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De la fête multiculturelle vers l’événement interculturel

Groupe d’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local (GRESIL)
« De la fête multiculturelle vers l’événement interculturel – Comment renforcer le vivre ensemble par des manifestations locales? »
4ème séance d’information du GRESIL le 27 novembre 2019

La 4ème séance d’information du Groupe d’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local (GRESIL) s’est tenue en date du 27 novembre dans les locaux de l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration. Né du fort intérêt et besoin des communes luxembourgeoises à travailler en réseau sur les thèmes qui concernent l’intégration et le vivre ensemble, le GRESIL permet de mettre en réseau les acteurs, de valoriser et d’échanger sur des bonnes pratiques et de soutenir la mise en place de mesures en matière d’intégration locale, dont notamment l’élaboration de plans communaux d’intégration (PCI).

Au cours de la matinée, des représentants communaux, responsables politiques, agents communaux et membres des commissions consultatives communales d’intégration se sont réunis pour échanger autour du thème « De la fête multiculturelle vers l’événement interculturel – Comment renforcer le vivre ensemble par des manifestations locales? ». Au total, 92 participants ont été présents, représentant 43 communes. S’y rajoutent des représentants de 3 régions LEADER qui regroupent en tout une trentaine de communes ainsi que des représentants de trois ministères et de certaines associations qui travaillent en faveur de l’intégration.

La séance a été ouverte par M. Jacques BROSIUS, représentant du Ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région, M. Emile EICHER, président du SYVICOL, et Mme Laura ZUCCOLI, présidente de l’ASTI.

En s’inspirant de la méthode de la Zukunftswerkstatt, les participants ont ensuite pu échanger, en quatre ateliers parallèles, sur le rôle des fêtes dans le contexte d’une politique communale d’intégration proactive. Ils ont également pu analyser les éléments de réussite afin de transformer un événement interculturel en interactions durables. Les participants ont ainsi partagé leurs initiatives, succès, mais aussi leurs expériences moins positives et frustrations afin d’élaborer ensemble des recettes réalisables. Les propositions les plus pertinentes retenues par chacun des 4 groupes ont été brièvement présentées en plénière à la fin du GRESIL.

L’ASTI, le SYVICOL, le Ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région et l’OLAI souhaitent remercier toutes les personnes présentes pour leur participation active à cette plate-forme d’échange et de rencontre. Forts de leur succès, les organisateurs vont continuer à proposer des séances GRESIL pour permettre aux communes d’être informées et d’échanger sur des thèmes liés à l’intégration au niveau local.

 

Communiqué par : Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) / Syndicat des villes et communes luxembourgeoises (SYVICOL) / Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI)

accueil de réfugiés et …. polémique!

le post facebook du 7 décembre 2019 de Jean Asselborn :

Mercredi dernier, 4 décembre, 40 bénéficiers de protection internationale sont arrivés du Niger à Luxembourg.

Pratiquement toutes ces personnes étaient emprisonnées pendant des mois ou même des années dans des camps en Libye avant d’être transférées par les services des Nations Unies au Niger.

Nous avons organisé et coordonné cette opération avec l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et l’OIM (Organisation internationale de la Migration).
Tous les Etats-membres de l’UE sont tenus d’y apporter leur contribution.

Jeudi dernier, j’ai visité le lieu d’accueil dans la rue de Mühlenbach, à Luxembourg-Ville. Ceci pour souhaiter la bienvenue aux femmes et hommes, mères, pères et enfants.

Ainsi notre pays donne une nouvelle chance à toutes ces personnes pour être en mesure de reconstruire une nouvelle vie et le Luxembourg montre qu’il sait épauler une petite part de misère de notre époque parfois si inhumaine

Luxemburger Wort 9 Dezember 2019

RTL radio 8 décembre 2019

Paperjam 9 décembre 2019

tageblatt 9. Dezember 2019

 

Des soins pour tous

Le 27 novembre le Dr Guillaume Steichen en sa qualité de secrétaire général de l’AMMD a reçu une délégation du Ronnen Desch composée de Sylvie Martin, Franco Barilozzi, Roby Kieffer, Serge Kollwelter et Raymond Wagener.

Les recommandations établies par un très large éventail de la société civile pour une couverture sociale universelle n’ont pas seulement rencontré un intérêt certain de la part de l’AMMD, mais pourront compter sur son appui auprès des décideurs.

Si la très large majorité des résidents est affiliée à la Sécurité Sociale, d’aucuns restent exclus. Ces populations devront trouver accès aux soins par exemple par des Permanences d’Accès aux Soins de Santé à domicilier dans les hôpitaux ou les maisons médicales. Quelques obstacles économiques pourraient être surmontés par un aménagement du tiers payant social. Le dispositif légal qui prévoit le règlement des cotisations sociales pour tous les mineurs par l’Etat gagne sans doute à être mieux connu. La question de la communication entre prestataires de santé et patients dans un Grand Duché de plus en plus multilingue mérite une attention poussée.

Le Gesondheetsdesch à venir devrait pouvoir utilement se saisir des recommandations destinées à assurer un accès aux soins pour tous et par là contribuer à la santé publique.

Finalement le secrétaire général de l’AMMD a présenté les initiatives de son association devant contribuer à une simplification et une accélération des procédures de remboursement des honoraires médicaux.

Les 40 ans de l’ASTI sont l’occasion d’alimenter la discussion autour des domaines qui sont ceux de nos activités, notamment par le biais des conférences-débat  organisées et qui font partie d’un ensemble d’activités. Il  a paru à l’ASTI fondamental d’écouter la société, de prendre le pouls du Vivre ensemble, en réalisant un sondage sur différents aspects : le sentiment d’appartenance, l’intégration et la participation politique. Le sondage a pu être réalisé seulement grâce au soutien financier de la Fondation Alphonse Weicker et de l’Oeuvre de Secours Grande-Duchesse Charlotte, institutions que l’ASTI remercie sincèrement.

Rassismus-Debatte: Ansonsten nicht mundtote Ministerin Cahen gibt sich handzahm

Corinne Cahen ist kein Kind von Traurigkeit. In der Regierung gehört die liberale Ministerin für Familie und Integration zu den freimütigsten Vertretern, äußert ihre Meinung oft unverblümt. Eigentlich lobenswerte Charakterzüge, würde sich die Ex-Geschäftsfrau dadurch nicht manchmal auch in Schwierigkeiten bringen.

Als Journalistin ist es Cahen gewohnt, den Finger in die Wunde zu legen. Zwischen 1995 und 2004 war sie in unterschiedlichen Funktionen für RTL tätig, zuvor hatte sie in Frankreich auch die Nachrichtenagentur AFP mit Informationen gefüttert. Auch persönlich ist Cahen „vun der Long op d’Zong“: Sie begibt sich gerne auf Tuchfühlung zu ihrem Publikum, lauscht den Sorgen ihrer Gegenüber, zögert aber auch nicht, potenziellen Wählern Paroli zu bieten.

Mehrmals schon hat diese Impulsivität den unpolitischsten aller Regierungsvertreter in heiße Gewässer gebracht. Zuletzt noch im Rahmen der Bauarbeiten im Bahnhofsviertel der Hauptstadt: In einer E-Mail an die „Union commerciale de la Ville de Luxembourg“ (UCVL) hatte die Inhaberin von Chaussures Léon im April 2019 die vermeintliche Passivität des Einzelhandelsverbandes angesichts der Bauarbeiten kritisiert. Das Problem: Sie hatte das Schreiben mit ihrer offiziellen Regierungsadresse gesendet und als Ministerin unterzeichnet.

Vorwürfe, sie habe sich eines Interessenkonflikts schuldig gemacht, ließen nicht lange auf sich warten. Die Argumentation, sie habe sich als ehemalige UCVL-Präsidentin generell für den Einzelhandel einsetzen wollen, ließen ihre Gegner nicht durchgehen. Es folgten Forderungen nach Ermittlungen durch den Ethikrat, denen Cahen allerdings zuvorkam: Sie selbst bat Premier Xavier Bettel um Einberufung des Rates … und bewies damit wieder die Raffinesse einer politischen Quereinsteigerin, die bei den Wahlen 2013 auf Anhieb den Sprung in die Regierung schaffte.

Im besagten Wahlkampf war Cahen vor allem in den sozialen Medien mit Zusammenfassungen aufgefallen, in denen sie das Tagesgeschehen kritisch unter die Lupe nahm. Ministerehren taten ihrer spitzen Feder zunächst keinen Abbruch, vor allem wenn Themen unter Beschuss gerieten, die ihr am Herzen lagen. Inzwischen aber hat sie Wasser in den digitalen Wein gegossen, weshalb die Funkstille des Integrationsministeriums in der aktuellen Rassismus-Debatte umso mehr auffällt.

Als Jüdin ist Corinne Cahen selbst Mitglied einer Gemeinschaft, der Verfolgung nicht fremd ist. Ihr demnach Ignoranz vorzuwerfen, ist obsolet. Auf die vermeintliche Diskriminierung im Lande angesprochen, greift die ansonsten nicht mundtote Ministerin allerdings auf eine politische Antwort zurück: „Jedes Prozent ist ein Prozent zu viel.“ Natürlich kann sie dem Land kein Rassismus-Problem bescheinigen. Schließlich würde sie damit die Kampagnen ihres Ministeriums untergraben. Etwas mehr Unverblümtheit aber könnte im Kampf gegen Diskriminierung nicht schaden.

tageblatt 29.11.2019

Ministerin Corinne Cahen im t- interview

Integration kann laut Ministerin Corinne Cahen zwar vom Ministerium unterstützt werden, doch die Umsetzung muss an Ort und Stelle in den Gemeinden, Schulen und Vereinen erfolgen.

„Jedes Prozent ist ein Prozent zu viel“: Integrationsministerin Cahen über Rassismus-Vorwürfe in Luxemburg
Eigentlich stammt die Studie der EU-Agentur für Grundrechte aus dem Jahr 2018. Die Resultate von „Being Black in Europe“ aber schlagen auch heute noch hohe Wellen. Der Erhebung zufolge wurde in Luxemburg jeder zweite Mitbürger schwarzer Hautfarbe in den letzten fünf Jahren rassistisch beleidigt. Mehr noch: Knapp 70 Prozent fühlten sich aufgrund ihrer Hautfarbe benachteiligt. Familien- und Integrationsministerin Corinne Cahen (DP) will sich von den Zahlen nicht beirren lassen: Ihr Auftrag sei es, die Diskriminierung mit allen Mitteln zu bekämpfen. Jede einzelne rassistische Bemerkung sei eine Bemerkung zu viel.

Von Eric Hamus, tageblatt 28.11.2019

Tageblatt: Frau Ministerin, hat Luxemburg ein Rassismus-Problem?

Corinne Cahen: Ich hoffe nicht! Die Hälfte der Einwohner sind keine Luxemburger, in der Hauptstadt sind es sogar 73 Prozent. Also würde ich doch schwer hoffen, dass wir kein Problem mit Rassismus haben. Allerdings handelt es sich dabei um ein Phänomen, das mit allen Mitteln zu bekämpfen ist. Es liegt an uns allen, uns gegenseitig kennenzulernen und zusammenzuwachsen, aber auch zu verhindern, dass verschiedene Nationalitäten unter sich bleiben. Es fängt an in der Schule, setzt sich im Betrieb fort und gilt auch für das Zusammensein im Verein oder beim Ausüben eines Hobbys.

Vor etwas mehr als einem Jahr hat die EU-Agentur für Grundrechte dem Großherzogtum in Sachen Rassismus und Diskriminierung ein sehr schlechtes Zeugnis ausgestellt. Fast 70 Prozent fühlen sich in Luxemburg wegen ihrer Hautfarbe benachteiligt, jeder Zweite wurde laut der Studie „Being Black in Europe“ rassistisch beleidigt. Waren Sie sich der Ausmaße des Problems bewusst?

Jede rassistische Bemerkung ist eine Bemerkung zu viel. Wenn auch nur eine Person sich diskriminiert fühlt, ist das bereits ein Grund, aktiv zu werden. Deshalb versuchen wir ständig, die Integration voranzutreiben, zusammen mit unseren Partnern auf lokaler Ebene. Im Rahmen unseres nationalen Aktionsplans gehen regelmäßig neue, interessante Projekte bei uns ein. Ich denke zum Beispiel an eine Initiative der ASTI („Association de soutien aux travailleurs immigrés“, Anm. d. Red.) zur Schaffung von Begegnungsstätten in den Ortschaften, an eine Integration via Sport mit dem Projekt „Sports Unified“ oder positive Integrationsbotschaften in Wartesälen. Wir arbeiten auch an Initiativen, die ganz spezifisch Menschen ansprechen, die aus anderen Kulturkreisen nach Luxemburg kommen. Wir unterstützen diese Vorschläge, auch finanziell, doch die Umsetzung muss in den Gemeinden erfolgen. Integration erfolgt nicht im Ministerium, sondern an Ort und Stelle, in den Gemeinden, Schulen und Vereinen.

Luxemburg gibt sich gerne offen und tolerant, schmückt sich mit dem hohen Ausländeranteil und dem ganzen Multikulti. Kann es sein, dass das Problem etwas unterschätzt wurde?

Das glaube ich nicht. Schließlich wird das Thema doch immer wieder vorgebracht, zum Beispiel auch im letzten Wahlkampf. Wir beschäftigen uns doch regelmäßig mit dem Stellenwert unserer Sprache, mit der Frage unserer Identität. Eine deutsche Familienministerin hat mir mal erklärt, was unsere Nachbarn unter „Deutsche mit Migrationshintergrund“ verstehen: Wenn mindestens ein Großelternteil nicht aus Deutschland stammt. So betrachtet gibt es bei uns dann kaum noch Luxemburger ohne Migrationshintergrund. Und genau das ist Teil unserer Identität. Man kann Ihre Frage auch anders stellen: Gehört es nicht aber bereits zu unserem Alltag? Ich bin eher der Meinung, dass das Thema in Luxemburg mehr als anderswo zur Sprache kommt. Leider gibt es kein Geheimrezept gegen Diskriminierung. Es bedarf vielmehr ständiger Arbeit.

Apropos Geheimrezept: Was halten Sie von einer entsprechenden Quote für Vorstände und andere entscheidende Gremien?
Wenn man Quoten für Mitbürger mit afrikanischen Wurzeln einführt, muss man sie auch für andere Menschen einführen. Diskriminierung richtet sich nicht nur gegen Hautfarbe, sondern auch gegen Behinderung, sexuelle Orientierung oder den Glauben, um nur diese zu nennen. Außerdem ist es auch ein subjektives Gefühl: Habe ich den Posten nicht bekommen, weil ich Jüdin bin oder weil ich nicht die nötigen Kompetenzen habe? Also ist es auch unsere Pflicht, dieses subjektive Gefühl der Diskriminierung zu eliminieren. Und das erreichen wir nur, indem wir eine offene Gesellschaft schaffen, in der sich alle Menschen gegenseitig akzeptieren, so wie sie sind.

Ein Ansatz, der immer wieder genannt wird, ist das „Empowerment“. Sehen Sie auch in dieser Hinsicht Möglichkeiten?

Wir müssen alle bei uns selbst anfangen. Ich denke beispielsweise an die Parteien, die während der letzten Legislaturperiode das Prinzip eingeführt haben, dass 40 Prozent der Plätze auf den Wahllisten Vertretern des sogenannten „sexe sous-représenté“ vorbehalten sind. Es reicht aber nicht, jemanden einfach nur auf eine Liste zu setzen, um im Nachhinein ein Kästchen ankreuzen und einen Punkt auf der Liste abhaken zu können. Das bringt doch nichts! Wir müssen den Menschen die nötige Kraft geben, sich aufzusetzen und die Kompetenzen zu entwickeln, um auch wirklich gewählt zu werden. Natürlich ist die Kandidatur auf einer Liste – um bei diesem Beispiel zu bleiben – ein erster Schritt. Doch ist es nicht das Ziel an sich. Das haben wir erst mit einer Gesellschaft erreicht, in der alle Menschen vertreten sind. In der auch jeder das Gefühl hat, zu Hause zu sein.

Was wären denn noch Integrationsprojekte, die künftig anstehen?

Leider sind unsere finanziellen Mittel etwas eingeschränkt. Mit dem Finanzministerium haben wir aber eine große Studie ausgehandelt, die sich auf objektive Zahlen stützen soll. Wie bereits erwähnt, ist Integration ein subjektives Gefühl. Wir brauchen aber auch objektive Daten, um der Frage „Was ist Integration und wie wird sie erlebt?“ auf den Grund zu gehen. Dann liegt mir aber auch die Charta der Diversität am Herzen. Wir wissen heute, dass Unternehmen, die sich der Charta verpflichten, weitaus erfolgreicher sind als andere. Die Atmosphäre im Betrieb ist besser, die Menschen gehen gerne ihrer Arbeit nach, was sich natürlich auch auf die Ergebnisse auswirkt. Und dann haben wir einen neuen Aufruf für Projekte im Rahmen des nationalen Aktionsplans „Integration“ gestartet. Diese müssen von den Partnern kommen und in den Gemeinden umgesetzt werden.

Laut der Studie „Being Black in Europe“ fühlen sich 53 Prozent der Schwarzen in Luxemburg rassistisch angegriffen. Einer Studie des „Observatoire des discriminations“ aus dem Jahr 2015 spricht hingegen von nur 3 Prozent. Wie erklären Sie sich diesen Unterschied?

Als Ministerin habe ich es mir abgewöhnt, Zahlen zu kommentieren oder zu interpretieren. Beide Resultate müssen akzeptiert werden, ob nun 3 oder 53 Prozent. Auch 3 Prozent sind zu hoch. Jedes Prozent ist ein Prozent zu viel! Wir müssen agieren, anstatt die Studien infrage zu stellen. Mir steht es nicht zu, diese Zahlen zu kommentieren. Sondern meine Aufgabe ist es, zusammen mit unseren Partnern die Diskriminierung mit allen Mitteln zu bekämpfen.

Congrès des associations

8e Congrès des associations issues et héritières de l’immigration

7 et 8 décembre 2019
LuxExpo The Box | Kirchberg | Luxembourg

Le Congrès des associations issues et héritières de l’immigration est un temps fort qui permet au monde associatif d’élaborer des pistes de réflexion, des revendications face aux enjeux de l’immigration dans notre société. Le 8e Congrès aura lieu les 7 et 8 décembre 2019, à la LuxExpo The Box, Luxembourg-Kirchberg.
Les structures associatives seront invitées à examiner de manière approfondie de nombreux domaines touchant les citoyens de nationalité ou d’origine étrangère résidant au Luxembourg. Un catalogue de propositions et de revendications sera finalisé afin contribuer à la construction d’une société qui tend à réduire les différences entre les citoyens, une société sans discriminations, une société culturellement métissée, où la reconnaissance des références culturelles de chacun permet un enrichissement mutuel.

Pour en savoir davantage: ici

Das stille Ende einer guten Idee

Mit der Initiative „Mateneen“ wollte die „Oeuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte“ Flüchtlingen bei der Integration helfen. Doch nicht jedes Projekt hielt ansatzweise, was es versprach. Über mangelnde Kontrolle und Fehlinvestitionen in Millionenhöhe.

michèle zahlen, reporter 28.11.2019

Am 30. September 2016 war die Freude in der Philharmonie groß. Die „Oeuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte“ stellte die Initiative „Mateneen“ mit ihren 80 Projekten vor. Das Ziel: Flüchtlinge und Zivilgesellschaft zusammenbringen, Arbeitsplätze schaffen und den Migranten so die Integration vereinfachen.

Für die Initiative „Mateneen“ wurden insgesamt 12,4 Millionen Euro an Spendengeldern zur Verfügung gestellt. Das Geld kam wie für alle Hilfsaktionen der Oeuvre von der „Loterie Nationale“. Die Vergabe der Gelder sollte vergleichsweise schnell und unbürokratisch ermöglicht werden, so der Plan.

Heute, drei Jahre später, ist die Euphorie jedoch verflogen. Nicht alle Projekte waren am Ende erfolgreich. Vor allem in einem Fall mangelte es laut Recherchen von REPORTER offenbar an der nötigen Kontrolle.

Ein Problemkind namens CESMI

Die höchste Summe hatte die Oeuvre dem „Centre Ethno-psychiatrique de Soins pour Migrants et exilés“ – kurz CESMI – zugesprochen. In diesem Zentrum sollten Ärzte, Psychologen, Sozialarbeiter und interkulturelle Vermittler sich um traumatisierte Flüchtlinge kümmern. Das Projekt war der Initiative „Mateneen“ 2,3 Millionen Euro Wert. Also fast ein Fünftel der Gesamtsumme der 12,4 Millionen.

Am Abend, als die Projekte offiziell vorgestellt wurden, sagte der Initiator von CESMI, Dr. Jean-François Vervier vor Publikum: „Nous espérons de devenir un hopital de référence de la santé mentale des migrants (…).“ Doch so weit kam es nie. Denn das Projekt funktionierte nicht so, wie es angekündigt worden war.

Der Projektleitung habe es an Zielorientierung und schneller Umsetzung gefehlt, sagt Nicolas Hirsch von der Oeuvre. „Man hätte das Projekt pragmatischer angehen können. So war es zu theoretisch“, resümiert er es. Kurz: eine Fehlinvestition.

Das Projekt war intransparent, niemand weiß, was damit genau passiert ist.“Serge Kollwelter, Mitgründer der ASTI

„Mateneen“ stoppte das CESMI-Projekt nach einem Jahr, doch eine Million Euro war bereits ausgezahlt und somit weg. Dass es verlorenes Geld ist, will Nicolas Hirsch von der Oeuvre aber nicht sagen. Die Initiative sei sinnvoll gewesen und habe immerhin etwa 100 Menschen helfen können. „Dass bei so vielen Projekten mal zwei bis drei dabei sind, die nicht so laufen wie anfangs gedacht, ist zwar schade, aber auch absehbar.“ Außerdem könnte die Oeuvre bei den „Mateneen“-Projekten jederzeit eingreifen, falls das Geld nicht richtig angelegt würde. In diesem Fall kam das Eingreifen aber zu spät.

Ein Vertrauensvorschuss ohne Garantie

Dass dabei gerade das größte Projekt mit dem meisten Geld schief geht, ist für manche Insider fragwürdig. Eine mit den Interna vertraute Person sagt im Gespräch mit REPORTER, dass es Anzeichen gegeben habe, wonach das Geld nicht richtig eingesetzt worden sei. Serge Kollwelter, der selbst in der Flüchtlingshilfe engagiert ist, sagt seinerseits: „Bei diesem Fall stehen noch eine ganze Reihe an Fragen im Raum. Das Projekt war intransparent, niemand weiß, was damit genau passiert ist.“

„Das Projekt hatte einen Vertrauensvorschuss, weil bei CESMI Professionelle mit anerkanntem Renommee beteiligt waren“, erklärt sich Nicolas Hirsch. „Wir haben Gehälter gezahlt, die zur Betreuung von traumatisierten Flüchtlingen gedient haben.“ Das Projekt hat allerdings nicht so funktioniert wie angekündigt. Es habe bereits früh Warnungen und Gespräche mit den Verantwortlichen gegeben. Geholfen hat es aber nichts.

Dass bei so vielen Projekten mal zwei bis drei dabei sind, die nicht so laufen wie anfangs gedacht, ist zwar schade, aber auch absehbar.“
Nicolas Hirsch, Koordinator „Oeuvre Grande-Duchesse Charlotte“

Auf das Projekt angesprochen, will der zuständige Arzt, Jean-François Vervier, keine Stellungnahme abgeben. Nur so viel teilt er schriftlich mit: Das Projekt existiere nicht mehr, weil die Oeuvre es vorzeitig gestoppt habe und nicht mehr finanzieren wolle.

Nach dem Anschub alleine überleben

Der Fall des CESMI war sicherlich eine Ausnahme. Nicht nur, weil das Projekt am Ende nicht funktionierte, sondern auch wegen der hohen Summe an Spendengeldern. Die meisten der 80 Projekte sind jedoch durchaus vorzeigbar. So etwa die „Sportunity Asbl“, die Menschen durch Sport integrieren will oder auch noch der Podcast „Salam“, der bis heute bei „Radio Ara“ läuft.

Die gesamte Initiative „Mateneen“ ist vergangenes Jahr ausgelaufen. Die Webseite ist offline, die Spendengelder sind komplett ausbezahlt – und alle Projekte, die bis dahin auf eine finanzielle Hilfe zurückgreifen konnten, sind heute auf sich allein gestellt.

Projekte, die in unseren Augen wertvoll sind, werden auch weiterhin unterstützt.“Pierre Bley, Präsident der „Oeuvre Grande-Duchesse Charlotte“

Von Anfang an war klar, dass die Initiative die Projekte nur für einen gewissen Zeitraum unterstützen kann. Will heißen: 80 Integrationsprojekte sind 2016 in den Genuss einer punktuellen Finanzspritze gekommen. Die Beteiligten müssen sich nun selbst darum kümmern und Ministerien oder Verwaltungen kontaktieren, um weiter Subventionen zu erhalten. Dabei hängen von den Projekten auch Arbeitsplätze und Existenzen ab. Wer sein Projekt nicht weiterführen kann, muss unter Umständen ein zweites Mal bei Null anfangen.

„Die Initiative war eine schnelle Antwort auf eine dringende Notwendigkeit. Es war den Projektleitern klar, dass unsere Unterstützung sich auf die ausgelegte Dauer der Projekte beschränken würde. Projekte, die in unseren Augen wertvoll sind, werden auch weiterhin unterstützt“, sagt Pierre Bley, Präsident der Oeuvre im Gespräch mit REPORTER. Die Finanzhilfe sei also von Anfang an als Anschubfinanzierung gedacht gewesen.

Auch ein Vorzeigeprojekt muss kämpfen

Wie schwierig es ist, Flüchtlingen eine langfristige Perspektive zu bieten, weiß auch Patrick de la Hamette. Der Luxemburger hat das Projekt „Digital Inclusion“  ins Leben gerufen. Dort reparieren Freiwillige, darunter Flüchtlinge und Arbeitslose, gespendete Computer und bieten Computerkurse an. Ziel der Vereinigung ist es, die digitale Welt für jeden zugänglich zu machen – unabhängig davon, wie viel Geld jemand zur Verfügung hat.

„Digital Inclusion“ hat im Jahr 2016 122.052 Euro von „Mateneen“ erhalten und zwei weitere Male 184.000 Euro. Die Förderung dauerte insgesamt drei Jahre und ist diesen Sommer ausgelaufen. Obwohl das Projekt bis heute ein Erfolg ist und Preise erhalten hat, ist seine Zukunft ungewiss.

Die Verantwortlichen hatten gar nicht die Möglichkeit, die Projekte richtig zu kontrollieren.“Ein Insider der Flüchtlingsinitiative „Mateneen“

Seit 2018 werden die zusätzlichen Aktivitäten von „Digital Inclusion“, wie die Digital Skills-Kurse, durch das Arbeitsministerium und den europäischen Sozialfonds finanziert. Die nächsten zwei Jahre dieser Aktivitäten und die dazu gehörenden Arbeitsplätze sind somit gesichert.*

Kurzfristig wurde zudem Hilfe vom Familienministerium von September bis Dezember dieses Jahres zugesagt. Das Ministerium übernahm den Anteil, den die Oeuvre bis dahin spendete.

Wie es aber danach weitergeht? „Das steht noch nicht fest. Wir suchen ab 2020 weiterhin Finanzierungspartner für unsere Kernaktivität, das Wiederherstellen von Computern und Smartphones“, so Patrick de la Hamette. „Im schlimmsten Fall müssen wir Arbeitsplätze abbauen“. Er ist dennoch optimistisch – es würden auch Gespräche mit anderen Ministerien laufen, sagt er.

Transparenz ist noch keine Kontrolle

Liegt das Problem aber vielleicht schon im Ansatz? „Die Verantwortlichen hatten gar nicht die Möglichkeit, die Projekte richtig zu kontrollieren. Vielleicht wäre es besser gewesen, wenn sich die Projekte langsam und organisch entwickelt hätten“, sagt ein Insider, der namentlich nicht genannt werden will, über die Funktionsweise von „Mateneen“.

Dabei mussten die Verantwortlichen jedes Projektes jährlich einen detaillierten Bericht und Rechnungsbelege bei der Oeuvre einreichen. „Wir wollten nicht aus dem Elfenbeinturm heraus entscheiden, sondern haben uns erstmals auch herausgenommen, nachzuforschen, ob das Geld dort ankommt, wo es soll“, sagt Pierre Bley.

Der Verwaltungsrat der Oeuvre tagte in regelmäßigen Abständen. Was aber bei den Vereinen passierte, haben sich die Verantwortlichen nur sporadisch angeschaut. Pierre Bley sagt seinerseits: „Wir kontrollieren die Projekte während der mehrjährigen Laufzeit auf Basis von jährlichen Zwischenberichten, ansonsten aber nur wenn das Geld schon geflossen ist.“

Auch beruft sich die Oeuvre auf Transparenz. Die Jahresberichte seien alle online einsehbar, alle Projekte seien dort mit den gespendeten Summen aufgelistet. „Wir wollten zeigen, was mit dem Geld passiert“, so Pierre Bley.

Geholfen hat dieser Wille letztlich wenig. Die Million, die bei CESMI verloren ging, hätte auch in überzeugende Projekte fließen können. Auf die Unterstützung von Hilfsprojekten will die Oeuvre aber auch weiterhin nicht verzichten – das sei immerhin ihre Kernkompetenz als öffentliche Einrichtung, so Pierre Bley. Jetzt allerdings nicht mehr unter dem Namen „Mateneen“.

*Korrektur: In einer ersten Version dieses Artikels stand, dass die Zukunft von „Digital Luxembourg“ für die nächsten zwei Jahre gesichert ist. Finanziell abgesichert sind bisher lediglich die Digital-Skill-Kurse. Für die Kernkompetenz der Organisation, suchen die Verantwortlichen weiterhin Finanzierungsmöglichkeiten.