CLAUDIA MONTI «IL EXISTE DES SITUATIONS IMPRÉVISIBLES»
L’Ombudsman Claudia Monti est réputée pour son franc-parler. Si les lois
sont faites pour être respectées, elle plaide aussi pour le bon sens.
Le Quotdien 19 août 2024
L’Ombudsman Claudia Monti est réputée pour son franc-parler. Si les lois
sont faites pour être respectées, elle plaide aussi pour le bon sens.
Le Quotdien 19 août 2024
© Pixabay/Image d’illustration/aamiraimer
Jeudi, le professeur Christoph Butterwegge, chercheur en sciences politiques, était l’invité de la rédaction de RTL. Il a surtout été question de la pauvreté des enfants.
Im Mittelpunkt des Caritas-Symposiums stand ein Thema, das im Koalitionsvertrag fehlt: Kinderarmut. Doch nicht nur die Politik ist gefordert, sondern die gesamte Gesellschaft.
An der Chamber den 8. Mee duerch den Marc Farimelli
Réforme européenne de l’asile : Passerell publie ses recommandations à destination du gouvernement luxembourgeois
Le 10 avril 2024, le Parlement européen a adopté un nouveau paquet législatif réformant les politiques d’asile et de migration au sein de l’Union européenne. Cette réforme est présentée comme rendant le système plus efficace et résistant aux pressions migratoires afin d’éviter les mouvements secondaires et de combattre les abus. Cependant, Passerell craint qu’elle ne mène à une politique irrespectueuse des droits fondamentaux des personnes concernées et risquant d’aggraver les failles du système actuel. Lire la suite
Dans le cadre de la Journée mondiale de la Justice sociale, qui a lieu tous les ans le 20 février, Caritas Luxembourg a présenté quelques-unes de ses propositions pour une plus grande justice sociale au Luxembourg.
Journal de RTL télé 20. Februar 2024
Le 18 décembre a été consacré par les Nations Unies comme la Journée internationale des migrants, journée destinée à « promouvoir une gestion humaine et ordonnée des migrations, bénéfique pour tous ».
À l’occasion de cette journée internationale, l’ASTI aimerait attirer l’attention des médias, du monde politique et de la société luxembourgeoise pour la situation des personnes en situation de séjour irrégulier, présentes au Luxembourg.
Pour une société juste et équitable
Pour la sauvegarde de nos sources de vie
Pour une gouvernance orientée vers le futur
envers l’Etat (législateur ou gouvernement)
Dans la perspective des élections communales, l’ASTI a présenté des propositions pour les communes
Echos dans la presse: Wort online du 7 février 2023
Le Quotidien 11 février 2023
Avec les élections communales du 11 juin en ligne de mire, l’ASTI a enchaîné les rencontres avec les partis politiques ces derniers mois, et porté une série de propositions au service du vivre-ensemble auprès des sept partis représentés à la Chambre des députés – DP, LSAP, déi gréng, CSV, pirates, déi Lénk et ADR.
Après avoir bouclé cette tournée il y a quelques jours à peine, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés en tire un bilan globalement positif, sans pour autant se faire d’illusions : «On sait que ce genre de rendez-vous ne permet pas de débattre des questions de fond», reconnaît le porte-parole Sérgio Ferreira, à quelques mois de ce scrutin qui sera, pour la première fois, ouvert à tous les résidents.
«Un moment nouveau et une avancée pour la démocratie luxembourgeoise», salue l’ASTI, qui a mené ce combat en faveur de l’égalité pendant plus de 30 ans. «La société a changé et, qu’on le veuille ou non, l’immigration est l’un des éléments qui la structurent», note Sérgio Ferreira.
Mais pour cet ancien journaliste, il ne faudrait pas croire que cette récente victoire change tout : «L’ouverture prônée dans les discours est, dans les faits, encore accompagnée de messages contradictoires», pointe-t-il. «La loi accordant le droit de vote aux étrangers aux élections locales a été adoptée en juillet. Six mois plus tard, les députés révisaient la Constitution en ces termes: les Luxembourgeois sont égaux devant la loi, excluant de nouveau les étrangers.»
Autant de signaux qui compliquent leur accueil au Grand-Duché, là où l’ASTI plaide pour une approche globale doublée d’efforts permanents, «pas juste le temps de l’une ou l’autre campagne alibi», notamment de la part des communes : «Leur rôle dans le vivre-ensemble est décisif. Pourtant, par manque de volonté politique, beaucoup sont dans l’immobilisme total. Comment espérer que les gens s’intéressent aux élections? Encore faut-il alimenter cet intérêt», sourcille Sérgio Ferreira, pour qui «investir dans notre démocratie est essentiel».
D’où l’une des revendications de l’association, réclamant la suppression des commissions consultatives pour étrangers au sein des communes, jugées dépassées. «Les étrangers ne sont pas à part : ils sont des citoyens comme les autres, avec le droit de vote, et cela doit se refléter dans toute la vie locale. Pourquoi un ingénieur portugais siègerait-il à la commission des étrangers au lieu de celle dédiée aux travaux publics?», interroge le porte-parole, précisant que les commissions véritablement mobilisées et actives restent l’exception, la plupart servant davantage de prétexte. Sur ce point, le projet de loi présenté hier (lire ci-contre) pourrait faire bouger quelques lignes.
Des Luxembourgeois «pas comme les autres»
Parmi d’autres propositions, l’ASTI remet sur la table la question de la répartition équitable des réfugiés dans les communes du Luxembourg – 4e pays de l’UE à accueillir le plus de réfugiés par habitant : «Les autorités communales doivent suivre la tendance nationale et prendre conscience du partage de la responsabilité», argumente-t-il, rappelant que certaines communes ont concédé des efforts disproportionnés ces derniers mois par rapport à d’autres.
Sur le front des inscriptions sur les listes électorales, si la capitale annonçait le mois dernier que seuls 7 % de ses habitants étrangers y figuraient – alors qu’ils représentent près des trois quarts de sa population – l’ASTI veut rester confiante : «Le nombre d’électeurs étrangers potentiel est cinq à six fois plus important par rapport à 2017, et puis beaucoup ont acquis la nationalité luxembourgeoise entretemps et n’apparaissent plus dans les statistiques», analyse Sérgio Ferreira qui compte aussi sur les deux mois restants jusqu’à la date butoir du 17 avril 17 h. «On ne s’attend pas à une ruée, mais on sait, par expérience, que c’est dans les dernières semaines que les inscriptions s’enchaînent.»
Quant à la place des candidats étrangers ou d’origine étrangère sur les listes présentées cette année par les partis, il semble qu’elle soit plus large qu’au dernier scrutin, avec un bémol cependant : «La double nationalité de ces candidats est systématiquement précisée. On continue donc à leur dire qu’ils ne sont pas des Luxembourgeois comme les autres.»
jepeuxvoter.lu
Des commissions ouvertes aux frontaliers
Issu d’une consultation publique menée en 2019, le projet de loi sur le «vivre-ensemble interculturel» présenté mardi par la ministre de l’Intégration, Corinne Cahen, doit réviser le texte en vigueur datant de 2008 et dont le seul modèle d’intégration passe par l’acquisition de la nationalité. Cette révision met l’accent sur la participation citoyenne locale, notamment à travers de nouvelles «commissions communales du vivre-ensemble interculturel» ouvertes aux travailleurs frontaliers exerçant dans la commune. La Chambre des députés se penchera sur la future loi ces prochains mois.