Les dpi par commune
La Question parlementaire de Joelle Welfring 1687
“Le programme gouvernemental 2023-2028 prévoit que les demandeur.e.s de
protection internationale (dpi) « seront répartis équitablement à travers le pays. Toutes
les communes devront participer et être solidaires en ce qui concerne l’effort de créer
des structures pour dpi ». Néanmoins, en réponse à la question parlementaire n°622,
il a été révélé que « le gouvernement ne prévoit à l’heure actuelle pas l’établissement
d’une telle clé de répartition obligatoire pour les communes. »
Dans ce contexte, je me permets de poser les questions suivantes :
1. Quelle sont les raisons pour lesquelles Monsieur le Ministre s’est décidé de ne plus poursuivre l’objectif d’une répartition équitable de structures pouvoir héberger des demandeur.e.s de protection internationale à travers le pays ?
2. Monsieur le Ministre peut-il fournir des données actuelles concernant le nombre de dpi, de demandeur.e.s de protection temporaire (dpt) ainsi que de bénéficiaires de protection internationale (bpi) hébergé.e.s dans les structures de l’Etat par commune ?
3. Combien de nouvelles structures ont été mises en place sous la législature actuelle ?
Réponses du Ministre
Il en ressort que 34 communes (sur 100) hébergent des réfugiés
“Le gouvernement continue à poursuivre l’objectif d’une répartition équitable des structures pour DPIà travers le pays. Le ministère de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil (MFSVA) ainsi que l’Office nationale de l’accueil (ONA) sont en permanence à la recherche de terrains etbâtiments afin d’assurer la mission d’accueil de manière adéquate. Tel qu’indiqué dans la réponse àla question parlementaire n°622, les discussions avec les communes sont intensifiées afin de continuer à développer le réseau de structures d’accueil à travers le pays. En effet, les communes sont des partenaires essentiels dans ce cadre, non seulement en ce qui concerne la mise en place de nouvelles structures pour DPI, mais également en ce qui concerne l’intégration et le vivre-ensemble au sein de la commune.”
Conclusion :
Loin de l’obligation (devront) inscrite dans le programme gouvernemental