Votre panier

Ee Portrait vum Yonas Kindé

Dag fir Dag dréint de Jonas Kinde seng Ronnen, ganz eleng, op der Piste vum INS. Begleet vun der Musek, déi aus de Kopfhörer a seng Ouere fléisst.

Nieft der Musek schwiewen dem 37 Joer alen Athlet och nach aner Gedanken am Kapp, wéi zum Beispill d’olympesch Spiller, déi, déi kommen an déi, déi eriwwer sinn. Zu Rio hat de Yonas Kindé de Privileeg, zesumme mat 9 anere Refugiéen an de Stadion eran ze marschéieren an den olympesche Marathon ze lafen. E formidabelt Erliefnis fir de Yonas Kindé, deen 3 Joer virdrun säi Land huet misste verloossen, well säi Liewen a Gefor war.

RTL télé

Die Falle

avec l’annonce du débat de consultation à la Chambre des Députés le 15 mars 2018 . Document établi par le Ministère de la Famille

Die Falle,

Edito von MARC SCHLAMMES, Luxemburger Wort 10. März 2018

„Die politische Konkurrenz ist gut beraten, diesen Gegner ernst zu nehmen – und seine Themen.“

Es wächst zusammen, was zusammengehört: In Anbetracht ihrer Portfolios darf es nicht verwundern, dass ADR und „Wee 2050“ den Weg hin zu den Wahlen im Oktober gemeinsam gehen. Einen Weg, an dessen Ziel die Reformpartei ihren Fraktionsstatus zurückerobern will. Wobei ein Blick in den Rückspiegel verrät, dass eins und eins noch lange nicht zwei macht; das 2008 zwischen ADR und „Association des hommes du Luxembourg“ beschlossene Bündnis scheiterte ein Jahr später ziemlich kläglich an den Wahlurnen.

Einen weiteren Blick in den Rückspiegel, auf das Referendum 2015, dürften ADR und „Wee 2050“ dahingehend deuten, dass ihre Allianz im Oktober Früchte trägt – vertraten vor drei Jahren doch rund 80 Prozent der Wähler die gleiche Meinung wie die nun zustande gekommene Zweckgemeinschaft. Jedoch, und das liegt in der Natur eines Referendums, das Resultat mag auch bloß ein deftiger Denkzettel für Blau-Rot-Grün gewesen sein.

Wie auch immer, die Frage der Identität und der Integration, die in der Verklärung des Luxemburgischen gipfelt, ist das eine Thema, mit dem das Bündnis die Wähler ködert. Das andere Thema ist das – unkontrollierte – Wachstum. Nur zwei Themen? Für die politische Konkurrenz wäre es fatal, „Wee 2050“ mit dem Argument zu unterschätzen, dass man mit zwei Punkten beim Wähler nicht punkten kann. Gerade die ADR-Vergangenheit lehrt, dass diese ihre eigentliche Hochzeit erlebte, als sie mit der Rentengerechtigkeit als Ein-Punkt-Partei auf dem politischen Parkett unterwegs war. Und dass gerade die Sprache mit ihren vielen Facetten die Bürger bewegt, sollte im politischen Milieu spätestens seit der Petition 698, die rund 15 000 Bürger mobilisierte, angekommen sein.

Die politische Konkurrenz ist gut beraten, diesen Gegner ernst zu nehmen. Es reicht nicht, ihn an den rechten Rand zu (d)rücken und als braune Kopie jener Rattenfänger zu diskreditieren, die sich quer durch Europa bei Wahlen etabliert haben. Diese Taktik läuft beim „Wee“-Initiator, der sich salonfähig und souverän darzustellen weiß, ins Leere.

Ernst nehmen sollten die etablierten Parteien vor allem das Zwei-Punkte-Programm und ihren Bürgern gangbare Pisten aufzeichnen, wo sie jetzt auf alternative Wege gelockt werden, die in die Sackgasse führen. Es besteht jedoch erheblicher Nachholbedarf, wurde doch das Miteinander zwischen Luxemburgern und Ausländern seit dem denkwürdigen 7. Juni 2015 kaum noch thematisiert – in einem Land mit 48 Prozent ausländischen Mitbürgern und werktäglich 180 000 Pendlern. Erst nächste Woche wird am Krautmarkt über eine Neuauflage des nationalen Integrationsplans debattiert – nach vier Jahren politischem Stillstand.

Die Wachstumsfrage ihrerseits droht für die anderen Parteien zur Wachstumsfalle zu werden. „Wee 2050“ – und ADR – besetzen ein Feld, das ihnen die Regierung mit der 2016 losgetretenen Diskussion um das qualitative Wachstum bereitet hat – aber bis dato vergessen hat zu bestellen. Abgesehen von der inhaltliche Leere steht das politische Establishment vor einem argumentativen Dilemma: Die Begleiterscheinungen einer – unkontrollierten – Wachstumslogik, Beispiel Grenzgängerzustrom, je nach parteipolitischer Couleur als nicht nachhaltig beziehungsweise als populistisch zu interpretieren, entspricht einem Spagat, der für die Wähler nicht nachvollziehbar ist.

Noch spricht der Faktor Zeit für die ADR- und „Wee“-Kontrahenten. Ihnen verbleiben sieben Monate, um das argumentative Dilemma zu lösen und die inhaltliche Leere zu füllen. Falls nicht, könnte es am 14. Oktober ein böses Erwachen geben.

marc.schlammes@wort.lu

Femmes réfugiées/ fêter ensemble !

Venez déjeuner et rencontrer des femmes réfugiées à l’occasion de la journée des femmes   le samedi 17 mars à l’ASTI !

Mesdames,

chères amies,

A l’occasion de la journée de la femme, l’ASTI a l’immense joie de vous convier à son déjeuner-rencontre 100% féminin dans le but d’avoir un autre regard sur l’intégration des femmes au Luxembourg.   Entrepreneuses, bénévoles, résidentes, luxembourgeoises, étrangères ou bien réfugiées, les femmes au Luxembourg sont une population hétérogène qui partagent beaucoup d’aspirations communes.   L’ASTI organise un déjeuner – rencontre entre femmes issues de milieux et d’origines diverses le

Samedi 17 mars 2018 à 13h00 dans les locaux de l’ASTI 10-12 , rue Auguste Laval à Luxembourg- Eich

menu au prix de 15€  Poulet grillé, riz, pommes frites, salades, dessert

L’idée étant qu’une femme invite une femme réfugiée au repas de midi

Pour des raisons d’organisation, nous vous prions de bien vouloir confirmer votre participation au déjeuner par mail : zina.menhal@asti.lu pour le 13 mars.

Luxexpo: 2 faces de l’immigration au Luxembourg

Face A : Festival des Migrations

Le Festival des Migrations, des cultures et de la citoyenneté, organisé par le CLAE, réunit au mois de mars près de 30 000 personnes pour célébrer la richesse de l’immigration : spécialités culinaires, créations artistiques, danses et con-certs.

 

Face B : Shuk au Hall 6 de Luxexpo
La SHUK, Structure d’Hébergement d’Urgence du Kirchberg, abrite de-puis le mois d’avril 2017 des demandeurs d’asile susceptibles de faire l’objet d’un transfert Dublin*.

Passerell

Jean Asselborn en classe d’accueil

Ils sont syriens, irakiens, afghans, portugais… et ils font leurs premiers pas dans le système scolaire luxembourgeois
dans les classes d’accueil, dans l’annexe du Kirchberg du lycée technique du centre. Un premier pas vers
l’intégration.
Jean Asselborn leur a rendu visite

Fleißige Bienen im Fach „Integration“

Außenminister Jean Asselborn besucht die Schüler der Classes d’accueil im Lycée Technique du Centre

Gestern bekamen die Classes d’accueil – Schüler des Lycée Technique du Centre (LTC) in Kirchberg Besuch von Außenminister Jean Asselborn. Gespannt warteten sie in den Klassenräumen auf das Eintreffen vom Außenminister. Als dieser ankam, besuchte er zuerst zwei Accueils-Klassen mit Migranten- und Flüchtlingskindern und hielt danach eine Konferenz. Anschließend aß er mit den jungen Schülern zu Mittag.

Luxemburger Wort 6.März 2018

Newcomers in the North: Labor Market Integration of Refugees in Northern Europe

In 2015 and 2016, nearly 2.7 million asylum seekers arrived in the European Union, comprising the largest mass movement in Europe since World War II. More than half chose to apply for asylum on the northernmost edge of the continent: Germany was the top destination country by far, but much-smaller Sweden received more asylum applications relative to its population. The Netherlands, Norway, and Denmark also saw significant numbers. Since then, these five countries—high-income states known for their generous welfare systems and hospitality toward protection seekers—have turned to the sizable task of integrating the new arrivals into the labor market.

MPI feb 27. 2018

De l’indignité à la décence, un parcours empreint de violences.

Editorial de la Newsletter 6 du Ronnen Desch

Notre société fait face à deux phénomènes graves : d’un côté, les principes de solidarité des pays membres de l’UE s’écroulent devant une vague de réfugiés sans précédent sur le continent européen depuis la deuxième guerre mondiale. De l’autre, la pauvreté s’approprie doucement mais sûrement des personnes en situation de précarité. Deux situations où la détresse et la misère se côtoient et devraient appeler à un sursaut d’effort et de solidarité. Car si la pauvreté peut détruire toute une famille, les réfugiés eux, portent la misère du déracinement et des traumas en eux. Car les conflits armés, les violations des droits humains, les violences politiques sont un terreau pour l’horreur la plus totale, où les crimes et l’abjection vont de pair. Ils représentent le dernier degré de l’abaissement de la société et de la dégradation morale.

Est-il encore nécessaire de rappeler que beaucoup de réfugiés ont dû faire face à la destruction systématique d’une grande partie de leurs biens et de leurs maisons et villes. Est-il nécessaire de rappeler que beaucoup de réfugiés ont été témoins de la disparition de proches, voire de leur famille entière ? Qu’ils ont été témoins de torture, d’exécutions ou de massacres collectifs ? Est-il encore nécessaire de rappeler que les déplacements massifs et les camps de réfugiés exposent tous les êtres à la privation de leurs besoins les plus fondamentaux et qu’ils sont exposés et impuissants face à la négligence, aux agressions et au rejet? Est-il encore nécessaire de rappeler que beaucoup de réfugiés ont été témoins de viols sur leur proches et que beaucoup en ont eux-mêmes été victimes ?

Le fait est, qu’une fois arrivées dans leur « pays d’accueil », ces personnes sont submergées par la souffrance, dans l’impossibilité de reprendre le cours de leur vie et soumis aux cauchemars, aux flash-back, aux impressions sensorielles et à la perte d’espoir dans l’avenir. Car la souffrance est aussi due aux conditions matérielles et humaines de l’accueil : la « création » d’une nouvelle identité, celle de réfugié. Le livre « Soigner Malgré tout » met très clairement en évidence qu’au-delà des traumas subis, « le réfugié doit souvent apporter des preuves des violences politiques subies dans le pays d’origine tout en motivant le choix du pays et en « rassurant » sur les capacités d’intégration future. « Il faut prouver que l’on a suffisamment souffert … »

Malheureusement, certaines conditions d’hébergement au Luxembourg sont loin de garantir la décence minimale requise : La distribution alimentaire présente régulièrement des failles avec la distribution d’aliments périmés et l’accès aux soins et loin d’être évidente. Qu’en est-il de notre indignité, de notre conscience, de notre humanité ? Voulons-nous oublier que les conditions de vie digne ne sont ni négociables, ni acceptables ? On pourrait s’imaginer qu’il y ait une instance indépendante qui visite régulièrement les foyers et rende attentif à d’éventuels manquements

L’Article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme  stipule que « 1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; … ».

Dans ce sens, les efforts apportés par le Grand-duché ne suffisent pas. Même si nous essayons de nous convaincre que nous faisons mieux que les autres pays européens, il faut garder à vue d’œil qu’il ne s’agit pas de faire mieux que les autres, mais bien de garantir une vie digne et décente à chaque citoyen du Grand-duché. Il est important de se poser la question sur la décence, c.à.d. est-ce suffisamment juste, acceptable et correct ? Combattons-nous suffisamment la misère dans notre pays, pourtant si riche ? Respectons-nous la dignité de chacun, car oui, tout le monde a de la valeur du simple fait qu’il « est » un être humain?

Il est utile d’avancer. Dans l’intérêt de tous.

David Pereira, Président de Amnesty International , Luxembourg