appelle Antonia Afonso Bagine, arrivée en troisième position sur la liste du LSAP, juste devant Cathy Fayot, qu’elle bat de 19 voix, et Tom Krieps, qui obtient 26 voix de moins qu’elle.

Chez les socialistes, autant dire qu’il a fallu attendre les résultats du dernier bureau pour connaître le nom du troisième élu. Elle n’en revenait pas, mais au fond d’elle-même, elle savait qu’elle n’avait pas volé cette victoire. Depuis un an, elle bat le pavé pour inciter les non-Luxembourgeois à s’inscrire sur les listes électorales.

Déléguée syndicale, membre du comité du LCGB-Nettoyage de bâtiments, Antonia Afonso Bagine est surtout très engagée au Parti socialiste et notamment au SPIC (Socialistes pour l’intégration et la citoyenneté), un groupe de travail créé en 2009 que Monique Dejeans a présidé quelques années. «Elle était très timide, nous l’avons poussée, avec Elisabete (NDLR : Cerdeira Soares), car nous savions qu’elle avait un potentiel empathique extraordinaire», témoigne-t-elle aujourd’hui.

Antonia Afonso Bagine fait surtout preuve d’une motivation à déplacer des montagnes qu’elle n’a pas beaucoup vues dans son plat pays d’origine, la Guinée-Bissau. Depuis plus de 20 ans au Luxembourg, elle a tissé un solide réseau de connaissances dans les différentes communautés lusophones, notamment. Au sein du LCGB aussi, son engagement a fini par payer et elle s’investit corps et âme dans les causes à défendre dans le secteur du nettoyage.

«Nous l’avons chaleureusement félicitée pour son score et nous lui avons offert un petit cadeau», confie Christophe Knebeler, secrétaire général adjoint du LCGB. «Plusieurs délégués ont participé sur différentes listes aux élections communales, mais le LCGB n’est pas impliqué», s’empresse-t-il de préciser. «Nous sommes toujours heureux quand un délégué syndical décroche un mandat, cela démontre qu’en tant que salarié, tu as aussi une chance d’être élu. Elle a une nouvelle mission aujourd’hui et surtout une nouvelle charge. J’espère qu’elle aura encore du temps à consacrer au LCGB», déclare le secrétaire général adjoint du syndicat.

«Un exemple extraordinaire»

Ses voix, elle est allée les chercher sur le terrain, une par une. Antonia Afonso Bagine a battu la campagne pour faire inscrire les étrangers sur les listes. Elle est allée les chercher par la main, dans la communauté bissaoguinéenne, cap-verdienne, portugaise et dans les rangs de son syndicat. «Elle est la championne toutes catégories dans la distribution de tracts», témoigne Monique Dejeans, admirative.

C’est sans doute la leçon à retenir. La nouvelle élue socialiste au conseil communal de Luxembourg n’est pas allée chercher ses voix dans les beaux quartiers de la capitale ni dans les soirées branchées. Elle a, par exemple, passé trois heures à une fête guinéenne sur un parking à Kockelscheuer, où elle a parlé à tout le monde. Timide ou pas ? «Elle a pris de l’assurance pendant cette campagne et elle y a cru en s’engageant à 100 %», note Monique Dejeans.

C’est la leçon à retenir. Il faut aller vers les gens dans la rue, dans leur communauté, à leurs fêtes et pas les attendre au marché ou dans une quelconque salle communale pour une réunion électorale. «C’est un exemple extraordinaire», conclut Monique Dejeans

Les nombreux engagements de la nouvelle élue l’ont conduite au fil des ans à faire connaissance avec la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen. Les deux femmes continueront à se côtoyer, mais au conseil communal de Luxembourg, cette fois.