Présentatioun vun der Petitioun geint Heescheverbuet
An der Chamber den 8. Mee duerch den Marc Farimelli
An der Chamber den 8. Mee duerch den Marc Farimelli
Réforme européenne de l’asile : Passerell publie ses recommandations à destination du gouvernement luxembourgeois
Le 10 avril 2024, le Parlement européen a adopté un nouveau paquet législatif réformant les politiques d’asile et de migration au sein de l’Union européenne. Cette réforme est présentée comme rendant le système plus efficace et résistant aux pressions migratoires afin d’éviter les mouvements secondaires et de combattre les abus. Cependant, Passerell craint qu’elle ne mène à une politique irrespectueuse des droits fondamentaux des personnes concernées et risquant d’aggraver les failles du système actuel. Lire la suite
Dans le cadre de la Journée mondiale de la Justice sociale, qui a lieu tous les ans le 20 février, Caritas Luxembourg a présenté quelques-unes de ses propositions pour une plus grande justice sociale au Luxembourg.
Journal de RTL télé 20. Februar 2024
Le 18 décembre a été consacré par les Nations Unies comme la Journée internationale des migrants, journée destinée à « promouvoir une gestion humaine et ordonnée des migrations, bénéfique pour tous ».
À l’occasion de cette journée internationale, l’ASTI aimerait attirer l’attention des médias, du monde politique et de la société luxembourgeoise pour la situation des personnes en situation de séjour irrégulier, présentes au Luxembourg.
Pour une société juste et équitable
Pour la sauvegarde de nos sources de vie
Pour une gouvernance orientée vers le futur
envers l’Etat (législateur ou gouvernement)
Dans la perspective des élections communales, l’ASTI a présenté des propositions pour les communes
Echos dans la presse: Wort online du 7 février 2023
Le Quotidien 11 février 2023
Avec les élections communales du 11 juin en ligne de mire, l’ASTI a enchaîné les rencontres avec les partis politiques ces derniers mois, et porté une série de propositions au service du vivre-ensemble auprès des sept partis représentés à la Chambre des députés – DP, LSAP, déi gréng, CSV, pirates, déi Lénk et ADR.
Après avoir bouclé cette tournée il y a quelques jours à peine, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés en tire un bilan globalement positif, sans pour autant se faire d’illusions : «On sait que ce genre de rendez-vous ne permet pas de débattre des questions de fond», reconnaît le porte-parole Sérgio Ferreira, à quelques mois de ce scrutin qui sera, pour la première fois, ouvert à tous les résidents.
«Un moment nouveau et une avancée pour la démocratie luxembourgeoise», salue l’ASTI, qui a mené ce combat en faveur de l’égalité pendant plus de 30 ans. «La société a changé et, qu’on le veuille ou non, l’immigration est l’un des éléments qui la structurent», note Sérgio Ferreira.
Mais pour cet ancien journaliste, il ne faudrait pas croire que cette récente victoire change tout : «L’ouverture prônée dans les discours est, dans les faits, encore accompagnée de messages contradictoires», pointe-t-il. «La loi accordant le droit de vote aux étrangers aux élections locales a été adoptée en juillet. Six mois plus tard, les députés révisaient la Constitution en ces termes: les Luxembourgeois sont égaux devant la loi, excluant de nouveau les étrangers.»
Autant de signaux qui compliquent leur accueil au Grand-Duché, là où l’ASTI plaide pour une approche globale doublée d’efforts permanents, «pas juste le temps de l’une ou l’autre campagne alibi», notamment de la part des communes : «Leur rôle dans le vivre-ensemble est décisif. Pourtant, par manque de volonté politique, beaucoup sont dans l’immobilisme total. Comment espérer que les gens s’intéressent aux élections? Encore faut-il alimenter cet intérêt», sourcille Sérgio Ferreira, pour qui «investir dans notre démocratie est essentiel».
D’où l’une des revendications de l’association, réclamant la suppression des commissions consultatives pour étrangers au sein des communes, jugées dépassées. «Les étrangers ne sont pas à part : ils sont des citoyens comme les autres, avec le droit de vote, et cela doit se refléter dans toute la vie locale. Pourquoi un ingénieur portugais siègerait-il à la commission des étrangers au lieu de celle dédiée aux travaux publics?», interroge le porte-parole, précisant que les commissions véritablement mobilisées et actives restent l’exception, la plupart servant davantage de prétexte. Sur ce point, le projet de loi présenté hier (lire ci-contre) pourrait faire bouger quelques lignes.
Des Luxembourgeois «pas comme les autres»
Parmi d’autres propositions, l’ASTI remet sur la table la question de la répartition équitable des réfugiés dans les communes du Luxembourg – 4e pays de l’UE à accueillir le plus de réfugiés par habitant : «Les autorités communales doivent suivre la tendance nationale et prendre conscience du partage de la responsabilité», argumente-t-il, rappelant que certaines communes ont concédé des efforts disproportionnés ces derniers mois par rapport à d’autres.
Sur le front des inscriptions sur les listes électorales, si la capitale annonçait le mois dernier que seuls 7 % de ses habitants étrangers y figuraient – alors qu’ils représentent près des trois quarts de sa population – l’ASTI veut rester confiante : «Le nombre d’électeurs étrangers potentiel est cinq à six fois plus important par rapport à 2017, et puis beaucoup ont acquis la nationalité luxembourgeoise entretemps et n’apparaissent plus dans les statistiques», analyse Sérgio Ferreira qui compte aussi sur les deux mois restants jusqu’à la date butoir du 17 avril 17 h. «On ne s’attend pas à une ruée, mais on sait, par expérience, que c’est dans les dernières semaines que les inscriptions s’enchaînent.»
Quant à la place des candidats étrangers ou d’origine étrangère sur les listes présentées cette année par les partis, il semble qu’elle soit plus large qu’au dernier scrutin, avec un bémol cependant : «La double nationalité de ces candidats est systématiquement précisée. On continue donc à leur dire qu’ils ne sont pas des Luxembourgeois comme les autres.»
jepeuxvoter.lu
Des commissions ouvertes aux frontaliers
Issu d’une consultation publique menée en 2019, le projet de loi sur le «vivre-ensemble interculturel» présenté mardi par la ministre de l’Intégration, Corinne Cahen, doit réviser le texte en vigueur datant de 2008 et dont le seul modèle d’intégration passe par l’acquisition de la nationalité. Cette révision met l’accent sur la participation citoyenne locale, notamment à travers de nouvelles «commissions communales du vivre-ensemble interculturel» ouvertes aux travailleurs frontaliers exerçant dans la commune. La Chambre des députés se penchera sur la future loi ces prochains mois.
Au Luxembourg, comme dans le reste de l’Europe, les personnes en situation de séjour irrégulier sont la cible de pleins de préjugés et de fantasmes. À commencer par la terminologie qui leur est appliquée. Migrants illégaux ou sans-papiers, sont les expressions les plus communément utilisées. Elles comportent déjà une charge négative et même une connotation criminelle, par l’association avec le mot illégal. Or, personne n’est illégal… des actes peuvent l’être mais pas des êtres humains.
Pour contrer les narratives négatives, l’ASTI a édité une brochure intitulée « Les sans-papiers au Luxembourg : au-delà des préjugés et des fantasmes », destinée au monde politique, aux médias et à la population en général, avec l’objectif de factualiser le sujet. Des chiffres, des profils, des retours du terrain, des propositions et revendications, ainsi que des histoires illustrées en mode bande dessinée, aideront les décideurs et la presse à mieux se saisir de la question.
Les chiffres
Lorsque la question des personnes en situation de séjour irrégulier est abordée, une question revient immédiatement : combien sont-elles ?
Par la nature de leur (manque de) statut, il y a une invisibilité due aux risques de dénonciation, de rétention ou d’expulsion qui fait que les personnes tendent à être discrètes et à vivre cachées.
L’ASTI n’a pas de chiffres exacts mais des points de repères, qui permet d’avoir une idée de l’ampleur du phénomène :
Les profils
Même si leur statut administratif est similaire, il n’y a pas un profil type. L’ASTI identifie principalement 5 types de situations :
La vie sans autorisation de séjour
Les parcours des personnes en situation de séjour irrégulier sont très divers. Pour essayer de mieux les saisir, nous avons choisi de raconter 5 histoires inspirées de cas réels que le Guichet Info-migrants de l’ASTI a suivi, dans le cadre de son travail. À l’aide d’illustrations de la plume de Charles Vinz, nous essayons de montrer les difficultés et les pièges constants auxquels ces personnes sont soumises, ainsi que le parcours du combattant pour arriver à régulariser sa situation, quand cela arrive.
Les propositions concrètes et revendications – régularisation
Nous entendons par régularisation, la mise en situation administrative légale de personnes ressortissantes de pays tiers, se trouvant sur le territoire du Luxembourg depuis une période déterminée, sans autorisation de séjour valable, qu’elles soient majeures ou mineures.
Dans ce cadre, l’ASTI propose deux démarches :
Les sans-papiers, les oubliés de la crise COVID
Pour les travailleurs vivant dans notre pays sans autorisation de séjour, l’arrêt des activités économiques, surtout dans le secteur de l’Horesca, fut dramatique. Ces personnes se sont retrouvées sans emploi, sans aides de l’État, ni droit à l’aide sociale.
L’ASTI a assumé ses responsabilités dès le début de la crise sanitaire et a distribué des bons alimentaires dès avril 2020, permettant à ces personnes d’accéder gratuitement aux épiceries sociales. Jusqu’à présent, nous avons distribué l’équivalent de 270.000€, sans apport d’argent public. Uniquement grâce aux aides extraordinaires de l’Œuvre Grande-Duchesse Charlotte et de la Fondation Losch, et au soutien de nombreux donateurs.
D’ailleurs, en nous approchant de la fin de l’action, qui sera terminée à la fin de cette année, l’ASTI a dû payer des factures des épiceries sociales par ses propres moyens. Raison pour laquelle nous lançons un appel à dons pour notre compte « Solidarité migrants et réfugiés »[2], pour pouvoir continuer à soutenir les personnes en situation d’urgence.
La campagne
En octobre 2023, les électeurs luxembourgeois seront appelés aux urnes pour élire la prochaine Chambre des Députés. Pour l’ASTI, il est fondamental que les différents partis politiques se prononcent sur la question des personnes en situation de séjour irrégulier vivant au Luxembourg et sur une éventuelle régularisation. Nous lançons ainsi ce 13 décembre 2022, en amont de la Journée internationale des migrants célébrée le 18 décembre la campagne « « Les sans-papiers au Luxembourg : au-delà des préjugés et des fantasmes » qui sera déclinée par différentes actions :
Au centre des préoccupations de l’ASTI sont la dignité humaine et les droits humains. Les personnes en situation de séjour irrégulier, se trouvent non seulement en situation de vulnérabilité administrative permanente, mais aussi économique et sociale. Le Luxembourg, État de droit démocratique, membre fondateur de l’Union Européenne, ardent défenseur et promoteur des Droits Humains, doit réagir face à ces situations de détresse. Sortir ces personnes de cette situation de non-droit est pour nous une obligation humanitaire.
ASTI asbl
[1] PEW research center : https://www.pewresearch.org/global/2019/11/13/europes-unauthorized-immigrant-population-peaks-in-2016-then-levels-off/
[2] Compte ASTI Solidarité CCPL LU72 1111 1515 1501 0000 – mention « soutien aux sans-papiers ».
Kein Mensch ist illegal in: Luxemburger Wort 14. Dezember 2022
Premiers échos de la présentation du rapport de l’OKaJu centré sur les (jeunes) réfugiés
En vue des élections pour la Chambre de Députés – qui auront lieu dans un an – Caritas a formulé ses souhaits pour les programmes électoraux et donc aussi pour le gouvernement sortant des urnes en octobre 2023 .