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Mapping key migrant-led organisations across the EU

Migrant participation has been increasingly hailed as a prerequisite to meaningful policymaking and implementation in the field of integration. Notably, the new Action Plan on Integration and Inclusion, published by the European Commission (EC) to promote integration across the EU in the 2021-2027 period, specifically urges to step-up the participation of migrants in all stages of the integration process. With this scope, the Commission launched at the end of 2020 an Expert Group on the view of migrants to directly hear from third-country nationals (TCNs) in the conception and implementation of asylum, migration and integration policies.

With close to 34 million EU residents born outside the EU (Eurostat, Population data 2019) and large historic diasporas across the EU countries, ensuring migrant participation and representation should be an easy task. Yet, little is actually known about how migrants are able to associate across the different EU countries. What types of structures do they organise through in the different EU regions? Are migrants even able to form their own associations? What activities do they engage in on a national and local level, and are there any successes that can be traced back to them?

With this analysis, EWSI provides a glimpse into some of the most active – and, where possible, policy-relevant – migrant-led structures in the 27 EU countries (EU-27). The analysis is exploratory in nature, as the list of migrant-led structures is not exhaustive but focused on prominent examples identified by our network through desk research.

The report here

Webinaire : Migration et Santé Mentale

Webinaire Médecins Sans Frontières Jeudi 20 mai 2021 à 18h30 – en ligne

Migration et santé mentale – Modalités thérapeutiques de prise en charge des principales sources de troubles mentaux dans les populations migrantes

Intervenants

  • Docteur Al Chaabani Souheil, psychiatre et ethno-thérapeute et professeur d’ethnopsychiatrie à la HEPL (Haute-école de la Province de Liège)
  • Mme Maïssa Al Chaabani, psychologue clinicienne et transculturelle
  • Mme Wilma van den Boogaard, Operational Research Advisor LuxOR (Unité de recherche opérationnelle à Luxembourg)

Modération

  • Roger Martinez-Dolz, directeur général de Médecins Sans Frontières à Luxembourg.

Programme

Au cours de ce webinar, vous en apprendrez plus sur :

  • Les principales sources de désordre mental dans les populations migrantes et exilées
  • Les motivations et les trajectoires de l’exil et du déplacement
  • Les modalités de prise en charge, comme les situations transculturelles par exemple
  • Le tout sera illustré par des exemples de prise en charge par MSF au travers de traumatismes sur les chemins et dans les pays transitoires.

En fin de webinar, vous aurez l’opportunité d’échanger avec les intervenants et d’en apprendre plus sur la prise en charge des patients.

Informations & inscriptions : cliquez ici https://msf.lu/fr/actualites/au-luxembourg/webinar-migration-et-sante-mentale

Hariko, «une maison ouverte à tout le monde»

Le Quotidien 3 mai 2021

Ces deux projections m’ont un peu bouleversée… » Marianne Donven ne cache pas une certaine émotion en évoquant Hariko et le documentaire intitulé Hariko Monument – une histoire d’art et d’inclusion , réalisé par Laetitia Martin et projeté mercredi et jeudi derniers au Kinepolis Kirchberg. « Certains spectateurs avaient les larmes aux yeux , confiet-elle. Certains n’avaient pas compris tout ce qu’on faisait à Hariko. Et d’autres nous ont demandé pourquoi un tel lieu n’existe plus en Ville »
En septembre 2015, bâtiment du 1 Dernier Sol à Luxembourg-Bonnevoie – qui abritait auparavant Sogel – reprend vie en accueillant le projet Hariko. Le «Gramsci Monument» réalisé par l’artiste suisse Thomas Hirschhorn dans le Bronx en 2013 est la principale source d’inspiration du projet Hariko, porté par Marianne Donven et la Croix-Rouge luxembourgeoise. La philosophie est simple : rendre l’art accessible à tout le monde. Hariko consiste à créer un lieu de création artistique, de réflexions et d’échanges. À travers des ateliers animés par des artistes, il offre un accès à diverses formes d’expression artistique à des jeunes âgés de 12 à 26 ans issus de milieux défavorisés, ainsi qu’à des jeunes attirés par le projet. Peintres, graffeurs, illustrateurs, danseurs…, au total une trentaine d’artistes – comme Sumo, Sophie, Medawar, Stick, Lucie Majerus, Victor Tricar, etc. – prennent part au projet dès le début et mènent des ateliers à destination des jeunes. Très vite Hariko compte plusieurs centaines de membres. « C’est une maison ouverte à tout le monde », rappelle Marianne Donven.


Pendant deux ans, Laetitia Martin a filmé la vie du Hariko de Bonnevoie pour en faire un documentaire.


Le Hariko offrait, à Bonnevoie, un accès à diverses formes d’expression artistique à des jeunes âgés de 12 à 26 ans.

Au cours de l’année 2016, Laetitia Martin découvre Hariko. « À ce moment, je veux réaliser un pilote sur Sophie Medawar (NDLR: artiste plasticienne) dans le cadre d’un pilote sur des artistes féminines européennes , raconte la réalisatrice. Elle a son atelier à Hariko. Et là, j’arrive dans ce lieu… Un lieu authentique où on agit, un lieu qui permet de trouver le meilleur des gens. Un lieu qui remplit un rôle d’inclusion dans la société luxembourgeoise. À chaque fois, j’ai envie d’y retourner. »

«L’art par l’inclusion ou l’inclusion par l’art»
L’idée d’un documentaire s’impose très vite à Laetitia Martin. Elle pose sa caméra à Hariko et y filme la vie du lieu : « J’ai 1 000 heures de rushes… » « Des passerelles sociales se sont créées au Hariko , estime la réalisatrice. Hariko c’est l’art par l’inclusion ou l’inclusion par l’art. Les jeunes ont pu découvrir et connaître d’autres codes. Il y a eu des projets ambitieux qui ont été réalisés comme des pièces de théâtre ou des spectacles de danse. Il y a eu des vrais échanges entre les artistes et les jeunes de tous les horizons. J’ai aussi constaté que l’art pouvait entrer dans la vie et aussi être une question de survie. »
Au fil des ans, Hariko est un peu devenu « une maison de la cohésion sociale, un lieu de rencontres et d’échanges entre les jeunes qui arrivent et ceux qui sont déjà là, souligne Marianne Donven. L’art se prête bien à créer un espace de rencontre pour les gens de tous les horizons ».
Mais l’une de ses caractéristiques dans l’acte de naissance de Hariko était son côté éphémère. Au départ, le bâtiment était laissé à disposition pendant un an. Mais de prolongation en prolongation de la mise à disposition du bâtiment, Hariko est resté à Bonnevoie jusqu’à la fin de l’année 2018. Et Laetitia Martin aussi. « Dès le départ, ma volonté était de rester jusqu’à la fin. » Et la réalisatrice a tout capté de ces derniers moments…. Après les deux projections de la semaine dernière au Kinepolis du Kirchberg, le documentaire Hariko Monument – une histoire d’art et d’inclusion (82 minutes) pourrait être prochainement projeté ailleurs dans le pays voire dans des écoles et peut-être ailleurs : « Le documentaire est là pour donner des idées à d’autres en Europe », estime la réalisatrice.
Aujourd’hui le projet Hariko est toujours présent dans le pays à Eschsur-Alzette et à Ettelbruck ( lire encadré ), mais plus à Luxembourg. « La ville est un carrefour , souligne Laetitia Martin. C’est dommage que la capitale se prive d’un tel lieu unique. Un lieu de rendez-vous ouvert et chaleureux. Un lieu où on n’est pas en train de catégoriser ou d’orienter les jeunes. Un lieu de liberté.»

“Pakt vum Zesummeliewen” dans les communes de Wiltz, Mertzig et le “Réidener Kanton”

Le nouveau PCI se distingue du précédent par sa dynamique, qui peut être résumée en cinq étapes:

  1. L’engagement politique par la signature du “Pakt vum Zesummeliewen”
  2. L’état des lieux identifiant les besoins de la commune
  3. Les ateliers citoyens élaborant des actions favorisant l’intégration
  4. La mise en place des actions favorisant l’intégration
  5. L’évaluation du travail effectué et la planification des prochains actes

La mise en œuvre du nouveau PCI sera étroitement accompagnée par une équipe spécifique du ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région, ses partenaires conventionnés ASTI et CEFIS, ainsi que deux conseillers à l’intégration nouvellement recrutés. Ces derniers mettront à disposition leur expertise et véhiculeront les bonnes pratiques entre les communes participantes et au-delà. D’autres partenaires, en particulier les acteurs locaux, seront appelés à s’investir et à participer à l’organisation du vivre ensemble sur le territoire de leur commune, voire la région environnante.

Cette semaine, la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, et le président du Syvicol, Emile Eicher, ont signé le nouveau “Pakt vum Zesummeliewen” avec la commune de Wiltz ainsi que les communes du syndicat intercommunal “De Réidener Kanton” et la commune de Mertzig.

Au cours des prochains mois, six autres communes, à savoir Roeser, Clervaux, Kopstal, Strassen, Habscht et Junglinster, signeront à leur tour le “Pakt vum Zesummeliewen”.

sur le site  du Ministère