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Interview de Nadine Conrardy et Rémi Fabbri de la Croix Rouge dans le Quotidien du 19 avril 2022

 

Op Besuch am ukraineschen Haus zu Stroossen    100komma7   19. Abrell 2022

 

Aus fünf mach 21 : Wie eine Familie aus Contern Flüchtlinge aus der Ukraine aufgenommen hat

Luxemburger Wort 12. März 2022

„Kyjv“ statt „Kiew“ – eine Frage der Identität

UKRAINE-KRIEG Luxemburger nimmt vierköpfige Flüchtlingsfamilie auf

Tageblatt 26. März 2022

Manifestation contre la guerre en Ukraine

Stoppt de Krich!

Appel pour une démonstration nationale.
Samedi, 5 mars 2022 à 15 :00
Place Clairefontaine
Luxembourg-Ville
ARRÊTEZ LA GUERRE !
L’invasion russe de l’Ukraine, contraire au droit international, doit être condamnée avec la plus grande fermeté, ces coups portés au droit international, cette brutalité contre le droit à l’autodétermination de l’Ukraine doivent cesser immédiatement.
La désescalade et les efforts diplomatiques pour régler ce conflit doivent rester le mot d’ordre.
Rien ne justifie cette guerre.
  • Arrêt immédiat de toutes les opérations de guerre.
  • Prévenir l’escalade nucléaire.
  • Retrait de toutes les troupes russes en Ukraine.
  • Négociations de paix entre toutes les parties concernées sous la coordination des Nations Unies.
  • Aide humanitaire pour la population ukrainienne maltraitée.
  • Maintien des frontières de l’Union Européenne ouvertes pour les réfugiés ukrainiens, avec des procédures simplifiées et une augmentation immédiate des capacités d’accueil.
La guerre constitue un crime contre l’humanité. Dans une nouvelle architecture de sécurité européenne, il ne peut jamais y avoir de paix les uns contre les autres, mais seulement les uns avec les autres.
Arrêtez la guerre, tout de suite.
La démonstration aura lieu sous les règles actuelles COVID-19

Pas de retours vers l’Afghanistan

Conférence de presse de Jean Asselborn le lundi 7 février avecbilan asile et immigration 2021

Article dans le Quotidien du 8 février 2022 :

Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, s’est efforcé, hier, de trouver des «mots clairs dans une situation très complexe». La présentation du bilan annuel en matière d’asile et d’immigration a été placée sous le signe de l’Afghanistan. Après la reprise du pouvoir des talibans, le 15 août dernier, «la situation des droits de l’homme et humanitaire est horrible». «Désormais, les Afghans souffrent aussi de faim et de soif, déplore le chef de la diplomatie luxembourgeoise. Le drame afghan se poursuit.»
Malgré tout, le Luxembourg n’a pas connu un afflux massif de demandeurs d’asile afghans. Sur les 1 249 demandes introduites en 2021, 117 ont été déposées par des ressortissants afghans (9,4 %). Plus nombreuses ont été les demandes émanant de Syriens (392 ou 31,4 %) et d’Érythréens (255 ou 20,4 %). Le nombre global de demandes d’asile a diminué en 2021 (1 165 en 2020).
Les services de la direction de l’Immigration ont accordé le statut de réfugié (bénéficiaire de protection internationale), et donc un droit de séjour, à 898 personnes, dont 117 Afghans. «La nationalité afghane n’équivaut pas automatiquement à l’octroi du statut de réfugié», précise Jean Asselborn. Il s’avère en effet que des Afghans qui ne vivent plus dans leur pays natal ont introduit une demande d’asile. Néanmoins, un moratoire a été décidé sur les dossiers afghans à la suite de la reprise du pouvoir par les talibans en Afghanistan. «Nous avons voulu donner l’occasion aux demandeurs d’asile afghans, y compris ceux qui ont été déboutés, de fournir des informations supplémentaires qui peuvent leur ouvrir la voie au statut de réfugié», explique le ministre en charge de l’Immigration. Les dossiers en cours ont été mis en suspens tout comme les recours introduits devant la justice.
Aucun Afghan renvoyé depuis 2015
En 2020 et 2021, 83 demandeurs d’asile afghans se sont vu refuser le statut de réfugié. Entretemps, 36 ont pu profiter de la seconde chance offerte par les autorités luxembourgeoises. Quelle que soit l’issue de la procédure, les Afghans ayant fui au Luxembourg ne vont pas être expulsés. «Nous n’avons renvoyé plus aucun Afghan depuis 2015. On est un des seuls pays de l’UE à le faire», souligne Jean Asselborn. Seule exception : un Afghan a été expulsé pour «un problème d’ordre public».
Ceux qui ne peuvent pas bénéficier du statut de réfugié «sont aidés par le ministère afin de régulariser leur situation». Il existe trois possibilités : une régularisation pour raisons humanitaires, familiales ou grâce à un contrat de salarié.
Les 81 demandeurs d’asile afghans reconnus comme réfugiés peuvent plus simplement «saisir leur chance pour reconstruire une nouvelle vie au Luxembourg». La plupart des demandes (97 sur 117) et des octrois du statut ont été établis après la chute de Kaboul. Parmi les 81 réfugiés reconnus se trouvent 71 arrivés au Grand-Duché après le 15 août, dont les 45 personnes évacuées depuis la capitale afghane.
Sur place, le gouvernement luxembourgeois continue à contribuer au financement d’écoles construites et gérées par l’Unicef. «Certains au sein de l’UE veulent lier ce financement à des conditions supplémentaires. Le Luxembourg ne va pas remettre en question son engagement», termine Jean Asselborn.
Les structures d’accueil quasiment saturées
Les 54 structures d’accueil pour réfugiés dont dispose actuellement le Grand-Duché sont occupées à 94 %. «Nous devons lancer une nouvelle initiative pour que les communes acceptent d’accueillir une telle structure sur notre territoire. Il suffit de mettre 3 ares à notre disposition. Aucun coût supplémentaire n’attend les communes», souligne Jean Asselborn.
Un problème majeur demeure que plus de la moitié des 3 522 personnes logées fin décembre dans une telle structure ont obtenu le statut de réfugié et peuvent rester au Luxembourg. «Je n’espère toutefois pas de solution miracle pour qu’elles puissent trouver un logement au vu de la situation tendue du marché», note le ministre en charge de l’Immigration. Le temps presse pourtant «car il est fort probable que le nombre de demandeurs d’asile va baisser. Il suffit de s’imaginer l’impact qu’aurait un conflit armé en Ukraine».
Heureusement, quelque 200 lits vont venir s’ajouter dans les mois à venir aux 4 168 unités existantes. Des structures vont ainsi ouvrir à Käerjeng, Junglinster, Frisange, Berdorf (Weilerbach) et Wasserbillig.

 

LFR

Collectif Réfugiés – LFR Lëtzebuerger Flüchtlingsrot

Des associations aux orientations et aux mandats divers décident de mettre en commun leurs efforts pour veiller au respect des droits des personnes qui ont dû quitter leur pays et qui cherchent refuge au Luxembourg, en accord avec les normes internationales et européennes et la législation luxembourgeoise. Le suivi de l’évolution de ces instruments, leur transposition en droit luxembourgeois et leur mise en œuvre ainsi que la sensibilisation de l’opinion publique à la problématique du droit d’asile, constituent le cœur du travail du Collectif

le site du LFR

les membres du LFR:

– ACAT Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture

– Amnesty International

– ASTI Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés 

– Caritas

– CEFIS  Centre d’études et de formation interculturelles et sociales

– CLAE Comité de Liaison des Associations d’Etrangers 

– JSR Jesuit Refugee Service

– Maison de la Porte Ouverte

– Médecins du Monde

– Passerell

– Reech eng Hand

– RYSE

 

Histoires de migrations

Familles jetées sur les routes par la guerre, camps de fortune installés à l’orée des villes, rescapés de périlleuses traversées en mer : les chaînes d’information ont fini par banaliser les images de migrants, trop souvent réduites à une forme d’archétype du malheur contempo- rain. Ces actualités reflètent des situations bien réelles, comme celles que vivent actuellement les civils cherchant à quitter l’Afghanistan. Versant tragique des migrations, elles sont loin de résumer la réalité complexe, plurielle et mou- vante de ce phénomène majeur du xxie siècle. En 2020, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) évaluait à 272 millions le nombre de personnes ayant quitté leur pays pour fuir les violences, les catastrophes naturelles ou les effets du changement climatique, mais aussi étudier, travailler, s’inventer une vie ailleurs.

Courrier de l’Unesco 2021 – 4