Quant à des cours de langue obligatoires pour dpi

Le gouvernement prévoit dans son programme des cours de langue obligatoires pour les demandeurs de protection internationale.

La député Joelle Welfring a voulu en savoir davantage ,

voici ses questions (Question parlementaire 1686)

1. Combien de cours ont déjà été mis en place depuis décembre 2023 pour

répondre à l’objectif du gouvernement de proposer des cours de langues

et de vivre ensemble à tous les dpi ?

2. L’approche de cours obligatoires vaut-elle également pour les

demandeur.e.s de protection temporaire ?

3. Est-ce que des enseignant.e.s supplémentaires seront nécessaires afin

de pouvoir proposer des cours à tous les dpi ? Dans l’affirmative, quels

sont les besoins à cet égard, et comment le personnel enseignant

supplémentaire sera-t-il recruté et formé ?

4. De manière générale, quels seront les moyens mis en œuvre pour

répondre à l’objectif du gouvernement de proposer des cours de langues

et de vivre ensemble à tou.te.s les dpi ?

5. Comment le gouvernement compte-t-il appliquer l’obligation précitée de

suivre des cours ?

et la réponse du Ministre :

Une plateforme interministérielle a été créée sous l’égide du ministère de la Famille, des Solidarités,

du Vivre ensemble et de l’Accueil (MFSVA), dans le but de favoriser davantage l’employabilité et

l’intégration des demandeurs de protection internationale (DPI), des bénéficiaires de protection

internationale (BPI) et des bénéficiaires de protection temporaire (BPT). Cette initiative

interministérielle rassemble divers acteurs œuvrant dans ce domaine : l’Office national de l’accueil

(ONA), l’Office national de l’inclusion sociale (ONIS), la Division « Vivre-ensemble » du MFVSA,

l’Agence pour le Développement de l’Emploi (ADEM) du Ministère du Travail, la Direction Générale de l’Immigration du Ministère des Affaires intérieures (MAINT), ainsi que le Service de formation des

adultes (SFA) et le Service de la formation professionnelle (SFP) du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENEJ).

L’objectif fondamental de ce groupe de travail est de définir ensemble un parcours d’insertion

professionnelle commun qui vise à renforcer l’employabilité des individus concernés, à coordonner

de manière efficace l’intervention des différents acteurs impliqués et à promouvoir l’intégration et le

vivre-ensemble au sein de la société luxembourgeoise. Ainsi, le développement de l’offre de cours de

langues et de vivre-ensemble, en sus de l’offre existante, fait partie des travaux de la plateforme

interministérielle en question. Tandis que les travaux y relatifs se poursuivent, il est trop tôt de se

prononcer sur les détails.

Conclusion:

au lecteur de voir s’il y a eu réponse aux 5 questions