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Les gouvernements Européens alimentent le marché de la souffrance en Libye, MSF

Lettre ouverte de MSF

Les gouvernements Européens alimentent le marché de la souffrance en Libye
Monsieur Xavier Bettel, Premier ministre,
Monsieur Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes,

Ce que les migrants et les réfugiés vivent en Libye devrait indigner la conscience collective des citoyens Européens et des dirigeants élus.
Aveuglé par le seul et unique objectif de maintenir ces personnes en dehors de l’Europe, le Fond Européen contribue à empêcher les bateaux de quitter les eaux libyennes, mais cette politique nourrit également un système criminel d’abus.

La détention des migrants et des réfugiés en Libye est un système complètement corrompu. Il faut le décrire tel qu’il est: une entreprise prospère d’enlèvement, de torture et d’extorsion. Les gouvernements Européens ont ainsi choisi d’abandonner des êtres humains dans cette situation.

Les réfugiés et demandeurs d’asile ne doivent pas être renvoyés en Libye, ni y être détenus.

MSF soutient ces personnes piégées dans les centres de détention à Tripoli, en Libye, depuis plus d’un an et a été témoin de ce système de détention arbitraire, d’extorsion, d’abus physiques et de privation dont souffrent ces hommes, ces femmes et ces enfants.
«J’ai visité de nombreux centres de détention officiels la semaine dernière et je sais qu’ils ne représentent que la partie visible de l’Iceberg», explique Joanne Liu, Présidente Internationale de Médecins Sans Frontières.
Ces personnes sont simplement traitées comme des produits à exploiter. Elles sont amassées dans des pièces sombres, sales, sans ventilation et vivent les uns sur les autres. Des hommes nous ont raconté comment certains d’entre eux sont contraints de courir nus dans la cour jusqu’à ce qu’ils s’effondrent d’épuisement. Les femmes sont violées et forcées à appeler leur famille pour demander de l’argent pour leur libération. Toutes les personnes que Joanne Liu a rencontrées avaient les larmes aux yeux, suppliant sans cesse d’être relâchées. Le désespoir est accablant.
Le petit nombre de personnes quittant les rives de la Libye a été considéré par certains comme un succès dans la prévention des décès en mer Méditerranée et l’éradication des réseaux de passeurs. Mais au regard de ce qui se passe en Libye, le fait que cela soit vu comme un succès démontre, soit une hypocrisie pure, soit une complicité cynique dans un commerce organisé qui réduit des êtres humains en marchandise, livrée aux mains des trafiquants.
Les personnes piégées dans ces conditions cauchemardesques et avérées ont besoin d’une échappatoire. Elles ont besoin d’un accès à la protection, à l’asile et à de plus nombreuses procédures de rapatriement. Elles ont besoin de voies sûres et légales pour rejoindre l’Europe, mais à ce jour, très peu d’entre elles ont pu accéder à cela.
Cette atroce violence à leur égard doit s’arrêter ! Il est fondamental de respecter les droits de l’homme auxquels ils ont droit, de leur donner accès à de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux suffisants. Malgré les déclarations des gouvernements selon lesquelles des améliorations doivent être apportées aux conditions actuelles, aucune mesure n’a été prise à ce jour.
Au lieu d’admettre que leur politique crée un véritable cercle vicieux, les dirigeants se sont cachés derrière des accusations infondées à l’encontre des ONG et des individus qui tentent d’aider ces personnes en difficulté. Au cours des opérations de recherche et de sauvetage en mer, MSF a été attaquée par les Gardes côte libyens financés par l’Union Européenne et accusée à maintes reprises de complicité avec les trafiquants. Mais qui sont les véritables complices des criminels ? Ceux qui cherchent à sauver des vies ou, ceux qui soutiennent un système qui traite les personnes comme des produits à vendre?
La Libye est l’exemple le plus récent et le plus extrême des politiques migratoires européennes. Ces politiques durent depuis trop longtemps et leur objectif principal est de repousser les réfugiés et les migrants loin des regards européens. Depuis l’accord UE-Turquie de 2016, ce que nous avons constaté en Grèce, en France, dans les Balkans et au-delà, est une augmentation de la fermeture des frontières et des retours forcés.
Cela a pour conséquence d’empêcher ces personnes d’utiliser des moyens sûrs et légaux pour rejoindre l’Europe et les pousser dans les réseaux des trafiquants que les leaders européens prétendent vouloir démanteler. Des voies sûres et légales qui permettraient à ces personnes de traverser les frontières en toute sécurité, sont la seule façon de respecter les droits humains de ces personnes victimes de la guerre, de la violence et de la pauvreté. Il s’agirait aussi du seul moyen de reprendre le contrôle légal des frontières de l’UE et d’éliminer les incitations perverses qui permettent aux passeurs et aux trafiquants de prospérer.
Nous ne pouvons pas prétendre ne pas être informés de la situation. Le profit sur la misère et la souffrance de ceux qui sont pris au piège doit s’arrêter maintenant.
Dans leurs efforts pour endiguer le flux de migrants, les gouvernements européens  contribuent au profit des passeurs et poussent les réfugiés, migrants et demandeurs d’asile vers le viol, la torture et l’esclavage. Est-ce le prix que les européens sont prêts à payer?
Dans l’attente d’une réaction à la mesure de ce désastre humain, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes, l’expression de notre profond désarroi

Paul Delaunois
Directeur Général MSF-Luxembourg

Ungarn und die Slowakei müssen Flüchtlinge aufnehmen/ La justice européenne valide les quotas de réfugiés

L’arrêt de la Cour  Spiegel online, La presse luxembourgeoise  Le Monde ,   The Guardian

Der Europäische Gerichtshof (EuGH) hat die Klage von Ungarn und der Slowakei gegen die Umverteilung von Flüchtlingen zurückgewiesen. Eine entsprechende von der EU beschlossene verbindliche Aufnahmequote sei rechtens, teilte der EuGH mit.

Hintergrund des Streits war ein Beschluss der EU-Innenminister aus dem September 2015, wonach zur Entlastung Italiens und Griechenlands bis zu 120.000 Flüchtlinge in anderen EU-Ländern untergebracht werden sollen. Demnach hätte Ungarn 1294 Schutzbedürftige aufnehmen müssen, die Slowakei 902.

Die damalige Entscheidung stieß auf heftigen Widerstand Ungarns, der Slowakei, Rumäniens und Tschechiens. Die Regierungen in Budapest und Bratislava klagten gegen den Beschluss, nachdem sie im Kreis der EU-Staaten überstimmt worden waren. Nun sind sie gescheitert.

Spiegel online 6. September 2017

Le Monde 6.9.2017

Tageblatt 7.  September 2017

Wie es zur Abstimmung kam, Tageblatt 7. September 2017

Le Quotidien 7. September 2017

Luxemburger Wort 7. September 2017

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Argent contre valeurs

Leitartikel  Josée Hansen

Argent contre valeurs

d’Lëtzebuerger Land du 01.09.2017

Les Africains que l’Europe préfère, ce sont ceux qui restent chez eux, en Afrique. Lors d’un « mini-sommet sahélo-européen » instigué par le président français Emmanuel Macron lundi 28 août à Paris, les chefs des gouvernements allemand (Angela Merkel), italien (Paolo Gentiloni) et espagnol (Mariano Rajoy), lui et la représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères (Federica Mogherini) ont rencontré le président du Tchad Idriss Déby, celui du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi que le Premier ministre du gouvernement libyen d’union nationale, Fayez Al-Sarraj, pour tenter de les convaincre de retenir leurs ressortissants chez eux. La question migratoire serait un « défi commun » insista Emmanuel Macron, et que tous, surtout les pays d’origine et ceux de transit, notamment la Libye, devenue une des principales portes d’une traversée de la Méditerranée vers l’Italie, avaient une part de responsabilité à porter dans les nombreuses morts durant ces périlleux voyages.

Quelques chiffres, fournis par l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) : depuis le début de l’année 2017 (jusqu’au 27 août), 127 320 migrants sont arrivés en Europe, dont 121 517 par la mer. 2 410 sont morts en mer. Les arrivées en Grèce ne représentent, avec quelque 16 000 personnes, plus qu’un dixième de la somme totale de l’année 2016, alors qu’en Espagne, le débarquement de réfugiés africains voyageant via le Maroc est en train de remonter, à 11 000 cette année (contre 13 000 sur toute l’année 2016). L’Italie reste le premier pays de destination, avec 100 000 arrivées cette année (ce qui ne constitue que presque la moitié de 2016) ; ce sont surtout des ressortissants de l’Afrique subsaharienne, qui restent bloqués sur une des îles italiennes, faute de solidarité en Europe. Parce que les leaders européens ont beau demander de la solidarité de la part des pays d’origine, ils n’en ont que peu entre eux. Et cela ne concerne pas uniquement la Hongrie ou la Slovaquie, qui refusent les accords européens sur l’accueil et la relocalisation de réfugiés. Mais ce manque de solidarité se lit dans toutes les statistiques : jusqu’à la fin du mois de juillet, seulement un quart (25 000 personnes) des réfugiés que les leaders européens s’étaient dit prêts à accueillir, en provenance de Grèce ou d’Italie, ont été relocalisés. Et pourtant, aussi bien en Italie qu’en France, les demandeurs de protection internationale se plaignent du mauvais traitement que leur accordent les gouvernements, les chassant de campement de fortune en foyer insalubre au fin fond de la province.

Le très pressé Emmanuel Macron, qui veut occuper en premier tous les sujets délicats et s’ériger en leader fort en Europe, avait même proposé que la France organise des sortes de hot spots en Afrique, faisant le tri entre le bon grain et l’ivraie, ceux des migrants qui pourraient passer en Europe et ceux qui devraient retourner chez eux. Comme si la décision de migrer se prenait de gaîté de cœur, comme si les jeunes Africains avaient un choix, chassés qu’ils sont par la misère, la guerre ou une catastrophe naturelle comme une sécheresse. Comme si le périple jusque-là était une partie de plaisir, un voyage en TGV première classe. Face aux réticences des dirigeants africains, le projet a été remisé, mais l’idéologie reste la même : les dirigeants européens réunis lundi à Paris se sont mis d’accord pour soutenir davantage (financièrement) les pays d’origine et de transit, et de renforcer en même temps la lutte contre le trafic humain et les passeurs.

Or, le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, Jean Asselborn (LSAP), joint par le Land sur la question, met en garde : « On ne peut pas sauver les gens en mer pour les ramener aux mains de criminels en Libye ». Il suffit de lire la récente série d’articles du Monde sur les violences faites aux migrants en Libye – extirpations, torture, arbitraire – pour se faire une idée de la cruauté du système qui s’y est mis en place pour profiter de la vulnérabilité des candidats à l’exil. Pour Asselborn, l’idée parisienne ne peut fonctionner que si des organisations internationales comme l’OIM et l’UNHCR gèrent ces centres de retour, si la distribution de l’argent de la coopération européenne est tributaire du respect des valeurs humanitaires européennes. Et si l’Europe ouvre enfin des voies légales aux candidats (africains) à l’immigration, avec une réelle perspective et des voies sûres.

Flucht nach Norden

LEITARTIKEL  Luxemburger Wort 1. September  2017

Flucht nach Norden

MARC SCHLAMMES

„EU-Flüchtlingspolitik nach dem Motto ,aus den Augen, aus dem Sinn‘.“

Und wieder ein Stück weiter weg von den Toren der Festung: Nun sollen der Tschad und der Niger der Europäischen Union bei der Lösung der Flüchtlingsfrage helfen. So wollen es Merkel, Macron&Co. Die EU setzt ihre Verdrängungspolitik gemäß der Devise „Aus den Augen, aus dem Sinn“ fort und nimmt dabei fragwürdig-zweifelhafte Partnerschaften in Kauf. Erst die Türkei mit ihrem diktaturähnlichen Regime, dann Libyen, ein „failed state“, und nun dessen südliche Nachbarn Niger und Tschad, laut „Index der menschlichen Entwicklung“ auf dem dritt- bzw. vorletzten Platz unter 188 Staaten eingestuft.

Eines wird die Europäische Union mit dieser Taktik nicht erreichen: die Flüchtlingsfrage nachhaltig lösen und dafür sorgen, dass die Menschenströme versiegen. Was passiert beispielsweise mit jenen Menschen, die im Tschad bzw. Niger abgewiesen werden? Gestrandet im afrikanischen Niemandsland, werden sie schnellstmöglich einen neuen Anlauf nehmen, um doch noch ins (vermeintlich) gelobte Land zu gelangen. Die Rückkehr in ihre Heimat, eine Heimat der Hoffnungslosigkeit, ist keine Option.

Zumindest bestätigt die EU mit ihrem jüngsten Vorstoß ein Klischee: Flüchtlinge in Afrika – Ja. Flüchtlinge in Europa – Nein. Denn, während der eh schon arg gebeutelte Schwarze Kontinent die Hauptlast trägt, muss Europa laut UN-Flüchtlingshilfswerk gerade mal sechs Prozent des weltweiten Flüchtlingsaufkommens beherbergen. Und tut sich dennoch unendlich schwer mit dieser Aufgabe. Wie schwer, zeigt sich auch in Luxemburg; in den zurückliegenden zwei Jahren ist es hierzulande nicht gelungen, ein halbes Dutzend Containerdörfer einzurichten.

Nun wiederholt die deutsche Kanzlerin seit geraumer Zeit gebetsmühlenartig, die Politik müsse sich der Fluchtursachen annehmen. Gewiss, damit trifft sie den Nagel auf den Kopf. Schade nur, dass ihre Worte bis dato folgen- bzw. tatenlos geblieben sind. Überlässt man durch die K-Plagen – Kriege, Krankheiten, Korruption, Klimawandel – geschundene Menschen sich selbst, nimmt man in Kauf, dass diese Menschen ihr Schicksal irgendwann selbst in die Hand nehmen und den einzigen Ausweg aus ihrem perspektivlosen Dasein wählen: die Flucht nach Norden. Nach Europa.

Wer nun nach den Quellen der Flüchtlingsströme sucht, der sollte sich geografisch nicht allein auf die omnipräsenten Sorgenkinder Afghanistan und Syrien beschränken. Andernorts ist das Leben nicht viel lebenswerter – ob in der Zentralafrikanischen Republik, im Tschad, in Somalia, in Eritrea, im Niger, in der Demokratischen Republik Kongo …

Will die Europäische Union nun wirklich die K-Plagen behandeln, so dass die Fluchtbewegungen aufhören, ruht die heftigste Herausforderung darin, ein hohes Maß an Kohärenz zwischen unterschiedlichen Politikfeldern zu erzielen. Was Kohärenzdefizite bewirken, offenbaren zwei Beispiele. Afrika dient dem europäischen (ebenso wie dem amerikanischen) Agrarbusiness als Absatzmarkt für dessen subventionierte Überproduktion – mit als Konsequenz, dass auf dem Schwarzen Kontinent eine landwirtschaftliche und ländliche Entwicklung illusorisch bleibt.

Weitaus schwerer wiegt, dass auch die Rüstungsindustrie am Absatzmarkt Afrika verdient, so dass Konflikte immer wieder befeuert werden. Die Gleichung ist einfach: ohne Waffen keine Warlords. Jenseits von Afrika lässt sich mit dieser Gleichung indes kein Geld verdienen. Wenn heute also der Fluss dieser blutgetränkten Geldströme gen Norden geduldet wird, muss als Folge davon der Flüchtlingsstrom in Kauf genommen werden.

Projet “Réussir sa migration”

IntegratiounsprojetProjet “Réussir sa migration” vun der Asti

Deenen Leit, déi rezent de Statut als Refugié kruten, e Support ginn, fir sech hei am Land z’integréieren an autonom ze ginn.
Dat ass d’Iddi hannert dem Projet “Réussir sa migration” vun der Asti. E Volet dovun ass den Integratiouns-Coaching, bei deem zejoert 25 sougenannten Duoen, also all Kéiers e Coach an een Refugié, matgemaach hunn. Während ee wichtege Punkt, déi administrativ Hëllef ass, geet de Projet awer wäit doriwwer eraus.

RTL 31. August 2017

Albanische Familie darf bleiben/ das Herz schlägt links

Luxemburg. Gute Nachrichten für eine albanische Frau und ihre zwei minderjährigen Kinder: Die Familie darf nach einer weiteren Anhörung und Bewertung durch die zuständigen Immigrationsbehörden in Luxemburg bleiben. Immigrationsminister Jean Asselborn gab letzten Endes grünes Licht „um die beiden minderjährigen Kinder nicht aus ihrem schulischen Umfeld zu reißen“. Der Asylantrag der vor fünf Jahren nach Luxemburg eingereisten Familie war abgelehnt worden und die Familie aufgefordert worden, das Land zu verlassen. Schüler und Lehrer des Escher LGE starteten daraufhin eine Petitionsliste um die Ausweisung der ihren Aussagen nach perfekt integrierten Schüler zu verhindern. Immigrationsminister Jean Asselborn verwies immer wieder auf den komplexen und schwierigen Hintergrund dieser Geschichte. Auch jetzt habe die Frau, dessen Mann in Albanien unter ungeklärten Umständen ums Leben kam, wenig plausible Erklärungen abgeben können. Angesichts der Situation der Minderjährigen verzichte man laut Asselborn aber auf eine Ausweisung der drei Betroffenen. jag

Luxemburger Wort 31. August 2017

OPINION

Das Herz schlägt links

Robert Schneider, tagebaltt 31. August 2017
Zweimal bekamen sie vor den zuständigen Instanzen unrecht. Die Mutter und zwei albanische Lyzeumsschüler kämpften für ihren Verbleib im Land (wir berichteten ausführlich).Wären da nicht die Mitschüler der 14-jährigen Zwillinge gewesen, hätte die Familie wohl oder übel in eines der europäischen Armenhäuser zurück gemusst; das Dossier der Frau stand auf wackligen Beinen.

Nach der Berichterstattung über den Einsatz der Schüler aus dem Escher „Lycée de garçons“ wies Außenminister Jean Asselborn seine Beamten an, die Frau zum Gespräch zu laden, und nahm das Protokoll der Unterredung unter die Lupe.

Überzeugt von den Aussagen der Frau war er nicht unbedingt – es habe viele Ungereimtheiten gegeben – und so ließ er ausrichten, er hoffe, dass die Albanerin anerkenne, dass seine Entscheidung im reinen Interesse der Kinder, und das mit viel gutem Willen, getroffen worden sei.

Die Kinder und selbstredend ihre Mutter dürfen in Luxemburg bleiben, sie werden nicht ausgewiesen.

In zwei Wochen wird es also in einem Escher Lyzeum ein frohes Wiedersehen mit zwei albanischen, wohl demnächst Luxemburger Kindern geben, die in der relativ kurzen Zeit von fünf Jahren nicht nur alle relevanten Sprachen erlernten, sondern sich so gut ins nationale Bildungssystem integriert haben, dass sie ein Gymnasium besuchen können.

Für die engagierten Klassenkameraden ist es wohl eine unvergessliche politische Lektion gewesen; jene, dass es sich lohnen kann, für das Richtige zu kämpfen …

Digital inclusion is recruiting

Digital Inclusion .lu is recruiting

a project assistant (CDD), we are open for applications now:

 

– 6 months at 20 hours per week (afternoons), starting ASAP
– IMPORTANT: English and French proficiency is required
– Location: Digital Inclusion premises in Luxembourg-Bonnevoie

Would you like to work in this dynamic project and contribute to inclusion in Luxembourg?

Send your application with a CV and a (short) motivation letter to:
info@digital-inclusion.lu

To learn more about us, see www.digital-inclusion.lu

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Sauvetage en Méditerranée – Rettung im Mittelmeer

Quelques éléments de débat sur les sauvetages en Méditerranée – notamment par des ONG !

Crise migratoire : « Sauver des vies en Méditerranée, est-ce un délit humanitaire ? »

L’écrivain Giuseppe Santoliquido dénonce, dans une tribune au « Monde », la droitisation du gouvernement italien qui, en raison de l’approche des élections législatives, opte pour une « criminalisation des ONG ».

Le Monde 17 août 2017

Autres contributions françaises en bas !

 Flüchtlingsretter im Mittelmeer:  Das Moraldilemma

Woche für Woche ertrinken Menschen im Mittelmeer, trotz des Engagements vieler Seenotretter. Wer hat Schuld? Im Streit über Recht, Politik und Moral gehen die Ansichten weit auseinander. Ein Überblick im SPIEGEL . 7. August 2017

Seenotretter im Mittelmeer – Was Italien den Rettern im Mittelmeer vorwirft

Jugendliche Aktivisten, Rechtsextreme und italienische Staatsanwälte streiten über die Rettung von Flüchtlingen in Seenot. Die wichtigsten Fragen und Antworten. Süddeutsche 8. August 2017

Die Arbeit der NGOs zur Seenot-
rettung von MigrantInnen im Mittelmeer ist vielen Politikern in der EU ein Dorn im Auge. Denn sie macht deutlich, dass die Priorität maßgeblich Verantwortlicher nicht in der Rettung von Leben liegt.

Kriminalisierung von NGOs: „Ein feindseliges Klima“

Woxx 27. Juli 2017

Fragen und Antworten: NGOs im Mittelmeer, Verhaltenskodex und die EU-Flüchtlingspolitik – Der Standard. Wien

Hilfsorganisationen in Europa:  Weg mit den Rettern

Erst von Italien kriminalisiert, jetzt von Libyen verjagt: Die Hilfsorganisationen, die schiffbrüchige Flüchtlinge aus dem Mittelmeer retten, stehen offenbar der großen Politik im Weg.

Spiegel online 14.August 2017

Blaming the rescuers

 CRIMINALISING SOLIDARITY, RE-ENFORCING DETERRENCE

 Aiming to deter migrants from crossing the Mediterranean, the EU and its member states pulled back from rescue at sea at the end of 2014, leading to record numbers of deaths. Non-governmental organisations (NGOs) were forced to deploy their own rescue missions in a desperate attempt to fill this gap and reduce casualties. Today, NGOs are under attack, wrongly accused of ‘colluding with smugglers’, ‘constituting a pull-factor’ and ultimately endangering migrants. This report refutes these accusations through empirical analysis. It is written to avert a looming catastrophe: if NGOs are forced to stop or reduce their operations, many more lives will be lost to the sea.

blaming the rescuers

«Defend Europe», la nauséabonde pêche aux migrants des identitaires – Libération

Migrants en mer: «A un moment donné, quand quelqu’un coule, vous le sauvez»

En Méditerranée, plusieurs ONG interviennent pour sauver de la noyade des migrants embarqués à bord de rafiots de fortune. Ce que leur reprochent les autorités italiennes et européennes : par leurs actions, les associations favoriseraient l’immigration illégale. Une « erreur d’analyse », répond Francis Vallat, président de SOS Méditerranée.

Mediapart 13 août 2017

Pourquoi la mission du navire antimigrants en Méditerranée est illégale

Le Monde 9.8.2017