De President vum Syvicol huet och een Appell lancéiert fir méi kleng Strukture fir Asyldemandeuren ze schafen. Hien ass mat der Propos vum Ausseminister averstane fir iwwer d’Land verdeelt kleng Strukture vu maximal 33 Persounen ze schafen. “Dat wier natierlech eng ganz aner Diskussioun, wéi wann een der 150-200 huet.”
Den Emile Eicher ass der Meenung, datt wann een et géif fäerdeg brénge fir d’Asyldemandeure méiglechst gutt iwwer dat ganzt Land ze verdeelen a se net ze konzentréieren op e puer Plazen, “dann hätten déi Leit och eng reell Chance fir op deene Plazen, wou si herno sech fir d’éischt néierloossen, do och ze bleiwen”.
DIEKIRCH: Une classe préparatoire aux études d’hôtellerie-restauration, composée de neuf élèves bénéficiaires de la protection internationale, a été ouverte.
En novembre 2018, un partenariat a été mis en place entre Caritas Luxembourg et l’École d’hôtellerie et de tourisme du Luxembourg, située à Diekirch.
De nombreux bénéficiaires de protection internationale (BPI) avaient manifesté leur intérêt pour travailler dans la restauration, mais reprendre le cursus scolaire «classique» luxembourgeois s’avérait difficile pour eux, en raison de la barrière linguistique, puisque c’est un domaine où le français et l’anglais sont nécessaires.
Pour de bonnes conditions de travail
Après avoir rencontré la direction de l’école et avoir fait un appel aux différentes associations travaillant de près ou de loin avec des BPI, une classe préparatoire
composée de neuf élèves a été lancée, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, du Ministère du Travail via l’Agence pour le développement de l’emploi et du ministère de la Famille via le Fonds national de solidarité et l’Office national d’inclusion sociale.
L’objectif principal de ce projet pilote est de mettre les élèves de cette classe préparatoire dans les meilleures conditions pour apprendre.
Le but étant qu’ils puissent par la suite réintégrer le système scolaire «habituel» au terme d’une année scolaire de mise à niveau, tant pour les langues (français et anglais), que pour les mathématiques, la culture générale, ou la pratique en restauration. Une évaluation des aptitudes et compétences permettra en fin d’année d’orienter ces élèves, soit vers une formation débouchant sur un diplôme d’aptitude professionnelle (cuisinier, cuisinier concomitant, restaurateur, hôtelier- restaurateur), soit vers une formation débouchant sur un diplôme de technicien (hôtellerie, tourisme).
Deux avocats accusent l’UE de crimes contre l’humanité envers les migrants de Libye
Pour Omer Shatz et Juan Branco, l’UE aurait « orchestré l’interception et la détention de 40 000 personnes » qui cherchaient à fuir le pays.
Par Stéphanie MaupasPublié aujourd’hui à 10h01, mis à jour à 11h27 Le Monde (3.6.2019)
Deux avocats accusent l’Union européenne et ses Etats membres de crimes contre l’humanité pour meurtre, torture, traitements inhumains et déplacements forcés, commis à l’encontre de migrants tentant de fuir la Libye. Dans une plainte, qui devrait être transmise lundi 3 juin à la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, ils dénoncent des politiques « visant à enrayer à tout prix les flux migratoires vers l’Europe, y compris par le meurtre de milliers de civils innocents fuyant une zone de conflit armé ». L’issue de la plainte est incertaine. La procureure n’est légalement pas tenue par les communications reçues d’individus ou d’organisations non gouvernementales (ONG).
Pour Omer Shatz, membre du Global Legal Action Network (GLAN – Réseau mondial d’action juridique), une ONG qui a déjà engagé plusieurs procédures au nom des victimes de la politique migratoire de l’UE, et Juan Branco, avocat et polémiste, et ancien assistant du premier procureur de la CPI, la politique migratoire de l’Union européenne « a ignoré le sort des migrants en détresse en mer, afin de dissuader les personnes se trouvant dans une situation similaire de rechercher un refuge sûr en Europe ». Depuis 2016, l’UE aurait, en outre, par son soutien aux garde-côtes libyens, « orchestré, directement et indirectement, l’interception et la détention des 40 000 personnes qui avaient réussi à échapper à l’enfer que la Libye était devenue pour elles ».
Des dizaines de déclarations publiques analysées
La plainte analyse cinq années de politique migratoire européenne, dans laquelle toutes les mesures prises viseraient, selon eux, un objectif unique : dissuader ceux qui veulent rejoindre l’Europe. Omer Shatz et Juan Branco n’ont pas enquêté et n’apportent pas de nouvelles preuves à la procureure de la CPI, mais analysent des dizaines de déclarations publiques, de décisions et de rapports émanant de l’UE elle-même et de ses responsables. Ainsi, en 2014, la police européenne des frontières, Frontex, prévoyait que la fin de l’opération de sauvetage italienne »Mare Nostrum », aurait un impact tel qu’il pourrait « constituer un moyen de dissuasion pour les réseaux de facilitation et les migrants (…) compte tenu du fait que le bateau doit maintenant naviguer pendant plusieurs jours avant d’être sauvé ou intercepté ». Au début de 2015, l’opération « Triton » lancée par Frontex, censée remplacer « Mare Nostrum », visait à protéger les frontières de l’Europe, plus qu’à sauver les migrants.
L’UE aurait fourni aux garde-côtes libyens « des informations telles que la localisation des bateaux de migrants en détresse »
Sous couvert d’aide à la reconstruction de la Libye, l’UE a décidé, en 2017, de renforcer les garde-côtes libyens. « Grâce à une combinaison complexe d’actes législatifs, de décisions administratives et d’accords formels », l’UE leur a fourni un soutien matériel – des bateaux notamment –, et les a entraînés sur les bâtiments même de l’opération militaire européenne « Sophia » et sur le sol européen, en Grèce, en Espagne, en Italie et à Malte. L’UE donne des instructions directes aux garde-côtes, « en leur fournissant des informations telles que la localisation des bateaux de migrants en détresse ».
Pour les deux avocats, en permettant le refoulement des migrants en Libye, les responsables de l’UE se seraient rendus complices « d’expulsion, de meurtre, d’emprisonnement, d’asservissement, de torture, de viol, de persécution et d’autres actes inhumains, [commis] dans des camps de détention et les centres de torture libyens ». Or, soulignent les deux avocats, les garde-côtes libyens ne sont pas tous sous le contrôle du gouvernement de Tripoli. Certains émargent aux seins de milices armées, ou nourrissent les réseaux de trafiquants. En juin 2018, un comité de l’Organisation des Nations unies (ONU) avait d’ailleurs critiqué le rôle de certains garde-côtes et ordonné des sanctions à leur encontre.
Rapports d’ONG
Les deux avocats laissent à la procureure Fatou Bensouda le soin de désigner les responsables, mais ciblent néanmoins les chefs d’Etat de l’Union européenne et les fonctionnaires de Bruxelles. La CPI, qui enquête depuis février 2011 sur les crimes commis en Libye, après en avoir été saisie par le Conseil de sécurité des Nations unies, travaille déjà sur les crimes commis contre les migrants dans les camps de détention libyens, lorsqu’ils sont en lien avec le conflit armé en cours, mais ne cible pas l’UE. Parallèlement, elle a mis sur pied un réseau d’échange de renseignements entre plusieurs agences de l’UE et certains gouvernements européens, sur la poursuite des trafiquants d’êtres humains.
La plainte destinée à la CPI vient s’ajouter aux nombreux rapports établis par des ONG et aux dénonciations répétées de responsables des Nations unies. En décembre 2018, l’ONG allemande Mission Lifeline, avait déposé un dossier devant la Cour accusant Frontex d’aider les garde-côtes libyens à localiser les embarcations de migrants. Mais « la CPI n’a jamais rien fait à ce jour, et n’a pas même répondu à notre demande, mais nous continuons néanmoins à envoyer des informations », explique Axel Steier, cofondateur de l’ONG.
Dans les discours populistes, on reproche de plus en plus aux réfugiés leur arrivée par des voies illégales en Europe. Tant pis pour eux, pensent certains, s’ils sont exploités par les passeurs ou que le voyage se fait au risque de leur vie. Mais ne s’est-on jamais demandé si ces personnes ont vraiment le choix?
Analyse de Sergio Ferreira, porte parole de l’ASTI
dans Le Jeudi du 23 mai 2019
La proposition de Constitution que le Parlement avance serait- elle une Constitution nationaliste?
Puisqu’elle préfère la «nation» au «peuple», privilégie les Luxembourgeois aux étrangers et prétend ancrer un monolinguisme qui n’existe pas, la question se pose…
Bauarbeiten am Flüchtlingsheim in Bridel am Ort genannt Op der Berck stehen vor dem Abschluss.
In Bridel wird derzeit ein Flüchtlingsheim errichtet. Die Arbeiten schreiten zügig voran und sollen noch vor dem diesjährigen Kollektivurlaub im Baugewerbe abgeschlossen werden.
In der jüngsten Sitzung des Gemeinderats Kopstal war zu erfahren, dass der Schöffenrat keinen Einfluss auf die zukünftigen Nutzer hat. Die in Kürze nach Bridel ziehenden Asylbewerber werden von den zuständigen staatlichen Stellen bestimmt. Gewusst ist nur, dass etwa 40 Personen einziehen werden.
Tausende Flüchtlinge auf der griechischen Insel Lesbos sind ohne Hoffnung
Lesbos. Flüchtlingskrise 2015. Tausende Flüchtlinge kamen damals täglich auf der griechischen Insel an, mit Booten aus der Türkei. Nur zehn Kilometer trennen die Insel von der türkischen Küste. Heute kommen noch 100 bis 200 pro Woche, fernab jeglicher medialen Aufmerksamkeit. Seit die Balkangrenzen 2016 geschlossen wurden und die EU einen Deal mit der Türkei abgeschlossen hat, der die Flüchtlingsströme kanalisiert und bremst, ist es ruhig geworden um die Flüchtlinge auf den griechischen Inseln. Die meisten Migranten leben im Moria-Camp auf der Insel Lesbos. Zeitweise waren hier bis 9 000 Menschen untergebracht, dabei ist das Lager nur für knapp 3 000 Personen ausgelegt. Die Bedingungen waren katastrophal und sind auch heute nicht viel besser. Erzbischof Jean-Claude Hollerich hat die Menschen im Camp und Hilfsorganisationen besucht. Das „Luxemburger Wort“ hat ihn bei der Visite begleitet. mig/ctof
Der alte Mann sitzt regungslos hinter der Theke in seinem kleinen Lebensmittelladen am Hafen von Mytilini. „Warum kommt dein Land nicht und nimmt welche mit?“, sagt er. Mit „welche“ meint er Flüchtlinge. Tausende sitzen auf Lesbos und auf anderen griechischen Inseln fest, wie in einer Transitzone, in der man auf ein Flugzeug wartet, das nicht kommt. Selbst anerkannte Flüchtlinge werden nicht aufs Festland gebracht, weil man Angst hat, dass das „Leermachen“ der Inseln den Menschenstrom aus der Türkei wieder anheizen könnte. Die Situation belastet die Schutzsuchenden – und die Einheimischen, die aufgrund der schwierigen wirtschaftlichen Situation Griechenlands doppelt „bestraft“ sind. Europa schaut derweil weg.
In den Geschichtsbüchern wird später stehen, welch klägliche Figur Europa im Umgang mit der Flüchtlingsfrage abgegeben hat. Dass 28 Staaten mit über 500 Millionen Einwohnern nicht in der Lage waren, sich auf einen Verteilungsschlüssel zu einigen, sodass jeder ein bisschen und niemand zu viel Last zu tragen hat. Dass die EU ihre Außengrenzen dichtgemacht und sich auf einen milliardenschweren Deal mit der Türkei eingelassen hat – einem autoritären Land, das die EU auf keinen Fall in ihrem Club haben will, weil es sich nicht um demokratische Werte und Menschenrechte schert; dem Europa aber Millionen von Flüchtlingen überlässt, um sie sich vom Hals zu halten. In den Büchern wird auch stehen, dass die NATO-Staaten – darunter auch EU-Länder – das Flüchtlingselend mitzuverantworten haben, weil sie an Kriegen in Syrien, Libyen, Irak und Afghanistan direkt oder indirekt beteiligt waren.
„Wir müssen unseren Grenzschutz so organisieren, dass die reinkommen, die aufgrund der Engagements, die wir gegenüber jenen eingegangen sind, die vor Krieg, Folter und Vergewaltigung flüchten, aufgenommen werden können“, sagt Charel Goerens in einem DP-Wahlwerbevideo. Ja. Aber Europa will die Flüchtlinge nicht. Weil es Angst vor Überfremdung und Terrorismus hat. Europa nutzt nicht die Chance, die eine geordnete Zuwanderung haben kann, wenn jedes Land seinen Teil der Verantwortung trägt. Die Angst vor Terror darf kein Vorwand sein, um keine Flüchtlinge aufzunehmen. Europa verfügt über Mittel, Menschen mit bösen Absichten abzuwehren. Der überwiegende Teil der Schutzsuchenden will nur eines: einen Ort finden, an dem sie in Frieden leben können.
Für die Menschen, die auf der Flucht in eine ungewisse Zukunft ihr Leben riskieren und dafür oft ihre ganzen Ersparnisse aufbringen, ist Europa der Inbegriff von Freiheit, Demokratie, Rechtsstaatlichkeit, Sicherheit und Schutz. Die europäischen Staaten selbst sind stolz auf das, was nach dem Zweiten Weltkrieg auf dem Kontinent geschaffen wurde, stolz auf ihre Werte …, die sie predigen, aber nicht leben.
Und während Europa sich fürchtet, streitet und in der Flüchtlingsfrage vermutlich auch nach den EU-Wahlen keinen Millimeter weiterkommen wird, verharren Tausende Vertriebene unter menschenunwürdigen Bedingungen in überfüllten Lagern und warten. Auf nichts.
Elections for Members of European Parliament (MEPs) are being held on May 23 through 26! For this occasion, the European Web Site on Integration is publishing a series on what national political parties are saying about migrant and refugee integration in the EU.
For the new European Parliament, Luxembourg will elect six MEPs who are likely to come from the Christian Social People’s Party (CSV), Democratic Party (DP), Luxembourg Socialist Workers’ Party (LSAP) and Déi Gréng (Greens). In their programmes for these elections, the major parties made only brief proposals or statements related to the integration of migrants and/or refugees, while topics related to migration and asylum policy received far more attention.
“Scheiße nochmal!”-Shirts Flüchtlingshelfer bekommen 10.000 Euro – dank Matteo Salvini
“Merde alors!” schimpfte Luxemburgs Außenminister Asselborn – als Reaktion auf Hetze von Italiens Innenminister Salvini bei einem EU-Treffen. Der Eklat beschert nun ausgerechnet Flüchtlingshelfern Tausende Euro.