Familien bekommen Priorität
Neue Einrichtung für Asylbewerber im Bau
In Käerjeng ist eine neue Bleibe für Flüchtlinge geplant. Etwa 60 Personen sollen dort unterkommen. Wir fragten nach, wie weit das Projekt fortgeschritten ist.
Neue Einrichtung für Asylbewerber im Bau
In Käerjeng ist eine neue Bleibe für Flüchtlinge geplant. Etwa 60 Personen sollen dort unterkommen. Wir fragten nach, wie weit das Projekt fortgeschritten ist.
Luxemburg. „Wenn sich die Lokalbevölkerung und die Asylbewerber treffen, kommt es zu einem Austausch, der am Ende jedem etwas bringt.“ Cassie Adelaide versinkt in dem großen Polstersessel inmitten eines spärlich eingerichteten Zimmers. Das Büro befindet sich im ersten Stockwerk der Lokalitäten der „Passerell“. Die junge Frau ist Mitgründerin der vor vier Jahren ins Leben gerufenen Vereinigung, deren Hauptaufgabe die Rechtsberatung von Asylbewerbern in Luxemburg ist.
Die Situation der „sans-papiers“
Die Corona-Krise hat eine Bevölkerungsschicht, der schon normalerweise nicht viel Aufmerksamkeit geschenkt wird, noch weiter ins Abseits gestellt. Die Rede ist von den „sans-papiers“. Ohne Papiere fällt man bei Problemen durch das soziale Netz, das zugegebenermaßen in Luxemburg gut, aber eben auch nicht perfekt ist. In den meisten Fällen arbeiten Menschen ohne Papiere im Billiglohnsektor, sprich auf dem Bau, im Gaststätten- oder Reinigungsbereich. Bei wirtschaftlichen Schwierigkeiten des Betriebs sind sie die Ersten, die ihre Arbeit verlieren. Corona ist auch für sie mehr als ein Gesundheitsproblem.
Das Gesundheitsministerium hat zwar alle Menschen – auch solche ohne Papiere und ohne Sozialversicherung – aufgerufen, sich testen zu lassen. Dass viele allerdings ganz einfach Angst haben, sich testen zu lassen, scheint nicht bedacht worden zu sein, denn werden sie positiv getestet, laufen sie Gefahr, ihre Arbeit zu verlieren. Hinzu kommt die Angst, durch einen Test von den Behörden entdeckt zu werden.
Der Staat hat die moralische Pflicht, auch ihnen zu helfen, alleine schon weil der Niedriglohnsektor, in dem sie arbeiten, doch irgendwie geduldet ist. Von humanen Gründen einmal abgesehen, sind es aber auch gesundheitspolitische Überlegungen, die die Regierung dazu bewegen sollten, der Problematik mehr Aufmerksamkeit zu schenken. „Papierlose“ können maßgeblich – im negativen Sinne – die öffentliche Gesundheit beeinflussen. Die Lebensbedingungen der Menschen, die für weniger als den Mindestlohn und ohne Rechtssicherheit arbeiten, sind meistens schlecht: Sie leben in Wohngemeinschaften, mehrere Personen auf engstem Raum, also ideale Krankheitsherde, wie etliche Beispiele aus dem Ausland zeigen. Das Problem der „sans-papiers“ ist nun auch eine Frage der öffentlichen Gesundheit. Sollten sie positiv auf Covid-19 getestet werden, kommt ein weiteres hinzu, wie die ASTI kürzlich in einer Pressemitteilung monierte: Orte, wohin solche Leute in Quarantäne gebracht werden können, seien nicht vorgesehen. Eine Lösung könne sein, wie die ASTI der Regierung vorschlägt, mit Hotels zusammenzuarbeiten, denen es ohnehin an Gästen mangelt.
Bei Arbeitsverlust stünden „sans-papiers“ mittellos da, wären nicht Organisationen wie die ASTI oder Caritas eingesprungen und hätten die soziale Verantwortung übernommen. Die ASTI zum Beispiel hat an 253 Familien und Einzelpersonen Essensgutscheine im Wert von rund 36.000 Euro verteilt. Auch die Caritas half Bedürftigen unabhängig von deren Rechtsstatus und machte Ausnahmen, was den Zugang zu den „Caritas-Butteker“ betrifft, für die man normalerweise eine „Überweisung“ eines Sozialamts benötigt.
Die populistische Antwort auf die Frage „Was tun mit den Papierlosen?“ lautet: „Schickt sie nach Hause!“ Abgesehen davon, dass das menschlich keine Option ist, wäre es auch völlig zwecklos. Wie auf jedem Markt bestimmt die Nachfrage das Angebot. Schicken wir jene nach Hause, kommen andere.
Nötig ist wieder einmal eine Regularisierung der „sans-papiers“, wie es 2013 und 2001 der Fall war. Es wäre allerdings nur eine temporäre Lösung, denn ohne weitere Maßnahmen werden wir in einigen Jahren wieder mit dem Problem konfrontiert sein. Eine stärkere staatliche Kontrolle der betroffenen Bereiche ist ebenso vonnöten wie eine Immigrationspolitik, die mehr ist als bloße Repression der illegalen Einwanderung.
Editorial tageblatt 4. August 2020
Le Haut-Commissariat aux réfugiés publie ce mercredi 29 juillet un nouveau rapport sur les risques encourus par les migrants d’Afrique subsaharienne en route vers l’Europe. Plus de 16 000 entretiens ont permis d’identifier précisément les exactions subies par les migrants.
L’Office national de l’accueil (ONA) et le Département de l’intégration du ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région lancent ensemble un appel à projets dans le cadre du Fonds européen “Asile, Migration et Intégration” (AMIF 2014-2020).
Le présent appel s’adresse aux organisations et organismes privés sans but lucratif, aux établissements publics, aux chambres professionnelles ainsi qu’aux centres de recherche et vise le financement de projets dans les domaines suivants:
L’appel prévoit le financement de projets à partir d’un montant de 50.000 euros par projet, avec un budget global de 740.000 euros.
Seuls les projets qui seront réalisés entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2022 sont éligibles.
La date limite pour la soumission des demandes de financement de projets est fixée au 19 août 2020.
Les détails de l’appel à projets ainsi que les formulaires peuvent être consultés sur le site internet de l’ONA.
„Wie viel muss ich mich noch anpassen, um endlich dazuzugehören?“
PORTRÄT
Finkapé-Mitgründerin Aldina Ganeto über Drittländer, Muttersein als Schwarze und die prekäre Lage vieler Kapverdier in Luxemburg
En date du 15 janvier 2020, Monsieur Dan Kersh, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, a été autorisé à déposer à la Chambre des Députés le projet de loi n°7521, portant approbation du Protocole P029 de l’Organisation internationale du travail relatif à la Convention sur le travail forcé, signé à Genève le 11 juin 2014.
À travers cette prise de position, Caritas Luxembourg s’adresse prioritairement aux décideurs politiques pour leur indiquer quelques lacunes existantes dans le projet de loi et ainsi leur faire parvenir quelques suggestions.
Cette action consiste à élaborer, en concertation avec le gouvernement, une stratégie et une politique de lutte fiables pour mettre un terme une fois pour toutes aux pratiques abominables d’esclavage moderne.
Pour une meilleure compréhension et appréhension, la brochure reprend les définitions, organisations et institutions principales qui reviennent à plusieurs reprises dans le présent document.
Les chiffres de juin 2020 publiés par le MAE – Direction de l’immigration
«Nous voudrions profiter des vacances d’été pour proposer aux enfants de manière ludique et attrayante des activités telles que la révision de la matière à consolider, la pratique de la lecture, l’expression ou l’écriture dans les langues parlées et apprises au fondamental…, détaille l’ASTI. Cette offre concerne tous les élèves du fondamental, donc aussi les enfants du cycle I fréquentant une école publique de la Ville de Luxembourg.» L’ASTI détachera des membres du personnel de sa maison porte ouverte Kannernascht financée par le ministère de l’Éducation nationale, l’Enfance et de la Jeunesse pour coordonner et mener ces activités. Un large pool de bénévoles motivés à aider ces enfants en retard scolaire complète l’équipe pédagogique. Ceci permet de proposer un encadrement individualisé des enfants et d’établir une relation de confiance basée sur l’engagement réciproque enfant – bénévole permettant éventuellement de maintenir ce soutien aux apprentissages scolaires au-delà des vacances d’été.
Les parents intéressés par cette offre sont priés de s’adresser à Yolande Antony à l’ASTI au 43 83 33-1 ou par courriel : yolande.antony@asti.l
Soutien financier et reconnaissance
Des répercussions qui vont bien au-delà des seules structures luxembourgeoises, comme le rappelle Nicole Ikuku, la présidente du Cercle de coopération : « En dehors des effets directs de la crise sanitaire, la crise socio-économique liée aux mesures de confinement et au ralentissement de l’économie signifie un énorme appauvrissement pour les groupes de population les plus vulnérables. Dans beaucoup de pays, que ce soit en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, où il existe déjà des crises alimentaires, sanitaires et sécuritaires, les problèmes se sont amplifiés. Or les ONG luxembourgeoises et leurs partenaires sont dans l’incertitude de pouvoir combler les fonds propres nécessaires, tandis que les organisations partenaires du Sud ont davantage de difficultés à récolter des fonds. La crise économique aura aussi des répercussion sur la situation de l’emploi et certaines communautés au Luxembourg. »
«Les associations ont besoin d’aide», a alerté Nicole Ikuku, présidente du Cercle de coopération.
Les plateformes demandent donc à l’État d’apporter son soutien. Sur le plan financier d’abord, en se gardant de toute coupe budgétaire telle que celles annoncées pour 2021 et en ne réaffectant pas des fonds déjà prévus pour certaines actions, mais aussi en allouant une ligne budgétaire spécifique pour venir en aide aux associations en difficulté. Les fédérations demandent par ailleurs à être systématiquement consultées avant l’adoption de mesures les concernant.
Mais au-delà de l’aspect financier, c’est un soutien politique fort qu’attendent les associations, avec la reconnaissance de l’importance du secteur associatif dans la cohésion sociale et de l’engagement bénévole pour maintenir le tissu associatif : « Lorsque les gens disposent de temps et de moyens, ils s’engagent. Et en tant qu’émanations directes de la population, les associations favorisent la participation et la représentation citoyennes. Elles rendent possible l’engagement citoyen pour leur propre devenir et l’intérêt collectif, pour la défense de causes communes et pour la construction d’une société plus juste, équitable et durable. Elles sont un bien commun précieux dans notre société globalisée », ont déclaré les représentantes du CLAE, du Cercle de coopération et de l’Agence du bénévolat.