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Dignité retrouvée ? 

En théorie, la procédure semble plus «humaine» que ne l’a laissé transparaître la polémique déclenchée en fin de semaine dernière sur l’expulsion de familles des structures d’accueil pour réfugiés. Non, les demandeurs d’asile déboutés n’ont pas seulement cinq jours avant de devoir plier bagage, le délai ultime est fixé à huit jours. Une échéance toujours très raccourcie, mais selon les explications livrées par le ministre Max Hahn, en charge de l’accueil des personnes cherchant refuge au Luxembourg, la période de transition entre le moment où la demande d’asile est rejetée et le jour où les personnes concernées doivent quitter la structure est fixée à 30 jours.

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Logement : Les expulsions en hausse

Woxx  24 Januar 2025 , Maria Elorza Saralegui

Entre avril 2023 et septembre 2024, une fois la trêve hivernale passée, presque la moitié des demandes d’expulsion introduites auprès les tribunaux ont abouti. 327 personnes et familles ont ainsi dû quitter leur logement – équivalant à 15,5 expulsions par mois, dénonce « Solidaritéit mat den Heescherten » dans un communiqué du 22 janvier. Ces expulsions toucheraient même les populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées, malades ou atteintes d’un handicap. Cela a été le cas d’une famille dont la mère se trouve dans un état de santé « critique » et qui a obtenu un sursis de déguerpissement le 15 janvier dernier pour un logement où elle habitait depuis une vingtaine d’années. Mobilisée, l’ONG explique avoir contacté les acteurs sociaux, ainsi que la commune et les ministères de la Famille et de la Santé : « Tous ont déclaré leur impuissance. » Elle entame alors les démarches et le 16 janvier, l’Office social annonce à la famille avoir trouvé un logement de remplacement. Les « déficits flagrants en matière de politique du logement » persistent cependant et le prix moyen des loyers, quant à lui, a désormais atteint 52 % du salaire minimum brut en 2023. « Nos gouvernements successifs manquent d’intervenir et continuent à miser sur les forces du marché qui contribuent activement » à la crise, critique l’association. Rappelant le droit au logement ainsi qu’une mise en garde du Comité européen des droits sociaux, qui, en 2023, avait averti que les déguerpissements sans relogement violent la Charte sociale européenne, l’ONG exige entre autres une taxe sur les logements vides, la construction de plus de logements sociaux, un impôt foncier progressif ou encore un plan national pour lutter contre le sans-abrisme et le mal logement.

Von wegen „verantwortungsvoll“

EDITORIAL Kleine Kinder auf die Straße zu setzen, passt nicht zu Luxemburg

tageblatt Armand Back, 23.Januar 2025
Marianne Donven, Gründerin der „Chiche“-Restaurants und seit Jahren stark engagiert in der Unterstützung von Flüchtlingen, ist der Kragen geplatzt. Am Dienstag machte Donven öffentlich, dass sie ihren Posten im „Conseil supérieur de la sécurité civile“ und als Staatsangestellte hinschmeißt. Ihr Grund: eine skrupellose Regierungspolitik, der jedes Mitgefühl fehlt. Das Fass zum Überlaufen brachte der Fall einer Mutter und ihrer beiden kleinen Kinder, die vom „Office national de l’accueil“ (ONA), das DP-Minister Max Hahn untersteht, mitten im Winter auf die Straße gesetzt wurden.

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Marianne Donven: “Ech hu ganz vill schlëmm Saachen erlieft déi lescht Méint”

Aus Protest géint d’Flüchtlingspolitik vun der Regierung huet d’Marianne Donven, déi sech zënter ville Jore mat Initiative wéi der ASBL “En oppent Haus” oder de Chiche-Restauranten fir Flüchtlingen asetzt, beim Staat gekënnegt. Am 100,7-Interview erkläert si hir Roserei.

https://www.100komma7.lu/news/Invitee-vum-Dag-Marianne-Donven?pd=radio

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Protest gegen Asylpolitik
Luxemburger Wort 23 Januar 2025
Die Flüchtlingshelferin, die nicht mehr Staatsdienerin sein will

Marianne Donven hat die Tür zu einem komfortablen Leben als Angestellte des Außenministeriums zugeschlagen. Der Grund sind Zustände, die sie skandalös findet.

Marianne Donven im Gespräch mit ihrem Mitarbeiter Aboubacar, der auf eine Anerkennung in Luxemburg hofft. Foto: Gilles Kayser

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