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Fir den Accueil an de Grëff ze kréien, muss méi zesummegeschafft ginn

27. November : Invité vum Dag op RTL radio : de Familjeminister Max Hahn

Migratioun an Accueil goufen, op Wonsch vum Premierminister Frieden, tëscht de Koalitiounspartner opgedeelt. Dat sot de Familljeminister Max Hahn e Méindeg de Moien am RTL-Interview. Den DP-Politiker behält de Familljeministère, ass elo awer och zoustänneg fir den Accueil vu Refugiéen. Et soll op jiddwer Fall mam CSV-Inneminister Léon Gloden zesummegeschafft ginn. Zesumme waren déi zwee Minister sech um Terrain och e Bild vun de Foyeren vum ONA, dem Office National de l’Accueil, maachen. Dat wier e ganz emouvanten Androck gewiescht, esou de Max Hahn, virun allem d’Kanner ze gesinn, déi do liewen.

 

Le LFR prend la parole

Collectifréfugiésluxembourg-lëtzebuergerflüchtlingsrot

ACAT, AIL, ASTI, CARITAS, CLAE, FONDATION MAISON PORTE OUVERTE, JRS, MEDECINS DU MONDE, PASSERELL, REECH ENG HAND, RYSE

www.lfr.lu 1 Luxembourg, le 31 octobre 2023

Des centaines de personnes mises à la rue : une nouvelle politique qui bafoue les droits fondamentaux des demandeurs de protection internationale Le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot (LFR), composé d’organisations actives sur le terrain, constate un durcissement drastique des politiques d’accueil des demandeurs de protection internationale. Le LFR désire alerter l’opinion publique sur la détérioration des conditions d’accueil et le refus d’accès aux structures d’hébergement imposé par les autorités. Ceci a lieu durant la période hivernale, où de nombreux individus sont exposés à une situation particulièrement précaire. En parallèle, l’Office national de l’accueil (ONA) a modifié son règlement d’ordre intérieur en avril 2023, obligeant désormais les personnes déboutées de l’asile ou possédant un autre titre de séjour à quitter les structures d’hébergement endéans un délai d’un mois.

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Les communes n’arrivent plus à loger les réfugiés

Le Quotidien 30 octobre 2023

Le ministre Jean Asselborn demande aux communes de faire un effort pour loger les réfugiés, mais elles sont bien en peine de pouvoir lui donner satisfaction. La crise, c’est pour tout le monde.

L’appel de Jean Asselborn lancé aux communes pour héberger des bénéficiaires de protection internationale a fait l’objet d’une discussion au sein du Syvicol (Syndicat des villes et communes) la semaine dernière. En indiquant qu’un tiers seulement des communes du pays accueillaient des structures sur leur territoire, le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration a déclenché des réactions «assez claires», selon le président Émile Eicher. La première étant que le problème de logement était d’ordre national.

«Nous sommes bien conscients qu’il y a un gros problème de logement, mais les communes disposent de peu de places libres puisqu’elles sont occupées tout de suite. Il faut savoir que les bénéficiaires de protection internationale qui sortent des structures sont en concurrence directe avec la population locale», ajoute-t-il.

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Plus de lits !

Refugiéë-Strukture si bal voll

RTL télé 20 Oktober 2023

Le Quotidien 21 octobre 2013
Plus que quelques lits et c’est fini
Il n’y a bientôt plus de lits disponibles pour accueillir les réfugiés. Le ministre Jean Asselborn
est obligé de faire le tri et donner la priorité aux familles avec enfants et aux personnes vulnérables

lire

„Ich sehe schwarz“
Jean Asselborn zur Flüchtlingsfrage in der EU

tageblatt 21. Oktober 2023

Hier lesen

Rout Kreiz reagéiert op den Ausseminister

22. Oktober Télé Letzebuerg

https://play.rtl.lu/shows/lb/journal/episodes/r/3348037

Dixième édition GRESIL

Dixième édition du Groupe d’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local – GRESIL

Le mercredi 26 avril 2023 s’est tenue une nouvelle édition du Groupe d’’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local (GRESIL) au Centre culturel à Colmar-Berg ainsi qu’en ligne via live-streaming.

Des responsables politiques, des représentants et agents communaux ainsi que des membres de commissions consultatives communales d’intégration se sont réunis en présentiel ainsi qu’en visioconférence pour échanger autour du thème « Noper sinn – Noper ginn : Renforcer le vivre-ensemble interculturel au niveau local – Dynamiser activement le bon voisinage ».

Au total, 110 participants ont assisté à l’événement représentant environ 50 communes. S’y ajoutent les conseillers à l’intégration ainsi que des représentants des différents ministères, du CNE et d’un certain nombre d’associations travaillant en faveur de l’intégration et du vivre-ensemble interculturel.

 

Réfugiés : «On se trompe de chemin»

Le Quotidien 31 mars 2023

Un projet de loi de financement prévoit 120 millions d’euros pour le gardiennage des centres gérés par l’ONA.

Photo : archives lq/tania feller

Le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot reproche au gouvernement sa logique sécuritaire au détriment de l’autonomie des réfugiés et de leur intégration.

Face au projet de loi déposé en début d’année pour financer le gardiennage, le nettoyage et la restauration au sein des structures d’hébergement des réfugiés gérées par l’Office national de l’accueil (ONA), le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot s’étrangle : alors que le texte prévoit une enveloppe globale de 120 millions d’euros étalée sur quatre ans, le Collectif Réfugiés juge cette somme «astronomique» par rapport aux fonds dédiés à des projets d’intégration – à peine 1,5 million d’euros inscrit au budget 2023.

Le gouvernement argue que le gardiennage constitue un élément indispensable du système d’accueil des réfugiés déployé par l’ONA, pour assurer leur sécurité et aider au respect des règles internes. Ce sont ainsi 737 agents de gardiennage qui assurent 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 une permanence censée garantir la sécurité des 5 500 personnes qui vivent dans ces foyers. Ils accueillent les nouveaux arrivants, contrôlent les accès, tiennent un registre des entrées et des sorties, et surveillent les équipements et installations dans ces 70 centres d’hébergement.

Des contraintes que le Collectif Réfugiés dit comprendre, tout en s’interrogeant sur l’ampleur de l’effort financier : «On est dans une vision à court terme, même au niveau budgétaire, là où il faudrait mettre en œuvre un accompagnement socio-éducatif pour favoriser l’intégration de ces personnes dès leur arrivée», s’agace Sergio Ferreira, de l’ASTI. «Certains bénéficiaires de protection internationale sont hébergés là depuis plus de cinq ans, c’est bien que quelque chose ne marche pas», poursuit-il.

Le principal problème réside dans la déresponsabilisation des réfugiés, selon le collectif. Il leur est difficile de travailler le temps de la procédure de demande d’asile, qui dure de un à deux ans; ils ne peuvent pas préparer de repas, car de nombreuses structures ne sont pas équipées de cuisine, et reçoivent donc des plateaux-repas de la part d’un prestataire; ils ne sont pas non plus libres de dépenser l’argent de poche symbolique qu’on leur distribue, liste Sergio Ferreira.

«Comme l’accès est limité aux seuls habitants, il leur est également interdit de recevoir des visites.En fait, on les prive de toute possibilité d’être autonome et actif, et donc de s’engager dans un processus d’intégration», résume-t-il. «Or, sur le long terme, cette logique est bien plus onéreuse que des mesures qui encourageraient leur inclusion.»

Sans compter qu’en fermant l’accès à ces hébergements et en brandissant la nécessité d’une présence ininterrompue des agents de sécurité, le gouvernement induit que ces personnes – dont la moitié ont déjà obtenu le statut de bénéficiaires de protection internationale – sont un danger pour la société, déplore le collectif.

«Ils ne se sentent pas chez eux»

«Ils signent une convention avec l’ONA et s’acquittent d’un certain montant, un peu comme un loyer, donc ça reste leur domicile. Mais les réfugiés nous le disent : ils ne se sentent pas chez eux dans ces hébergements, ils n’ont pas d’intimité, les repas sont livrés à heure fixe, les conditions de vie sont difficiles», abonde Marion Dubois, de l’association Passerell.

Des pistes d’action sont régulièrement mises sur la table par le collectif, mais «rien ne se passe». Les membres plaident notamment pour un travail proactif et systématique auprès de chaque nouveau réfugié qui pose le pied sur le sol luxembourgeois, incluant un bilan de ses compétences et diplômes, des stages ou formations professionnelles, de quoi poser les jalons d’une intégration réussie.

«Face à la saturation des structures d’hébergement, c’est dans l’autonomisation des réfugiés qu’il faut massivement investir, pas dans leur surveillance. On se trompe de chemin, en allant à l’opposé de ce que devrait être notre système d’asile», martèlent Sergio Ferreira et les organisations regroupées sous la bannière du Lëtzebuerger Flüchtlingsrot.