Votre panier

élections 2023 : les programmes des partis politiques

Au fur et à mesure que les partis politiques publieront leurs programmes, vous trouverez les liens vers ces programmes ici

Liste 1 – LSAP
Liste 2 – DP-Demokratesch Partei
Liste 3 – déi Gréng
Liste 4 – CSV
Liste 5 – déi Lénk
Liste 6 – ADR
Liste 7 – PIRATEN
Liste 8 *
Liste 9 – FOKUS

Liste 10 –  Volt

Liste 11 – KPL

Liste 12 – Liberté – Fräiheet

Liste 13 – Konservativ Fräiheetspartei

* Pour les élections communales il y avait une liste à laquelle le No 8 avait été attribué. Comme elle ne se représente pas aux législatives, le No 8 reste vierge

Gardien de foyer du Kirchberg, victime de la police en France

Un gardien d’une structure de réfugiés du Kirchberg victime de la police à Mont St Martin, près de Longwy

Le Monde 4 juillet 2023

 

Insciptions en solidarité à Aimene, ayant reçu un tir de LBD par le RAID le soir du vendredi 30 juin 2023. Il est plongé dans un coma artificiel et son pronostic vital est engagé. Mont-Saint-Martin, Meurthe-et-Moselle. Le 4 juillet 2023
NICOLAS LEBLANC/ITEM POUR « LE MONDE »

Emeutes urbaines : à Mont-Saint-Martin, un jeune homme dans le coma et des interrogations sur l’intervention du RAID

Par  (Longwy, Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), Arlon (Belgique), envoyé spécial)

Publié le 04 juillet 2023 à 19h41, modifié le 05 juillet 2023 à 08h50

Rien qu’un mot, un geste, un soupir, un sourire… Ils attendent son réveil. Depuis vendredi 30 juin, Aimène Bahouh, 25 ans, est plongé dans le coma après qu’il a, selon ses proches, reçu à la tête un bean bag, (« sac de haricots »), un projectile sous forme de sachet de coton contenant de minuscules plombs tiré par un policier du RAID à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Catherine Galen, procureure de la République au tribunal judiciaire de Val-de-Briey, a ouvert une enquête en flagrance pour « fait de violence volontaire », confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

Lire la suite

«On n’a pas avancé depuis 15 ans»

  • Pour Anita Helpiquet, le projet de réforme porté par l’ex-ministre Corinne Cahen est à côté de la plaque.

    Photo : fabrizio pizzolante

Précurseur en matière d’intégration et de citoyenneté au Luxembourg, le CLAE voit aujourd’hui des années d’efforts balayées par le projet de loi sur le vivre-ensemble interculturel.

Déposé le 20 février dernier par l’ex-ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, le projet de loi sur le vivre-ensemble interculturel, actuellement examiné en commission parlementaire, peine à convaincre les associations engagées de longue date dans le combat pour la citoyenneté (lire notre édition du 5 mai). À l’image du CLAE, qui publie un avis cinglant.

Lire la suite

Les programmes des partis politiques pour les élections du 8 octobre

e que les partis politiques publieront leurs programmes, vous trouverez les liens vers ces programmes ici

Liste 1 – LSAP
Liste 2 – DP-Demokratesch Partei
Liste 3 – déi Gréng
Liste 4 – CSV
Liste 5 – déi Lénk
Liste 6 – ADR
Liste 7 – PIRATEN
Liste 8 *
Liste 9 – FOKUS

Liste 10 –  Volt

Liste 11 – KPL

Liste 12 – Liberté – Fräiheet

Liste 13 – Konservativ Fräiheetspartei

Droit d’asile : le travail, une des clés pour une intégration réussie

Le Qotidien  26/06/23

Depuis le début de l’année, 868 personnes ont introduit une demande de protection internationale au Luxembourg. (Photo : archives editpress)

Améliorer l’accueil des réfugiés et favoriser leur intégration, au lieu de miser sur le tout sécuritaire, sont au centre des revendications du LFR en matière de droit d’asile.

À l’aube des élections législatives, qui se dérouleront le 8 octobre prochain, le collectif d’associations et d’organisations Lëtzebuerg Flüchtlingsrot (LFR ou Collectif réfugiés Luxembourg) a fait part aux différents partis politiques de ses revendications en matière de droit d’asile. Et, cette année, alors que deux projets de loi viennent d’être votés, témoignant d’un durcissement des mesures sécuritaires à l’encontre des réfugiés, le LFR souhaite d’autant plus mettre l’accent sur l’intégration de ces personnes «déracinées».

Lire la suite

Communales : la surprise Antonia Afonso Bagine

Le Quotidien

Antonia Afonso Bagine avait du mal à y croire, dimanche soir, à l’annonce des résultats. Son travail a payé, son engagement et sa motivation aussi. (photo DR)

La leçon à retenir de cette élection, c’est celle qu’Antonia Afonso Bagine, la nouvelle élue socialiste de Luxembourg, a donnée à ses colistiers. En investissant le terrain, elle est allée chercher ses voix une par une.

Elle a beaucoup pleuré dimanche soir quand elle a réalisé qu’elle venait d’être élue au conseil communal de la capitale. «C’était la surprise pour tout le monde !», confirme Monique Dejeans, sa colistière, qui améliore elle-même son score de 40 %. Le phénomène dont il est question s’appelle Antonia Afonso Bagine, arrivée en troisième position sur la liste du LSAP, juste devant Cathy Fayot, qu’elle bat de 19 voix, et Tom Krieps, qui obtient 26 voix de moins qu’elle.

Chez les socialistes, autant dire qu’il a fallu attendre les résultats du dernier bureau pour connaître le nom du troisième élu. Elle n’en revenait pas, mais au fond d’elle-même, elle savait qu’elle n’avait pas volé cette victoire. Depuis un an, elle bat le pavé pour inciter les non-Luxembourgeois à s’inscrire sur les listes électorales.

Déléguée syndicale, membre du comité du LCGB-Nettoyage de bâtiments, Antonia Afonso Bagine est surtout très engagée au Parti socialiste et notamment au SPIC (Socialistes pour l’intégration et la citoyenneté), un groupe de travail créé en 2009 que Monique Dejeans a présidé quelques années. «Elle était très timide, nous l’avons poussée, avec Elisabete (NDLR : Cerdeira Soares), car nous savions qu’elle avait un potentiel empathique extraordinaire», témoigne-t-elle aujourd’hui.

Antonia Afonso Bagine fait surtout preuve d’une motivation à déplacer des montagnes qu’elle n’a pas beaucoup vues dans son plat pays d’origine, la Guinée-Bissau. Depuis plus de 20 ans au Luxembourg, elle a tissé un solide réseau de connaissances dans les différentes communautés lusophones, notamment. Au sein du LCGB aussi, son engagement a fini par payer et elle s’investit corps et âme dans les causes à défendre dans le secteur du nettoyage.

«Nous l’avons chaleureusement félicitée pour son score et nous lui avons offert un petit cadeau», confie Christophe Knebeler, secrétaire général adjoint du LCGB. «Plusieurs délégués ont participé sur différentes listes aux élections communales, mais le LCGB n’est pas impliqué», s’empresse-t-il de préciser. «Nous sommes toujours heureux quand un délégué syndical décroche un mandat, cela démontre qu’en tant que salarié, tu as aussi une chance d’être élu. Elle a une nouvelle mission aujourd’hui et surtout une nouvelle charge. J’espère qu’elle aura encore du temps à consacrer au LCGB», déclare le secrétaire général adjoint du syndicat.

«Un exemple extraordinaire»

Ses voix, elle est allée les chercher sur le terrain, une par une. Antonia Afonso Bagine a battu la campagne pour faire inscrire les étrangers sur les listes. Elle est allée les chercher par la main, dans la communauté bissaoguinéenne, cap-verdienne, portugaise et dans les rangs de son syndicat. «Elle est la championne toutes catégories dans la distribution de tracts», témoigne Monique Dejeans, admirative.

C’est sans doute la leçon à retenir. La nouvelle élue socialiste au conseil communal de Luxembourg n’est pas allée chercher ses voix dans les beaux quartiers de la capitale ni dans les soirées branchées. Elle a, par exemple, passé trois heures à une fête guinéenne sur un parking à Kockelscheuer, où elle a parlé à tout le monde. Timide ou pas ? «Elle a pris de l’assurance pendant cette campagne et elle y a cru en s’engageant à 100 %», note Monique Dejeans.

C’est la leçon à retenir. Il faut aller vers les gens dans la rue, dans leur communauté, à leurs fêtes et pas les attendre au marché ou dans une quelconque salle communale pour une réunion électorale. «C’est un exemple extraordinaire», conclut Monique Dejeans

Les nombreux engagements de la nouvelle élue l’ont conduite au fil des ans à faire connaissance avec la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen. Les deux femmes continueront à se côtoyer, mais au conseil communal de Luxembourg, cette fois.

Les partis politiques et leur politique du vivre ensemble

Table ronde le 19 juin 2023 à 19.30 heures au Neimunster, rue Munster à Luxembourg

A l’occasion de son Assemblée Générale l’ASTI – Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés – organise une table ronde publique: “Quelles politiques d’immigration, d’asile et de vivre ensemble” avec les partis politiques représentés à la Chambre des Députés.

Le débat se situe dans la perspective des élections pour la Chambre des Députés d’octobre prochain. Les partis politiques expliqueront leurs visions pendant un débat sur immigration et intégration.

Participants:

Christophe Hansen, secrétaire général du CSV
Max Hahn, Vice – président du DP
Yves Cruchten, président du groupe parlementaire du LSAP
Charles Margue, député, Les Verts
Alex Penning, secrétaire général ADR
Nathalie Oberweis, députée, Déi Lénk
Marie – Marthe Muller, Piraten

 

 

Candidatures étrangères aux élections : « Le plafond de verre s’est brisé »

Fabien Grasser | 2023-06-01 | Woxx

Cette année, 336 personnes étrangères se présentent aux communales, contre 268 il y a six ans. Ce saut quantitatif est aussi qualitatif, affirment les formations politiques interrogées par le woxx. D’importantes disparités se font jour entre partis, les plus grands d’entre eux étant aussi ceux qui alignent le moins d’étrangers-ères aux élections du 11 juin.

Lire ici

Le voeu pieux du vivre ensemble

Loi sur le «vivre-ensemble» : jusqu’où porte la voix des étrangers ?

Mario Lobo, Maurice Bauer, Paul Delaunois, et Claire Geier ont échangé avec la ministre sur l’intégration des étrangers.

Alors que beaucoup d’attentes entourent la nouvelle loi sur le «vivre-ensemble interculturel» qui devrait être votée avant l’été, c’est la question ultrasensible du «décider ensemble» qui revient dans le débat.

La nouvelle loi sur le «vivre-ensemble interculturel» et ses structures au niveau communal et national permettront-elles aux étrangers qui peuplent le pays pour moitié de prendre davantage part à la société ? Certains en doutent sérieusement.

Lors d’une table ronde organisée par l’ASBL PiiLux la semaine dernière à Luxembourg, une petite cinquantaine de personnes, pour la plupart engagées au niveau politique ou associatif, ont fait part de leurs craintes à la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, porteuse du projet de loi, qui a eu bien du mal à convaincre.

Il faut dire qu’au Grand-Duché, la question de l’intégration est à la fois brûlante et cruciale, avec 50 % des habitants qui n’ont pas la nationalité luxembourgeoise – jusqu’à 72 % dans la capitale – près de 170 nationalités qui cohabitent, et 224 000 travailleurs frontaliers qui convergent quotidiennement vers les pôles d’attractivité du pays.

La ministre a déroulé son projet de loi face à des citoyens plutôt sceptiques.

Une foule à laquelle s’ajoutent encore 25 000 nouveaux arrivants chaque année, soit l’équivalent d’un cinquième de la population totale à absorber rien que le temps d’une législature. Sacré défi pour la cohésion sociale. Le public venu assister au débat ne le nie pas, mais pointe du doigt les dysfonctionnements de la loi précédente, alors que le choc du «non» massif (78 %) au droit de vote des étrangers en 2015 est encore dans toutes les têtes, et que la nouvelle Constitution distingue les Luxembourgeois des autres citoyens. Voilà pour le contexte.

Ce projet de réforme est censé, comme il l’annonce dès les premières lignes, «permettre à chaque personne qui réside ou travaille au Luxembourg de vivre, de travailler et de décider ensemble». Or, à en croire l’assemblée, ce dernier volet relève du vœu pieu, et ils n’attendent pas grand-chose de la nouvelle loi.

Les commissions consultatives d’intégration dans les communes cèderont bientôt leur place à des «commissions du vivre-ensemble interculturel» qui auront notamment pour mission de coordonner la participation citoyenne. «C’est la clé de cette loi, avec l’accès à l’information en plusieurs langues», martèle d’abord la ministre.

Elle vante une panoplie d’instruments, dont un «pacte du vivre-ensemble interculturel» à conclure avec les citoyens, luxembourgeois ou non, demandeurs ou bénéficiaires de protection internationale, mais aussi les frontaliers – une première – motivés pour organiser des activités en commun. «On veut que tout le monde participe, peu importe son statut ou sa nationalité, et ce dans tout le pays», déroule-t-elle, citant des exemples de ce qui pourra figurer au catalogue proposé, entre visites de la Bibliothèque nationale et ateliers interactifs sur MyGuichet.lu.

Plus on se rapproche du pouvoir, plus les barrières remontent

Quant à la déclinaison communale de ce pacte, destinée à soutenir les services locaux avec plus de moyens humains, elle a déjà séduit 33 communes, se félicite Corinne Cahen, avant que le public tempère son enthousiasme, lui rappelant que les commissions consultatives actuelles, pourtant obligatoires, ne fonctionnent en fait que dans certaines communes – une trentaine sur 102 dénonce l’ex-membre du Conseil national pour étrangers (CNE), Mario Lobo – et qu’elles peinent à mobiliser les citoyens (lire notre édition du 4 avril). 

Sans compter que les commissions «nouvelle version» ne seront plus imposées par règlement grand-ducal, pointe Claire Geier, vice-présidente de l’ASTI et elle aussi membre du CNE. «Un règlement d’ordre intérieur, c’est bien, à condition qu’il soit appliqué», fait-elle ainsi remarquer.

Sur le futur Conseil supérieur du vivre-ensemble interculturel, qui remplacera l’actuel comité interministériel à l’intégration et le CNE, elle salue une clarification des missions, tout en souhaitant le voir devenir obsolète : «Donnons le droit de vote aux étrangers au niveau national et nous n’aurons plus besoin du CNE», argue-t-elle, pour couper court aux critiques sur son mauvais fonctionnement.

Des reproches fondés : elle reconnaît que le manque d’implication freine les décisions – sur les 60 membres qui y siègent, la dernière réunion n’en a réuni que 14 – et que l’exclusion des personnes ayant la nationalité luxembourgeoise pose question pour les étrangers qui, comme elle, acquièrent la nationalité luxembourgeoise en cours de route. Une barrière qui sera levée avec la nouvelle loi.

Enfin, le modèle tripartite, qui a grippé les rouages du CNE par le passé, ne sera pas reconduit au sein du nouveau Conseil supérieur : «On veut que la représentation nationale du vivre-ensemble soit composée d’acteurs déjà engagés dans leur commune, au sein des commissions», explique Corinne Cahen, ajoutant que les électeurs de cette nouvelle instance seront les membres des commissions communales du vivre-ensemble de tout le pays.

L’obstacle de la langue à nouveau sur la table

De quoi irriter Mario Lobo, ancien vice-président du CNE, qui estime que rien ne garantit que la voix des étrangers sera bien représentée au Conseil supérieur : «Les associations d’étrangers sont écartées. Cette conception néolibérale de la société civile, basée sur les individus, me dérange beaucoup, tout comme l’intégration, qui doit forcément se faire selon les règles des Luxembourgeois», attaque le militant. La ministre dément. Il poursuit : «Ce pacte du vivre-ensemble présente l’assimilation comme seul chemin. Tu veux t’intégrer ? Apprends la langue et prends la nationalité. Or, c’est un échec», condamne-t-il.

Il décrit des droits accordés aux étrangers sur le papier loin d’être évidents en réalité : «Plus on se rapproche du pouvoir, plus les barrières remontent», témoigne-t-il, et notamment celle des langues, selon lui. Comme d’autres participants, il ne comprend pas que n’importe quelle conférence bénéficie aujourd’hui d’une traduction simultanée, quand l’article 14 de la loi communale interdit toute interprétation des débats lors des conseils communaux.

Article que la ministre, interrogée sur le sujet, fait mine d’ignorer, tandis que l’échevin de la Ville de Luxembourg, Maurice Bauer, fait valoir qu’une de ses collègues s’exprime en français en conseil communal «sans que cela pose le moindre problème». Mais de là à lui permettre à elle de comprendre les discussions, il y a visiblement un pas que le Luxembourg n’est pas prêt à franchir. Un dialogue de sourds qui donne une idée du long chemin restant à parcourir.

«Décider ensemble, ça se passe ailleurs»

Les discussions internes sur la nouvelle loi se poursuivent à l’ASTI, qui rendra son avis officiel d’ici la fin du mois, mais pour Sérgio Ferreira, en charge des questions politiques au sein de l’association, il ne faut pas se méprendre : «Ce texte n’est pas censé régler la question de la présence des étrangers au Luxembourg. La loi sur l’immigration, qui encadre l’accès au travail, est beaucoup plus cruciale, tout comme la loi électorale pour ce qui concerne les droits politiques ou la représentation des étrangers. Décider ensemble, ça se passe ailleurs», rectifie le porte-parole.

Pour lui, cette loi doit avant tout poser les jalons pour permettre à toute personne vivant ou travaillant au Grand-Duché, peu importe son statut, de s’impliquer dans la vie sociale et de trouver du soutien pour suivre des cours ou participer à des activités. Et c’est bien le cas, estime-t-il. Pour le reste, l’ASTI regrette que la transversalité de ces questions au niveau de toutes les politiques publiques n’y soit pas explicitement mentionnée.

Quant aux futures «commissions communales du vivre-ensemble interculturel», Sérgio Ferreira voit là un compromis, en attendant leur suppression au profit d’une composition plus représentative de la population dans l’ensemble des autres commissions, revendiquée de longue date par l’association. «Un idéal encore loin de la réalité», concède-t-il. Lire la suite