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Les réfugiés ukrainiens… et les autres

Le LFR a salué la mise en place rapide d’un guichet unique pour les réfugiés ukrainiens.

Capacités d’hébergement, traitement des dossiers, statut des différents cas : l’arrivée massive en un laps de temps très court de réfugiés ukrainiens (4 000 selon le dernier décompte et environ 2 000 demandes introduites depuis l’étranger), soulève de nombreuses questions d’ordre pratique et juridique.

Le Collectif Réfugiés (Lëtzebuerger Flüchtlingsrot, ou LFR), qui regroupe des associations veillant au respect des droits des réfugiés, a donc sollicité une entrevue avec l’Office national de l’accueil (ONA) et la direction de l’Immigration pour faire le point sur la situation. Elle a eu lieu le 25 mars.

«Une demande de protection temporaire, ce n’est jamais arrivé en Europe. Des concertations régulières avec les autorités vont donc être nécessaires et il va falloir du temps pour mettre les choses en place, car des questions seront soulevées au fur et à mesure que nous serons confrontés à différentes situations», prévient d’emblée Ambre Schulz, coordinatrice de projets pour l’association Passerell.

Parmi les problématiques déjà posées : quid des personnes fuyant l’Ukraine originaires de pays tiers? La réponse reste encore floue pour l’instant, mais devrait être précisée prochainement. La protection temporaire semble en effet pouvoir être accordée à ces personnes si elles ne peuvent «rentrer dans leur pays d’origine dans des conditions sûres et durables». «Mais quelles sont les conditions précises?», interroge Ambre Schulz, qui souligne que le cas ne s’est toutefois pas encore présenté au Luxembourg.

Autre point sur lequel le LFR a interpellé les autorités : le traitement particulier des dossiers. «Parmi les réfugiés ukrainiens, certains peuvent bénéficier du droit d’asile» et pas seulement d’une protection temporaire, explique Ambre Schulz.

Différence de traitement

Si le collectif salue la réactivité des autorités et la mise en place d’un guichet unique rassemblant tous les acteurs compétents pour l’accès à la procédure des personnes fuyant l’Ukraine, il enjoint aussi aux autorités de lancer un appel à projets pour soutenir les associations qui œuvrent en faveur de ces personnes, et à ne pas oublier les autres demandeurs de protection internationale (DPI), qui peuvent avoir le sentiment d’une différence de traitement.

«Il va falloir être vigilant, car la situation actuelle va forcément avoir un impact sur les autres procédures : les examens des dossiers et les vérifications habituelles vont être retardés, ce qui retardera d’autant l’accès aux documents des migrants, donc leur statut et leur intégration complète au Luxembourg», craint Ambre Schulz.

Le LFR déplore par ailleurs la reprise des assignations à résidence, à laquelle s’opposent depuis longtemps les associations pour lesquelles cette assignation n’est ni plus ni moins qu’une «restriction des libertés pour les personnes dans la procédure Dublin». Cette procédure permet d’établir le pays responsable de l’examen de la demande d’asile et peut donc impliquer un transfert de la personne.

Les demandeurs d’asile en procédure Dublin ont en effet été transférés de la Structure d’hébergement d’urgence (SHUK) vers la Wanteraktioun (WAK) pour laisser la place à l’accueil d’urgence des réfugiés ukrainiens. L’assignation à résidence avait donc été suspendue jusqu’au 1er avril. «Cela crée une différence de traitement entre les réfugiés, puisque ces DPI doivent obligatoirement rentrer le soir, mais en plus il s’avère que ces restrictions ont pu être très facilement et rapidement levées. On peut donc vraiment questionner leur nécessité», estime Ambre Schulz.

De même, les bénéficiaires de la protection temporaire peuvent accéder librement au marché du travail sans avoir besoin de solliciter une «autorisation d’occupation temporaire» (AOT). Une mesure qui «satisfait» le LFR, mais qui, là encore, crée une différence notoire entre réfugiés : les autres demandeurs de protection internationale doivent eux patienter six mois avant de pouvoir solliciter une AOT.

«Nous restons attentifs et vigilants face à l’appréciation qui sera faite concernant les demandes de protection pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine et les demandeurs de protection internationale qui fuient la persécution et qui se trouvent déjà au Luxembourg», annonce le LFR.

Davantage d’hébergements

Dans sa réponse à la question parlementaire n° 5730, le gouvernement a annoncé prévoir en 2022 l’ouverture de six structures d’hébergement temporaires pour demandeurs de protection internationale (SHTDPI) avec un total de 466 lits, hors structures d’urgence dans le contexte de la guerre en Ukraine, qui sont au nombre de 19 à l’heure actuelle.

Gleiche Behandlung / droits égaux

Und die Syrer?

Editorial

Für eine Gleichbehandlung aller Flüchtlinge

Claude Molinaro,  Tageblatt 29. März 2022

Flüchtlinge aus der Ukraine erfahren zurzeit Höhen und Tiefen der menschlichen Existenz am eigenen Leib. Einerseits erleben sie die Hölle auf Erden in ihrer Heimat, andererseits schlägt ihnen bei uns eine selten gesehene Welle der Solidarität entgegen.
Laut Angaben der UN-Flüchtlingshilfe sind bislang 3,8 Millionen Menschen aus der Ukraine geflohen. Die alltäglichen Bilder aus Europas Südosten drängen aber leider andere Krisen ins Abseits. In den Hintergrund geriet z.B. die Tatsache, dass sich am 15. März der Beginn des Syrien-Krieges bereits zum elften Mal jährte. Den Vereinten Nationen zufolge vertrieb dieser Konflikt rund 6,8 Millionen Menschen aus ihrer Heimat. Und dies ist nicht der einzige Krisenherd.
Angesichts der Solidaritätswelle für die Ukraine müssen sich Personen aus dem Nahost wie Flüchtlinge zweiter Klasse vorkommen. Die Menschen aus Syrien seien eben anders, schon allein, weil sie sich anders kleiden, ist in einem Online-Kommentar zu lesen. Und Ukrainer würden sich auch leichter anpassen. Das hängt wohl davon ab, was man unter „leichter“ versteht. Sind Ukrainer also willkommen, Syrer aber nur geduldet?
Dies soll keine Kritik an der Unterstützung für Ukrainer sein. Jeder Kriegsflüchtling hat ein unbedingtes Anrecht auf Hilfe. Doch der Teufel steckt im Detail, und das ist hierbei das Wort „jeder“, denn es scheint, als ob sehr wohl ein Unterschied gemacht wird, ob jemand aus der Ukraine oder aus dem Nahen Osten stammt.
Vorigen Samstag veröffentlichte eine Südgemeinde eine Stellenanzeige auf Englisch und … auf Ukrainisch. Eine durchaus lobenswerte Geste, aber ich kann mich persönlich nicht daran erinnern, jemals in einer luxemburgischen Zeitung ein kommunales Stellenangebot in arabischer Sprache gelesen zu haben.
Auch in Sachen Einwanderungsformalitäten kommt man den Flüchtlingen aus der Ukraine europaweit mehr entgegen als anderen: Sie profitieren von einem auf ein Jahr begrenzten Schutzstatus. Es ist ein besonderer Status für Personen, die sich vor dem 24. Februar 2022 in der Ukraine aufgehalten haben und ab dem Tag oder kurz davor in Luxemburg eingetroffen sind. Dieser Status beinhaltet auch eine Arbeitserlaubnis. Sie haben damit sofort freien Zugang zum Arbeitsmarkt, ohne dass sie eine spezielle Genehmigung benötigen. Flüchtlinge aus anderen Ländern müssen erst einen Antrag auf internationalen Schutz stellen, dessen Bearbeitung einige Zeit dauert.
Die Solidarität, die jetzt mit Ukrainern gezeigt werde, müsse sich auch auf andere Flüchtlinge positiv auswirken, forderte der Präsident der luxemburgischen Menschenrechtskommission, Gilbert Pregno, in einem RTL-Interview. Dem können wir zu 100 Prozent zustimmen. Dass die Menschen aus der Ukraine jede mögliche Hilfe erhalten, ist nicht nur gut, es ist das moralisch Richtige. Man tut eben alles, um zu helfen, aber wir sollten mehr tun, nämlich allen bei uns aufgenommen Flüchtlingen gleichermaßen helfen. Es sollte uns egal sein, ob Menschen vor russischen Bomben flüchten oder vor Baschar al-Assad.
Lettre à la rédaction (publiée par RTL et le tageblatt

Partager aussi les droits

Gilles Hempel, Serge Kollwelter, David Pereira, Raoul Schaaf, Bram Schim van der Loeff, Raymond Wagener, Raymond Weber
Une fois encore, la solidarité des résidents envers les réfugiés est au rendez-vous.
Il faut se féliciter que, cette fois-ci, le gouvernement est favorable à l’accueil dans des familles. Cet accueil des personnes ayant fui la guerre de Poutine en Ukraine, quelle que soit leur nationalité, doit aller de pair avec un accès au même degré de protection.
Nous souhaitons que l’accueil auprès de familles-hôtes soit permis à tous les demandeurs de protection. Tout comme nous estimons que le gouvernement devrait reconnaître l’effort des familles-hôtes en leur attribuant un montant mensuel couvrant une partie des frais liés à l’accueil du/des réfugié(s).
L’accès immédiat et simplifié aux emplois des personnes venant d’Ukraine doit devenir la règle générale pour tous les demandeurs de protection. Notre marché du travail est manifestement demandeur!
Enfin, la prise en charge psychologique des adultes et des enfants réfugiés reste un défi de taille!

Luxemburg bereitet sich auf massiven Flüchtlingsstrom vor

Wort online  9 März 2022
Michèle Gantenbein
Stand Mittwoch sind knapp 400 ukrainische Flüchtlinge in einer staatlichen Erstunterkunft untergekommen. 1.119 Personen haben sich laut Immigrationsminister Jean Asselborn (LSAP) bisher bei der Immigrationsbehörde gemeldet.

Luxemburg arbeitet mit Hochdruck an der Bereitstellung von Unterkünften für ukrainische Flüchtlinge. Von 800 Betten ist bereits die Hälfte belegt.

Die Vorbereitungen für die Aufnahme des erwarteten Flüchtlingsstroms aus der Ukraine laufen auf Hochtouren. Laut Außen- und Immigrationsminister Jean Asselborn (LSAP) verfügt Luxemburg im Bereich der Erstaufnahme über sieben Strukturen mit 803 Betten, von denen 378 bereits belegt sind. Unter den Geflüchteten sind 25 Kleinkinder im Alter zwischen einem und drei Jahren sowie 95 Minderjährige zwischen drei und 18 Jahren.


A woman uses a cell phone next to her child near the Slovak-Ukrainian border crossing in Vysne Nemecke, eastern Slovakia, on March 1, 2022. - Some 677,000 refugees have fled the conflict in Ukraine for safety in neighbouring countries, while around a million people are estimated to be internally displaced, the United Nations said on March 1, 2022. (Photo by PETER LAZAR / AFP)
Wie Sie den Menschen in der Ukraine helfen können

In einer Halle, die unweit der Stadt Luxemburg aufgebaut wird, werden zwischen 500 und 1.000 Personen aufgenommen werden können.

Die Flüchtlingswelle stellt die Behörden vor große Herausforderungen. „Um das zu bewältigen, müssen wir parallele Aufnahmekapazitäten und eine parallele Prozedur schaffen“, sagte Asselborn.

Um Platz zu schaffen, für die ukrainischen Flüchtlinge, sind rund 70 Asylbewerber, so genannte Dubliner, aus der Structure d’hébergement d’urgence Kirchberg (SHUK), die über 200 Betten verfügt, in die Struktur auf Findel umgezogen. Dort befinden sich nun drei Gruppen: die Dubliner, die aus der SHUK umgezogen sind, Flüchtlingsfamilien aus der Ukraine und Obdachlose, die dort übernachten und tagsüber die Struktur verlassen müssen.

Asselborn unterstrich, dass die Gruppen getrennt voneinander in verschiedenen Gebäuden untergebracht seien. Auch sei es falsch, wie am Mittwoch in einem Leserbrief im „Luxemburger Wort“ behauptet wird, dass die Flüchtlinge die Struktur tagsüber verlassen müssten. „Die Dubliner und die ukrainischen Familien können 24 Stunden am Tag und sieben Tage die Woche in der Struktur bleiben“, so der Minister.


Mit dem Bus aus Luxemburg an den Rand des Krieges

Zusammen mit den Gemeinden ist die Regierung dabei, Unterkünfte zu organisieren, in denen die Menschen längerfristig bleiben können. Kurzfristig sollen zwölf Strukturen, darunter Hotels und Kulturzentren, zur Verfügung stehen. Auch staatliche Gebäude oder Jugendherbergen sollen zur Verfügung stehen. Über die Zahl der Gemeinden und die Kapazitäten kann der Minister zum jetzigen Zeitpunkt keine Angaben machen. Das sei alles noch in der Ausarbeitung. Die Gespräche mit den Gemeinden laufen.

 

Jean Asselborn lancierte einen Appell an private Familien, die Flüchtlingstransporte organisieren wollen, sich bei der Immigrationsbehörde unter der E-Mail-Adresse transport.ukraine@mae.etat.lu zu melden. „Die Menschen sollen sie sich bei uns melden, damit wir das zusammen koordinieren“, so Asselborn. Personen, die Flüchtlinge aufnehmen wollen, sollen sich überdies bei der Hotline 621 796 780 oder auf ukraine@zesummeliewen.lu informieren, „damit die Dinge geordnet ablaufen“.

Registrierung von Flüchtlingen

Alle Personen, die aus der Ukraine ins Land kommen, müssen sich bei der Immigrationsbehörde unter immigration.desk@mae.etat.lu melden. Wer Flüchtlinge privat aufnimmt, sollte dafür sorgen, dass sie sich per E-Mail bei der Behörde melden. Nachdem die Behörde ihre Daten erfasst hat, verschickt sie eine Termineinladung. Asselborn riet davon ab, ohne Termin persönlich bei der Behörde zu erscheinen.


„Ich habe Angst aufzuwachen und wieder in Kiew zu sein“

Ukrainischen Flüchtlingen wird vorübergehender Schutz gewährt (protection temporaire). Dieser Schutz gilt für alle Menschen, die zum Zeitpunkt des Kriegsausbruchs in der Ukraine gelebt haben, also auch Nicht-Ukrainer. Der vorübergehende Schutz gilt vorerst bis zum 4. März 2023 und kann verlängert werden.

Personen, die das Statut haben, haben ein Anrecht auf Nahrung, Kleidung, Unterkunft, medizinische Versorgung und Schulmaterial. Erwachsene bekommen eine Arbeitserlaubnis und können bei der Adem eingeschrieben werden, sie können eine Ausbildung machen und Sprachkurse besuchen.

Bis Ende März soll ein „Guichet unique“ in der Hauptstadt eingerichtet werden für Flüchtlinge aus der Ukraine, wo sie alle nötigen Informationen bekommen.

Intervenant socio – éducatif

l’ONA recrute

Missions

  • Accompagner les différents groupes de demandeurs de protection internationale dans leur accueil et dans leur autonomie, selon les besoins spécifiques de chaque groupe;
  • Prendre contact avec des bénévoles qui peuvent intervenir dans les structures d’hébergement (pratique des langues, activités de musique, bricolage, etc.);
  • Organiser des réunions dans les structures d’hébergement pour les habitants, sur différents thèmes d’intérêt général;
  • Organiser des activités culturelles et sportives et des projets pédagogiques sur différents sujets (cuisine, jardin, bricolage, lecture, culture, etc.);
  • Prendre contact avec des organismes spécialisés (maisons relais, maisons de jeunes, groupes de parents, clubs de sport, crêches, clubs de loisirs, associations culturelles, etc.);
  • Participer et contribuer à l’élaboration d’un programme pédagogique et le déroulement des formations et des ateliers interactifs sur différents thèmes (vie en collectivité, santé, hygiène, grossesse et parentalité, sport et bien être) en étroite collaboration avec les autres agents de l’ONA ou des partenaires externes;
  • Contribuer au dispense de formations sur différents sujets du quotidien;
  • Participer aux groupes de travail thématiques;
  • Proposer des améliorations et des innovations en accord avec la stratégie en matière d’accueil;
  • Transmettre des connaissances, du savoir-faire et du savoir-être aux participants;
  • Assurer la veille pédagogique et technique dans son domaine d’intervention;
  • Contribuer à l’analyse de l’acquisitions de compétences des participants.

Profil

Compétences techniques

  • Expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans une fonction similaire;
  • Expérience professionnelle dans les pratiques d’accompagnement socio-éducatif des adultes, des adolescents et des enfants;
  • Compétences interculturelles;
  • Langues parlées: luxembourgeois, allemand, français, anglais;
  • Langues écrites : allemand, français, anglais;
  • Maîtrise des outils bureautiques du Pack Office, surtout Powerpoint;
  • Connaître les caractéristiques socioculturelles des publics vulnérables;
  • Maîtriser les techniques d’entretien;
  • Savoir gérer des projets socio-éducatifs;
  • Savoir travailler avec des outils méthodologiques appropriés à la transmission de saviors;
  • Permis B2.
  • Législation et réglementation:
    • Connaître la législation et la réglementation du domaine de la protection de personnes vulnérables;
    • Connaître la législation et la réglementation du domaine de la protection internationale;
    • Connaître la législation et la réglementation du domaine social;
    • Connaître la législation concernant la protection de l’enfance et de la jeunesse;
    • Connaître la législation et la réglementation du domaine éducatif.
  • Procédures internes/méthodologie:
    • Connaître les procédures internes dans le domaine d’intervention: la pédagogie, la transmission de savoirs, l’évaluation.

Compétences comportementales

  • Avoir le sens de l’organisation et des responsabilités;
  • Être polyvalent et flexible;
  • Savoir travailler en équipe et de manière autonome;
  • Capacité de créer du lien, tout en gradant ses distances;
  • Aisance relationnelle et discrétion.

Atouts

  • Expérience professionnelle dans le travail avec le public cible;
  • Connaissances d’autres langues, tel que le Farsi, le Tigrigna, l’Arabe et l’Espagnole.

Le devenir de l’enfant non accompagné au Luxembourg

Conférence online le vendredi 18 juin de 9.00 à 13.00 heures

Inscription obligatoire

Organisée par l’antenne luxembourgeoise du réseau européen des migrations et le Collectif Réfugiés

Le sujet : la situation des mineurs non accompagnés

avec 3 pannels:

  • Protection internationale et autres options protectrices
  • Détermination de l’âge et notion de minorité
  • Prise en charge des mineurs non accompagnés au Luxembourg
et une introduction par Monsieur  Jean Asselborn, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Immigration
Le programme complet Le programme complet

„Wenn wir auf der Straße sitzen,
 nehmen sie uns die Kinder weg“

PETINGEN Irakische Familie muss ihr Haus nach Gerichtsbeschluss verlassen und findet keine Bleibe

Vor acht Jahren kam Familie Alshimmry mit zwei kleinen Töchtern aus dem Irak nach Luxemburg. In ihrem Heimatland wurden sie politisch verfolgt und waren dem Tod nur knapp entronnen. Seit 2015 leben sie in einem Einfamilienhaus in Petingen, das sie nun nach einem Gerichtsbeschluss verlassen müssen. Inzwischen haben die Eltern vier Kinder und befürchten nun, diese in Erziehungseinrichtungen abgeben zu müssen, wenn sie demnächst keine neue Bleibe finden. Der aktuelle Wohnungsmarkt verschärft die Situation. Doch die Kinderrechte könnten der Familie eventuell in die Hände spielen.

Eric Rings,    tageblatt 10 April 2021

4 mineurs non accompagnés accueillis

Four Unaccompanied Minors from Greek Camp Relocated to Luxembourg

Luxembourg Airport; Luxembourg’s Ministry of Foreign and European Affairs has announced the arrival in Luxembourg of four unaccompanied minors from the Moria camp in Greece.

In accordance with the commitments made by the Minister of Immigration and Asylum, Jean Asselborn, following the fire which destroyed the Moria camp on the Greek island of Lesbos at the beginning of September 2020, Luxembourg is participating in the relocation of refugees from Greece with the aim of alleviating the precarious situation in the country’s overcrowded refugee camps.

Following the arrival of two families of Afghan origin on 29 September and 30 November 2020, four unaccompanied minors from the Moria camp arrived in the Grand Duchy today, Thursday 7 January 2021. The children are Afghan and Burundian nationals.

With the arrival of these four young people, in addition to the twelve unaccompanied minors having already arrived on 15 April 2020, Luxembourg has fulfilled its commitments made in 2020 to Greece by relocating a total of 25 refugees, including sixteen unaccompanied minors.

Earlier today, representatives of the Directorate of Immigration of the Ministry of Foreign and European Affairs and the National Reception Office (Office national de l’accueil – ONA) welcomed the new arrivals at Luxembourg Airport.

It is expected that relocated applicants for international protection will go through the asylum procedure in Luxembourg as provided for by the law of 18 December 2015 on international protection and temporary protection.