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18 décembre, journée internationale des migrants

Le 18 décembre a été consacré par les Nations Unies comme la Journée internationale des migrants, journée destinée à « promouvoir une gestion humaine et ordonnée des migrations, bénéfique pour tous ».

À l’occasion de cette journée internationale, l’ASTI aimerait attirer l’attention des médias, du monde politique et de la société luxembourgeoise pour la situation des personnes en situation de séjour irrégulier, présentes au Luxembourg.

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Références pour le vote – Wahlprüfsteng

Pour une société juste et équitable

  • La création massive de logements abordables doit constituer une priorité politique absolue.
  • Des réformes d’ampleur pour endiguer la spéculation et contrôler efficacement les loyers.
  • Une modification de la loi sur le REVIS pour adapter le montant au budget de référence et ne plus entraver les formes alternatives d’habitation comme la colocation ou l’accueil.
  • Des aides plus ciblées pour les ménages à faible revenu.
  • Une réforme fiscale équitable et socialement responsable.
  • La sensibilité au genre et la perspective intersectionnelle.
  • Une lutte active contre le sexisme et les autres formes de discrimination.
  • L’accès pour toutes et tous à la santé.
  • Une politique d’asile et de migration digne et basée sur l’égalité des droits.
  • Une régularisation des personnes en situation administrative de séjour irrégulier.
  • Une possibilité de repêchage en cas de refus du statut de protection internationale.
  • La mise en place d’un Observatoire de l’intégration et de l’inclusion.
  • Une prise en compte des frontalier.ières et de leurs familles.
  • L’élargissement du congé bénévolat à d’autres domaines.

Pour la sauvegarde de nos sources de vie

  • Une transition ambitieuse et juste face à la crise climatique.
  • Une stratégie ciblée pour accompagner les personnes à faibles revenus dans la transition écologique.
  • Le rétablissement de la biodiversité dans nos paysages comme fondement de vie et du bien-être.
  • Une réforme de la gouvernance au Luxembourg par rapport au défi du développement durable.
  • Une stratégie pour rendre notre modèle social et économique soutenable.

Pour une gouvernance orientée vers le futur

  • Une véritable cohérence des politiques pour le développement durable.
  • Une dimension culturelle transversale de toutes les politiques publiques
  • Une évaluation et un contrôle de l’implication de plus en plus forte du secteur privé, notamment du secteur de la finance, dans la coopération internationale.
  • Un devoir de vigilance en matières droits humains, climat, environnement et biodiversité pour les grandes entreprises.
  • Une nouvelle architecture de sécurité européenne dans laquelle une politique de sécurité civile doit jouer un rôle décisif.
  • Arrêt du réarmement insensé, contre la modernisation des armes nucléaires, pour la diplomatie – contre la guerre.

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Les revendications et propositions de la coalition Wunnrecht

Revendications de la coalition Wunnrecht

envers l’Etat (législateur ou gouvernement)

ici sous forme de pdf

  • Le logement ne doit plus être considéré comme un produit financier : le logement est avant tout un besoin et devrait être inscrit dans la constitution. La charte sociale européenne révisée qui considère le droit au logement comme droit fondamental devrait être ratifiée et appliquée par le Luxembourg.
  • Concrétiser d’urgence la promesse des logements de réserve prévue dans le projet de loi actuel 7ti37 relatif au logement abordable à hauteur d’au moins une centaine pour tout le pays à répartir régionalement.
  • Instaurer un contrôle pour vérifier que le “besoin personnel” allégué par le propriétaire est véridique et garantir aux locataires obligés de quiLer le logement pour cause de grandes rénovations le retour à leur logement.
  • Mettre en oeuvre un véritable moratoire sur les déguerpissements.
  • Mettre en place un outil efficace de contrôle du plafonnement des loyers, en remplaçant l’actuel seuil des 5% du capital investi, qui ne correspond plus à aucune réalité́, par un nouveau système prenant en compte le pouvoir d’achat. Remplacer le coefficient de revalorisation d’anciens logements par un coefficient moins élevé qui ne s’oriente pas sur le prix actuel du marché.
  • Faire supporter les frais d’agence intégralement par le propriétaire qui demande ce service (principe du demandeur payeur).

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Les propositions de l’ASTI aux communes

Dans la perspective des élections communales, l’ASTI a présenté des propositions pour les communes

les voici

Echos dans la presse: Wort online du 7 février 2023

 

Le Quotidien 11 février 2023

L’ASTI met la pression aux communes

  • Le président de l’ASTI, Evandro Cimetta (à g.), et le porte-parole Sérgio Ferreira ont égrené les propositions.

    Photo : fabrizio pizzolante

Quatre mois avant les élections communales, ouvertes pour la première fois aux résidents étrangers, l’ASTI rappelle que c’est au niveau local que se joue le vivre-ensemble.

Avec les élections communales du 11 juin en ligne de mire, l’ASTI a enchaîné les rencontres avec les partis politiques ces derniers mois, et porté une série de propositions au service du vivre-ensemble auprès des sept partis représentés à la Chambre des députés – DP, LSAP, déi gréng, CSV, pirates, déi Lénk et ADR.

Après avoir bouclé cette tournée il y a quelques jours à peine, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés en tire un bilan globalement positif, sans pour autant se faire d’illusions : «On sait que ce genre de rendez-vous ne permet pas de débattre des questions de fond», reconnaît le porte-parole Sérgio Ferreira, à quelques mois de ce scrutin qui sera, pour la première fois, ouvert à tous les résidents.

«Un moment nouveau et une avancée pour la démocratie luxembourgeoise», salue l’ASTI, qui a mené ce combat en faveur de l’égalité pendant plus de 30 ans. «La société a changé et, qu’on le veuille ou non, l’immigration est l’un des éléments qui la structurent», note Sérgio Ferreira.

Mais pour cet ancien journaliste, il ne faudrait pas croire que cette récente victoire change tout : «L’ouverture prônée dans les discours est, dans les faits, encore accompagnée de messages contradictoires», pointe-t-il. «La loi accordant le droit de vote aux étrangers aux élections locales a été adoptée en juillet. Six mois plus tard, les députés révisaient la Constitution en ces termes: les Luxembourgeois sont égaux devant la loi, excluant de nouveau les étrangers.»

Autant de signaux qui compliquent leur accueil au Grand-Duché, là où l’ASTI plaide pour une approche globale doublée d’efforts permanents, «pas juste le temps de l’une ou l’autre campagne alibi», notamment de la part des communes : «Leur rôle dans le vivre-ensemble est décisif. Pourtant, par manque de volonté politique, beaucoup sont dans l’immobilisme total. Comment espérer que les gens s’intéressent aux élections? Encore faut-il alimenter cet intérêt», sourcille Sérgio Ferreira, pour qui «investir dans notre démocratie est essentiel».

D’où l’une des revendications de l’association, réclamant la suppression des commissions consultatives pour étrangers au sein des communes, jugées dépassées. «Les étrangers ne sont pas à part : ils sont des citoyens comme les autres, avec le droit de vote, et cela doit se refléter dans toute la vie locale. Pourquoi un ingénieur portugais siègerait-il à la commission des étrangers au lieu de celle dédiée aux travaux publics?», interroge le porte-parole, précisant que les commissions véritablement mobilisées et actives restent l’exception, la plupart servant davantage de prétexte. Sur ce point, le projet de loi présenté hier (lire ci-contre) pourrait faire bouger quelques lignes.

Des Luxembourgeois «pas comme les autres»

Parmi d’autres propositions, l’ASTI remet sur la table la question de la répartition équitable des réfugiés dans les communes du Luxembourg – 4e pays de l’UE à accueillir le plus de réfugiés par habitant : «Les autorités communales doivent suivre la tendance nationale et prendre conscience du partage de la responsabilité», argumente-t-il, rappelant que certaines communes ont concédé des efforts disproportionnés ces derniers mois par rapport à d’autres.

Sur le front des inscriptions sur les listes électorales, si la capitale annonçait le mois dernier que seuls 7 % de ses habitants étrangers y figuraient – alors qu’ils représentent près des trois quarts de sa population – l’ASTI veut rester confiante : «Le nombre d’électeurs étrangers potentiel est cinq à six fois plus important par rapport à 2017, et puis beaucoup ont acquis la nationalité luxembourgeoise entretemps et n’apparaissent plus dans les statistiques», analyse Sérgio Ferreira qui compte aussi sur les deux mois restants jusqu’à la date butoir du 17 avril 17 h. «On ne s’attend pas à une ruée, mais on sait, par expérience, que c’est dans les dernières semaines que les inscriptions s’enchaînent.»

Quant à la place des candidats étrangers ou d’origine étrangère sur les listes présentées cette année par les partis, il semble qu’elle soit plus large qu’au dernier scrutin, avec un bémol cependant : «La double nationalité de ces candidats est systématiquement précisée. On continue donc à leur dire qu’ils ne sont pas des Luxembourgeois comme les autres.»

jepeuxvoter.lu

Des commissions ouvertes aux frontaliers

Issu d’une consultation publique menée en 2019, le projet de loi sur le «vivre-ensemble interculturel» présenté mardi par la ministre de l’Intégration, Corinne Cahen, doit réviser le texte en vigueur datant de 2008 et dont le seul modèle d’intégration passe par l’acquisition de la nationalité. Cette révision met l’accent sur la participation citoyenne locale, notamment à travers de nouvelles «commissions communales du vivre-ensemble interculturel» ouvertes aux travailleurs frontaliers exerçant dans la commune. La Chambre des députés se penchera sur la future loi ces prochains mois.

Les « sans-papiers » au Luxembourg : au-delà des préjugés et des fantasmes !

Au Luxembourg, comme dans le reste de l’Europe, les personnes en situation de séjour irrégulier sont la cible de pleins de préjugés et de fantasmes. À commencer par la terminologie qui leur est appliquée. Migrants illégaux ou sans-papiers, sont les expressions les plus communément utilisées. Elles comportent déjà une charge négative et même une connotation criminelle, par l’association avec le mot illégal. Or, personne n’est illégal… des actes peuvent l’être mais pas des êtres humains.

Pour contrer les narratives négatives, l’ASTI a édité une brochure intitulée « Les sans-papiers au Luxembourg : au-delà des préjugés et des fantasmes », destinée au monde politique, aux médias et à la population en général, avec l’objectif de factualiser le sujet. Des chiffres, des profils, des retours du terrain, des propositions et revendications, ainsi que des histoires illustrées en mode bande dessinée, aideront les décideurs et la presse à mieux se saisir de la question.

Les chiffres

Lorsque la question des personnes en situation de séjour irrégulier est abordée, une question revient immédiatement : combien sont-elles ?

Par la nature de leur (manque de) statut, il y a une invisibilité due aux risques de dénonciation, de rétention ou d’expulsion qui fait que les personnes tendent à être discrètes et à vivre cachées.

L’ASTI n’a pas de chiffres exacts mais des points de repères, qui permet d’avoir une idée de l’ampleur du phénomène :

  • 450 personnes, dont 160 mineurs ont bénéficié de la distribution de bons d’achat organisée par l’ASTI depuis mars 2020 ;
  • En 2013, lors de la dernière action exceptionnelle de régularisation, 543 personnes ont obtenu une autorisation de séjour ;
  • Des études internationales[1] pointent pour une estimation de 3,9 à 4,8 millions de personnes qui vivent en Europe sans autorisation de séjour ;

Les profils

Même si leur statut administratif est similaire, il n’y a pas un profil type. L’ASTI identifie principalement 5 types de situations :

  • Les personnes qui ont déjà eu un droit de séjour mais qui l’ont perdu ;
  • Les personnes déboutées du droit d’asile ;
  • Les personnes qui sont restées au-delà de la validité de leur visa de courte durée ;
  • Les personnes qui ont déjà eu une autorisation de séjour dans un autre pays
  • Les personnes qui sont entrées en Europe clandestinement.

La vie sans autorisation de séjour

Les parcours des personnes en situation de séjour irrégulier sont très divers. Pour essayer de mieux les saisir, nous avons choisi de raconter 5 histoires inspirées de cas réels que le Guichet Info-migrants de l’ASTI a suivi, dans le cadre de son travail. À l’aide d’illustrations de la plume de Charles Vinz, nous essayons de montrer les difficultés et les pièges constants auxquels ces personnes sont soumises, ainsi que le parcours du combattant pour arriver à régulariser sa situation, quand cela arrive.

Les propositions concrètes et revendications – régularisation

Nous entendons par régularisation, la mise en situation administrative légale de personnes ressortissantes de pays tiers, se trouvant sur le territoire du Luxembourg depuis une période déterminée, sans autorisation de séjour valable, qu’elles soient majeures ou mineures.

Dans ce cadre, l’ASTI propose deux démarches  :

  • une mesure de régularisation « one-shot » sur une période limitée – dans le contexte actuel de crise, cette mesure devrait être mise en œuvre prioritairement ;
  • des modifications de la législation en matière d’immigration afin de limiter le plus possible les situations de non-droit et d’éviter ainsi à l’avenir le recours à des régularisations exceptionnelles.

Les sans-papiers, les oubliés de la crise COVID

Pour les travailleurs vivant dans notre pays sans autorisation de séjour, l’arrêt des activités économiques, surtout dans le secteur de l’Horesca, fut dramatique. Ces personnes se sont retrouvées sans emploi, sans aides de l’État, ni droit à l’aide sociale.

L’ASTI a assumé ses responsabilités dès le début de la crise sanitaire et a distribué des bons alimentaires dès avril 2020, permettant à ces personnes d’accéder gratuitement aux épiceries sociales. Jusqu’à présent, nous avons distribué l’équivalent de 270.000€, sans apport d’argent public. Uniquement grâce aux aides extraordinaires de l’Œuvre Grande-Duchesse Charlotte et de la Fondation Losch, et au soutien de nombreux donateurs.

D’ailleurs, en nous approchant de la fin de l’action, qui sera terminée à la fin de cette année, l’ASTI a dû payer des factures des épiceries sociales par ses propres moyens. Raison pour laquelle nous lançons un appel à dons pour notre compte « Solidarité migrants et réfugiés »[2], pour pouvoir continuer à soutenir les personnes en situation d’urgence.

La campagne

En octobre 2023, les électeurs luxembourgeois seront appelés aux urnes pour élire la prochaine Chambre des Députés. Pour l’ASTI, il est fondamental que les différents partis politiques se prononcent sur la question des personnes en situation de séjour irrégulier vivant au Luxembourg et sur une éventuelle régularisation. Nous lançons ainsi ce 13 décembre 2022, en amont de la Journée internationale des migrants célébrée le 18 décembre la campagne « « Les sans-papiers au Luxembourg : au-delà des préjugés et des fantasmes » qui sera déclinée par différentes actions :

  • L’édition de la brochure avec le même nom, qui sera envoyée aux membres du Gouvernement, de la Chambres des Députés, aux partis politiques, aux Chambres professionnelles et aux rédactions ;
  • L’envoi de cartes postales aux décideurs politiques, avec les voeux des personnes en situation de séjour irrégulier ;
  • Les rencontres avec les partis politiques en amont des élections communales et législatives, lors desquelles nous leur présentons nos propositions et revendications ;
  • Et bien d’autres…

Au centre des préoccupations de l’ASTI sont la dignité humaine et les droits humains. Les personnes en situation de séjour irrégulier, se trouvent non seulement en situation de vulnérabilité administrative permanente, mais aussi économique et sociale. Le Luxembourg, État de droit démocratique, membre fondateur de l’Union Européenne, ardent défenseur et promoteur des Droits Humains, doit réagir face à ces situations de détresse. Sortir ces personnes de cette situation de non-droit est pour nous une obligation humanitaire.

ASTI asbl

[1] PEW research center : https://www.pewresearch.org/global/2019/11/13/europes-unauthorized-immigrant-population-peaks-in-2016-then-levels-off/

[2] Compte ASTI Solidarité CCPL LU72 1111 1515 1501 0000 – mention « soutien aux sans-papiers ».

 

Kein Mensch ist illegal in: Luxemburger Wort 14. Dezember 2022

LUkraine fuerdert besser Koordinatioun tëscht de Ministèren

Den Accueil zu Lëtzebuerg vun den ukrainesche Refugiée wier no dräi Méint Krich ewell besser rodéiert, mee et géif nach ëmmer un Zesummenaarbecht a Koordinatioun tëschent dem Familljen- an dem Ausseministère feelen, sou d’Associatioun LUkraine.

Vesna Andonovic / cz

Nicolas Zharov riets LUKRAINE
Den Nicolas Zharov (riets) (Foto: ukrainians.lu/)

Dofir fuerdert d’Associatioun LUkraine en Internetsite, wou d’Refugiéen zentraliséierten alleguer déi relevant Informatioune fannen an do och déi néideg Demarchë maache kéinten. Dat seet eis de President vun der Associatioun Nicolas Zharov op Nofro hin.

Eng weider grouss Erausfuerderung bleift den zäitnoen Accès zu engem Logement, fir dat se net missten wochelaang an temporäre Strukturen ewéi Sportshalen oder Zelter liewen.

Den Accueil vun de Kanner a Jugendlechen an de Lëtzebuerger Schoule wier gutt a wichteg gewiescht fir datt déi Jonk op aner Gedanke kommen an erëm sozial Kontakter hunn.

Elo misst ee sech Gedanke maachen, wat een dësen iwwert der Summer kéint ubidden, well si jo net kéinten an d’Vakanz fueren, esou de Nicolas Zharov, President vu der Asbl LUkraine.

Gleiche Behandlung / droits égaux

Und die Syrer?

Editorial

Für eine Gleichbehandlung aller Flüchtlinge

Claude Molinaro,  Tageblatt 29. März 2022

Flüchtlinge aus der Ukraine erfahren zurzeit Höhen und Tiefen der menschlichen Existenz am eigenen Leib. Einerseits erleben sie die Hölle auf Erden in ihrer Heimat, andererseits schlägt ihnen bei uns eine selten gesehene Welle der Solidarität entgegen.
Laut Angaben der UN-Flüchtlingshilfe sind bislang 3,8 Millionen Menschen aus der Ukraine geflohen. Die alltäglichen Bilder aus Europas Südosten drängen aber leider andere Krisen ins Abseits. In den Hintergrund geriet z.B. die Tatsache, dass sich am 15. März der Beginn des Syrien-Krieges bereits zum elften Mal jährte. Den Vereinten Nationen zufolge vertrieb dieser Konflikt rund 6,8 Millionen Menschen aus ihrer Heimat. Und dies ist nicht der einzige Krisenherd.
Angesichts der Solidaritätswelle für die Ukraine müssen sich Personen aus dem Nahost wie Flüchtlinge zweiter Klasse vorkommen. Die Menschen aus Syrien seien eben anders, schon allein, weil sie sich anders kleiden, ist in einem Online-Kommentar zu lesen. Und Ukrainer würden sich auch leichter anpassen. Das hängt wohl davon ab, was man unter „leichter“ versteht. Sind Ukrainer also willkommen, Syrer aber nur geduldet?
Dies soll keine Kritik an der Unterstützung für Ukrainer sein. Jeder Kriegsflüchtling hat ein unbedingtes Anrecht auf Hilfe. Doch der Teufel steckt im Detail, und das ist hierbei das Wort „jeder“, denn es scheint, als ob sehr wohl ein Unterschied gemacht wird, ob jemand aus der Ukraine oder aus dem Nahen Osten stammt.
Vorigen Samstag veröffentlichte eine Südgemeinde eine Stellenanzeige auf Englisch und … auf Ukrainisch. Eine durchaus lobenswerte Geste, aber ich kann mich persönlich nicht daran erinnern, jemals in einer luxemburgischen Zeitung ein kommunales Stellenangebot in arabischer Sprache gelesen zu haben.
Auch in Sachen Einwanderungsformalitäten kommt man den Flüchtlingen aus der Ukraine europaweit mehr entgegen als anderen: Sie profitieren von einem auf ein Jahr begrenzten Schutzstatus. Es ist ein besonderer Status für Personen, die sich vor dem 24. Februar 2022 in der Ukraine aufgehalten haben und ab dem Tag oder kurz davor in Luxemburg eingetroffen sind. Dieser Status beinhaltet auch eine Arbeitserlaubnis. Sie haben damit sofort freien Zugang zum Arbeitsmarkt, ohne dass sie eine spezielle Genehmigung benötigen. Flüchtlinge aus anderen Ländern müssen erst einen Antrag auf internationalen Schutz stellen, dessen Bearbeitung einige Zeit dauert.
Die Solidarität, die jetzt mit Ukrainern gezeigt werde, müsse sich auch auf andere Flüchtlinge positiv auswirken, forderte der Präsident der luxemburgischen Menschenrechtskommission, Gilbert Pregno, in einem RTL-Interview. Dem können wir zu 100 Prozent zustimmen. Dass die Menschen aus der Ukraine jede mögliche Hilfe erhalten, ist nicht nur gut, es ist das moralisch Richtige. Man tut eben alles, um zu helfen, aber wir sollten mehr tun, nämlich allen bei uns aufgenommen Flüchtlingen gleichermaßen helfen. Es sollte uns egal sein, ob Menschen vor russischen Bomben flüchten oder vor Baschar al-Assad.
Lettre à la rédaction (publiée par RTL et le tageblatt

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Gilles Hempel, Serge Kollwelter, David Pereira, Raoul Schaaf, Bram Schim van der Loeff, Raymond Wagener, Raymond Weber
Une fois encore, la solidarité des résidents envers les réfugiés est au rendez-vous.
Il faut se féliciter que, cette fois-ci, le gouvernement est favorable à l’accueil dans des familles. Cet accueil des personnes ayant fui la guerre de Poutine en Ukraine, quelle que soit leur nationalité, doit aller de pair avec un accès au même degré de protection.
Nous souhaitons que l’accueil auprès de familles-hôtes soit permis à tous les demandeurs de protection. Tout comme nous estimons que le gouvernement devrait reconnaître l’effort des familles-hôtes en leur attribuant un montant mensuel couvrant une partie des frais liés à l’accueil du/des réfugié(s).
L’accès immédiat et simplifié aux emplois des personnes venant d’Ukraine doit devenir la règle générale pour tous les demandeurs de protection. Notre marché du travail est manifestement demandeur!
Enfin, la prise en charge psychologique des adultes et des enfants réfugiés reste un défi de taille!